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660 - 57 En cage.

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      De Fanny, je supporte tout, même son père. Je n’ai pas vraiment le choix. C’est Lucie, ma demi-sœur, qui m’a dressé à obéir. Par contre, voir mes parents nus et soumis, c’est pénible pour moi… Je ne peux me dire qu’une chose, mes parents nous ont entraînés dans une aventure qui risquait de nous faire condamner à une longue peine de prison. La vie dans les prisons est devenue encore plus dure, depuis que le pouvoir a nettement changé de camp. Mais je ne vais pas me mettre à parler politique, je déteste ça.      Je m’en fais pour mes parents. Pourtant, ma mère a seulement été obligée de lécher quelques gouttes de pipi sur la chatte d’une servante épilée. Ce n’est pas la fin du monde. J’ai fait pire avec Fanny… Oui je n’en ai pas parlé… et puis c’est Fanny. Je pense à elle tout le temps.      Oh ! C’est elle qui entre dans la pièce avec la servante. Elle nous dit :      — Suivez-moi, on va vous transformer en domestiques.      Fanny et les servantes marchent devant, nous derrière el

659 - 56 Les contrats.

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       Les jours suivants se passent de la même façon, c’est-à-dire que je commence par apporter le petit déjeuner à Fanny, puis j’obéis à tout ce qu’elle demande, même si elle me fait faire des choses que certains trouveraient dégoûtantes, voir dégradantes. En échange, je suis près d’elle et même parfois plus. Elle me dit :     — Tu sais, tu ne pourras jamais faire plus que mettre ta langue, les micropénis, c’est pas mon truc et les bébés chien, c’est pas ma came. Tiens, pour te consoler.      Elle me lance la culotte qu’elle a portée hier… et avant hier et…. Elle me dit :      — Tu aimes mon odeur ?       — Oui Mademoiselle, j’aime tout de vous...      — OK, j’essaierai de te faire plaisir la prochaine fois que je dois péter...       Elle rit… ensuite elle me dit :      — Demain, on va parler d’officialiser l’union de Mademoiselle Fanny avec son chien-chien.       Je ne comprends pas pourquoi, mais je lui obéirai quoi qu’elle décide. Elle ajoute :      — Tu vois, j’aime les hommes co

658 - 55 La fille... et son père.

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       Maintenant je dois parler de moi, alors que j’ai envie de ne parler que d’elle.       Ce matin, elle mange le petit déjeuner que je lui ai préparé sous les ordres de Marthe. Moi, je suis dans son lit, j’embrasse ses pieds et je suce ses orteils. Elle dit que c’est la façon la plus agréable de se laver les pieds. Je dois retirer son gros orteil de ma bouche, car elle me dit :      — Et si tu dormais ici ? Je vais y réfléchir. En attendant, sors de ce lit, mes pieds seront toujours là tout à l’heure, même s’ils puent un peu moins suite à ton nettoyage.       Elle rit, tandis que j’émerge des draps et pour la première fois, je la contredis :       — Vos pieds sentent délicieusement bon, Mademoiselle.       Elle rit à nouveau et répond :       — Oui, c’est ça, mes pieds suent du Chanel N°5.       Non, heureusement, mais elle poursuit :       — Que font tes parents ?       Je dois lui dire la vérité, elle l’apprendra de toute façon.       — Ils sont dans une situation difficile… Ce n

657 - 54 Petit-déjeuner au lit.

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      Je rêve de Fanny, bien sûr. Je l’aime, mais je ne suis pas complètement idiot et je me rends bien compte qu’elle est très autoritaire et qu’elle peut me punir si je fais quelque chose qui lui déplaît. Pour le moment, ranger sa chambre et lécher sa chatte, ça lui plaît et à moi aussi.       Je dirais même que je suis fou d’elle et qu’elle est la femme de ma vie. C’est rapide… comme un vrai coup de foudre. Le fait que je sois… « menu » ne la dérange pas. Si je peux rester avec elle, je comprendrais qu’elle ait un amant.       J’arrive à 9 h 30 dans la superbe propriété des parents de Fanny. La grille est fermée et il y a un parlophone. Je sonne, une voix d’homme me dit :       — J’écoute.       — Mademoiselle Fanny m’a demandé…       Je n’ai pas le temps de terminer la phrase que les grilles s’ouvrent. Je mets mon vélo dans un coin discret et j’entre dans la maison. Je sais où sont les cuisines et je toque à la porte. J’entends Marthe dire :       — Entre, petit.       J’entre et j

656 - 53 Fanny

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 Une famille de domestiques ***********************       On m’a dit de raconter ma vie. Plus exactement, on m’a ordonné de la raconter.       Je suis né à Marseille, mes parents étaient d’honnêtes commerçants, comme on dit. Ils ont toujours été protecteurs avec moi, parce que j’étais un garçonnet petit et mince. Seule ma demi-sœur me traitait comme… son esclave. Je n’osais pas le dire à mes parents, j’avais peur des représailles de sa part. À l’école, je me faisais charrier à cause de ma petite taille et mes fesses trop… rondes pour un garçon. J’étais obligé d’obéir à mes tourmenteurs. Ce n’est pas glorieux, mais je n’avais pas le choix. J’ai doublé une classe et je termine ma dernière année à 18 ans.        C’est le début des vacances. On sort de l’école. Une fille me plaît énormément, elle est grande et très belle. C’est une brune comme beaucoup de Méditerranéennes. Elle a des formes… merveilleuses et des très grands yeux. Certaines personnes l’appellent Ingrid, d’autres, Fanny. Je