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658 - 55 La fille... et son père.

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       Maintenant je dois parler de moi, alors que j’ai envie de ne parler que d’elle.       Ce matin, elle mange le petit déjeuner que je lui ai préparé sous les ordres de Marthe. Moi, je suis dans son lit, j’embrasse ses pieds et je suce ses orteils. Elle dit que c’est la façon la plus agréable de se laver les pieds. Je dois retirer son gros orteil de ma bouche, car elle me dit :      — Et si tu dormais ici ? Je vais y réfléchir. En attendant, sors de ce lit, mes pieds seront toujours là tout à l’heure, même s’ils puent un peu moins suite à ton nettoyage.       Elle rit, tandis que j’émerge des draps et pour la première fois, je la contredis :       — Vos pieds sentent délicieusement bon, Mademoiselle.       Elle rit à nouveau et répond :       — Oui, c’est ça, mes pieds suent du Chanel N°5.       Non, heureusement, mais elle poursuit :       — Que font tes parents ?       Je dois lui dire la vérité, elle l’apprendra de toute façon.       — Ils sont dans une situation difficile… Ce n

657 - 54 Petit-déjeuner au lit.

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      Je rêve de Fanny, bien sûr. Je l’aime, mais je ne suis pas complètement idiot et je me rends bien compte qu’elle est très autoritaire et qu’elle peut me punir si je fais quelque chose qui lui déplaît. Pour le moment, ranger sa chambre et lécher sa chatte, ça lui plaît et à moi aussi.       Je dirais même que je suis fou d’elle et qu’elle est la femme de ma vie. C’est rapide… comme un vrai coup de foudre. Le fait que je sois… « menu » ne la dérange pas. Si je peux rester avec elle, je comprendrais qu’elle ait un amant.       J’arrive à 9 h 30 dans la superbe propriété des parents de Fanny. La grille est fermée et il y a un parlophone. Je sonne, une voix d’homme me dit :       — J’écoute.       — Mademoiselle Fanny m’a demandé…       Je n’ai pas le temps de terminer la phrase que les grilles s’ouvrent. Je mets mon vélo dans un coin discret et j’entre dans la maison. Je sais où sont les cuisines et je toque à la porte. J’entends Marthe dire :       — Entre, petit.       J’entre et j

656 - 53 Fanny

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 Une famille de domestiques ***********************       On m’a dit de raconter ma vie. Plus exactement, on m’a ordonné de la raconter.       Je suis né à Marseille, mes parents étaient d’honnêtes commerçants, comme on dit. Ils ont toujours été protecteurs avec moi, parce que j’étais un garçonnet petit et mince. Seule ma demi-sœur me traitait comme… son esclave. Je n’osais pas le dire à mes parents, j’avais peur des représailles de sa part. À l’école, je me faisais charrier à cause de ma petite taille et mes fesses trop… rondes pour un garçon. J’étais obligé d’obéir à mes tourmenteurs. Ce n’est pas glorieux, mais je n’avais pas le choix. J’ai doublé une classe et je termine ma dernière année à 18 ans.        C’est le début des vacances. On sort de l’école. Une fille me plaît énormément, elle est grande et très belle. C’est une brune comme beaucoup de Méditerranéennes. Elle a des formes… merveilleuses et des très grands yeux. Certaines personnes l’appellent Ingrid, d’autres, Fanny. Je

655 - 52 Ecrire un livre.

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      Je suis toujours dans la salle à manger, le tee-shirt contre mes seins. Madame entre dans la pièce, suivie par les femmes de la maison. Je me lève aussitôt. Elle me dit :       — Tu connais la position « aux ordres » ?      — Oui Madame.      S’en suit un petit mouvement du menton et je vais me mettre le dos contre un mur, sans le toucher, tête baissée et les mains croisées sur la chatte. Il y a plein de femmes, une grand-mère, la mère, ses sœurs, Jessica, sa sœur, ses cousines. Des femmes de 20 à 60 ans environ. Madame dit :      — Jessy a eu une très bonne idée, elle va écrire un livre sur un mari domestique et cocu, c’est ce qui marche le mieux pour le moment.      Une des femmes dit :      — L’IA va faire ça en un rien de temps.        Madame répond :           — Jessy, explique.      Je sens que je vais finir par être dans un de leur projet à la con ! Jessica me dit :      — Tu écoutes Mila ?      — Oui Mademoiselle.      — Tu mens !       Elle recule sa chaise, écarte les j

654 - 51 Un ange... sexy.

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     Madame mange quelques morceaux d’une salade de fruits. Les domestiques nous servent du vin blanc doux et fruité. Quand j’ai fini de manger, Madame me dit :     — Une jeune femme spécialiste des questions de géopolitique va venir te parler et t’interroger.     Elle se lève et quitte la pièce ! Je ne connais rien à la géopolitique ! Bah, on verra bien. Un domestique reste là, je lui dis :     — Sers-moi du vin.     Il s’incline et me répond :     — Certainement Mademoiselle.     Il me sert… j’adore ce vin. C’est pratique d’avoir du personnel, je l’avais oublié, depuis le temps… Hélas, il me dit :     — Quelqu’un va arriver, je suis obligé de vous laisser Mademoiselle.     Il s’incline et s’en va. Eh, oh, ça ne me plaît pas du tout ça. Une jeune et jolie Métisse entre dans la pièce. Elle est vêtue d’un short en jean, un tee-shirt et des baskets. Elle s’assied en face de moi et me dit :     — Bonjour Mila, je m’appelle Eva.     — Euh... bonjour Mademoiselle.     — Alors comme ça tu es