658 - 55 La fille... et son père.
Maintenant je dois parler de moi, alors que j’ai envie de ne parler que d’elle. Ce matin, elle mange le petit déjeuner que je lui ai préparé sous les ordres de Marthe. Moi, je suis dans son lit, j’embrasse ses pieds et je suce ses orteils. Elle dit que c’est la façon la plus agréable de se laver les pieds. Je dois retirer son gros orteil de ma bouche, car elle me dit : — Et si tu dormais ici ? Je vais y réfléchir. En attendant, sors de ce lit, mes pieds seront toujours là tout à l’heure, même s’ils puent un peu moins suite à ton nettoyage. Elle rit, tandis que j’émerge des draps et pour la première fois, je la contredis : — Vos pieds sentent délicieusement bon, Mademoiselle. Elle rit à nouveau et répond : — Oui, c’est ça, mes pieds suent du Chanel N°5. Non, heureusement, mais elle poursuit : — Que font tes parents ? Je dois lui dire la vérité, elle l’apprendra de toute façon. — Ils sont dans une situation difficile… Ce n