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664 - 61 Enterrement de vie de jeune fille.

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      J’ai beaucoup de succès en mousse. Mon déguisement fait même sourire mes parents. À leur décharge, je dois dire qu’ils ont intérêt à se faire bien voir par la famille et même par les domestiques en général.      Si ça plaît à Fanny, c’est ce qui m’importe.      Le lendemain matin, je toque à sa porte puis j’attends, le plateau entre les mains. Je serre un peu les dents sur ma tétine. J’ai pensé que la tétine, ça lui plairait, elle a quand même beaucoup ri. Quand mes bras se mettent à trembler, elle dit :      — Ouaaaiiis !      J’entre… Je ne peux rien dire à cause de la tétine qui est censée l’amuser… ou pas. Elle me dit :       — C’est quoi cet accoutrement ridicule ?      Je ne sais quoi répondre… Elle me dit :      — Enlève le truc que tu as dans la bouche et approche.       Aïe ! Elle est vraiment de mauvaise humeur. Je dépose le plateau et j’enlève la tétine. Je bredouille :      — Pardon, je….     Elle me coupe la parole et dit :      — Approche et ferme les yeux.     Aïe,

663 - 60 Un mousse.

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     Les deux filles s’habillent, moi aussi. Je ne dois pas avoir l’air assez enthousiaste à l’idée de mettre des vêtements d’enfant, car Fanny me dit :       — Je veux un Cucul souriant, sinon je vais te revendre à l’exportation pour la Corée du Nord.      Je lui fais un sourire… mitigé. Son chemisier est ouvert, elle me prend par les oreilles et colle mon visage entre ses seins. Ils sont doux, moites et odorants, je suis au paradis un court instant. Elle me dit :      — Tu pourras me téter quand tu seras un pitchoun, mais ça ne m’empêchera pas de te donner une fessée, si tu fais une bêtise ou si j’en ai envie. D’accord ?      — Oui Mademoiselle.      On descend et on va à l’arrière de la propriété. Une grosse voiture nous attend. Le chauffeur, c’est Ralph ! Les deux filles l’embrassent sur la bouche. Il me donne une claque sur les fesses en disant :      — Alors, on va faire des courses, Cucul ?      — Oui Monsieur.      — Viens à côté de moi, les filles aiment être à deux.      On r

662 - 59 Fanny n'est pas seule.

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     J’ai toujours peur d’être en retard. Chez moi, c’était ma demi-sœur qui me punissait quand ça arrivait. Ici, mes parents et moi, nous sommes au plus bas de la hiérarchie. Depuis le Maître de maison jusqu’aux servantes, tout le monde peut nous donner des ordres et nous punir.      Je ne suis pas en retard, mais je vais vite dans les cuisines. Marthe me dit :      — Tu sais ce qu’elle veut, prépare son petit déjeuner et mets tout en double.      Elle doit être à nouveau avec un de ses amis costauds qui lui donnent une fessée quand elle en a envie. Je déteste la voir soumise à un de ces sales types. Je mets les brioches, les croissants et les pains au chocolat que le boulanger apporte tous les matins. Pour ce qui est du jus d’orange et du café, je regarde Marthe avec mon des yeux suppliants. Si je ne fais pas ça exactement comme elle veut, mes fesses risquent de passer un sale quart d’heure. Elle me dit :      — Pieds !      Qu’est-ce qu’ils ont tous à se faire lécher les pieds, sans

661 - 58 Il fait très chaud.

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     On sort de la pièce et Fanny me dit :      — Va chercher un éventail chez Marthe et rapplique dans la chambre…      Elle va utiliser un éventail ? Quelle drôle d’idée. D’accord il fait très chaud mais il y a l’air conditionné, sauf qu’elle préfère ouvrir les fenêtres. Je vais toquer à la porte de la cuisine et j’attends le grognement de Marthe pour entrer. Quelqu’un qui toque ne peut être qu’un subalterne. J’entre et je salue Marthe en m’inclinant, je lui dis :      — Bonjour Madame, Mademoiselle Fanny m’a…      Elle sait déjà ce que je viens chercher et elle me montre un monstrueux éventail : un manche en bambou de deux mètres de long qui se termine par une large partie en arc de cercle. Elle me dit :      — Tu vas te faire des muscles, petit.      — Euh, oui, madame.      Je prends le monstre et j’ai une bonne surprise : cet énorme éventail est moins lourd qu’il n’en a l’air. Je remercie Marthe et je vais toquer à la porte de Fanny. Elle crie :      — Entre !      Ouch ! Elle n’

660 - 57 En cage.

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      De Fanny, je supporte tout, même son père. Je n’ai pas vraiment le choix. C’est Lucie, ma demi-sœur, qui m’a dressé à obéir. Par contre, voir mes parents nus et soumis, c’est pénible pour moi… Je ne peux me dire qu’une chose, mes parents nous ont entraînés dans une aventure qui risquait de nous faire condamner à une longue peine de prison. La vie dans les prisons est devenue encore plus dure, depuis que le pouvoir a nettement changé de camp. Mais je ne vais pas me mettre à parler politique, je déteste ça.      Je m’en fais pour mes parents. Pourtant, ma mère a seulement été obligée de lécher quelques gouttes de pipi sur la chatte d’une servante épilée. Ce n’est pas la fin du monde. J’ai fait pire avec Fanny… Oui je n’en ai pas parlé… et puis c’est Fanny. Je pense à elle tout le temps.      Oh ! C’est elle qui entre dans la pièce avec la servante. Elle nous dit :      — Suivez-moi, on va vous transformer en domestiques.      Fanny et les servantes marchent devant, nous derrière el