688 - 85 Un mauvais pressentiment.

      Je suis sûre que la forme de sa paume est imprimé dix fois sur mes fesses. C’est une façon de parler, mais j’ai mal. Je lui dis:
     —Que puis-je faire pour me faire pardonner ?
     Il répond:
     —Genre?
     —Genre me mettre à quatre pattes et vous offrir mon cul qui a de belles joues rouges.
     Il sourit! Donc, il est capable de sourire et il répond:
     —Une levrette à joues rouges? C’est tentant, mais tu m’as bien sucé, pas sûr que je vais pouvoir rebander. Tu écris, il paraît…
     —Oui Maître, je…
     Il me coupe:
     —Arrête de dire Maître, je m’appelle Jason.
     —Mais alors vous êtes le fils d’Eson, le roi d’Iolcos.
     Il sourit à nouveau et me dit:
     —Tu n’es pas qu’une petite conne avec un beau cul.
     Ça n’a pas l’air, mais c’est un compliment. Il ajoute:
     —Raconte-moi un de tes fantasmes qui me fera bander.
     Comment deviner ce qui lui plaira... Je ne peux pas lui parler d’Azra, ça risque de l’énerver. Je vais lui raconter quelque chose qui me plaît. Il est couché sur le dos dans le divan. Il fait chaud et il a fait un peu d’exercices en me fessant, ses muscles sont luisants de sueur et son odeur est virile. Il me prend par les hanches et m’assied sur son sexe, qui est de belle taille, même au repos sur son ventre. Je vais improviser une histoire. Ça va être un peu n’importe quoi, je vous préviens, mes deux lecteurs du futur. Oui, deux personnes me lisent dans quelques siècles, j’ai doublé le nombre de mes lecteurs. J’y vais avant que Jason ne s’impatiente:
***
     Je m’appelle Fanny et je suis une fille du peuple jolie mais je n’ai pas fait beaucoup d’études. Je suis mariée avec un homme plutôt autoritaire. La première fois qu’il m’a demandé de signer une série de documents, j’ai commencé à lire, mais il m’a montré la paume de sa grosse main et j’ai tout signé. 
     Je ne sais pas ce que je signé, mais je lui fais confiance, c’est mon mari. Ce n’est pas malin, je l’avoue, mais je n’avais pas le choix. Un jour, mon mari a disparu et la police m’a arrêtée. Ils m’ont interrogée et j’ai dit tout ce que je savais. Je n’avais pas les moyens de payer un avocat IA. Il n’y a plus de prison, mais des peines de substitutions. J’ai dû mettre une robe ancienne, un peu déchirée et sale. Un hélicoptère m’a déposée dans le domaine d’un grand château du 18ème siècle.
Un palefrenier m’attendait. On a fait le tour du château et il m’a fait entrer dans une cuisine en sous-sol.
     Là, une grosse femme, qui doit être un genre de gouvernante, m’a dit: 
     — Enlève ta robe. 
     Je gémis: 
     — Mais j’ai rien fait…
     Elle me gifle et me montre une palette de bois avec des trous en disant:
     —Tu obéis ou tu ne pourras plus t’asseoir pendant quelques jours.
     J’obéis en pleurant. Quand je suis nue, elle me pince les fesses en disant:
     —Quel cul! ça va être un plaisir de te punir. Commence par mettre ça.
     Elle me donne une ceinture de chasteté, un peu comme les épouses devaient en porter quand leur seigneur de mari partait en croisade. Elle a l’air d’être en fer mais elle est dans un matériau plus léger et sans doute très résistant. Elle me dit:
     —Tu es bien le genre à te branler dans un coin, mais ici les servantes sont là pour travailler.
***
     —Aaaaiiiieeeee!
     Retour à la réalité, Jason m’a donné une claque sur les fesses en disant:
     —Grimpe sur moi, tu m’as fait bander
     Quoi? C’est Jason qui bande comme un héros de la Mythologie. Il ajoute:
     —Tu es une bonne à tout faire, non?
     Je frotte un peu ma fesse, mais mon histoire m’a excitée aussi et ma chatte est bien mouillée. Je m’accroupis au-dessus de son sexe et je descends lentement sur ma cible. Son sexe ressemble à une fusée qui me vise. Pourvu que celle-ci ne décide pas d’aller dans la lune. Ouf! Son gland commence par embrasser mon vagin, nos sécrétions se mélangent et elles sont instantanément meilleures copines du monde. 
     J’avoue que les histoires d’Irlandaises envoyées ou vendues comme servantes ou plutôt comme esclaves dans les châteaux de l’Angleterre du 18ème siècle, ça m’excite beaucoup. Jason, dont le sexe flirte avec l’entée de mon vagin, me dit:
     —Il faudra vider les pots de chambre tous les matins et bien les nettoyer sinon tu seras fouettée devant tout le personnel et les invités qui ont envie d’assister à cet amusant spectacle.
     —Ouch!
     Je me suis assise sur son sexe, il m’investit toute. Il me prend par les hanches et il me fait aller et venir sur son gros sexe barbare. C’est le mot que ma chatte envoie à mon cerveau. 



     On ne tient pas longtemps, je sens son gland gonfler en moi, tandis que mon vagin se resserre pour emprisonner le sexe en lui. Ça se termine par un bel orgasme. Je me couche sur lui, tandis qu’il est toujours en moi. Et là, je ferme les yeux, c’est vrai, il m’a envoyé au 7e ciel et… il me plaît beaucoup, j’aime sa force, son odeur virile, son sexe qui défonce, mais…
     J’intrigue mes deux lecteurs d’un futur complètement imaginaire. La lectrice me dit:
     —Mais quoi Fanny?
     Je réponds:
     —Je pense toujours à Azra!! 
     Entendons-nous, je précise toujours «imaginaire», quoique… 
     La porte de la chambre s’ouvre et une servante en uniforme entre. Elle est un peu quelconque, avec des lunettes rondes, pas coiffée. Je lui dis:
     —On ne vous a jamais appris à frapper avant d’entrer.
     Elle me sourit, ses dents sont mal rangées et pas vraiment blanches. Elle me dit:
     —Frapper sur qui?
     Elle se fout de moi en plus! Eh oh ! ça ne va pas se passer comme ça! Je suis une vedette internationale. Là, je remarque que derrière ses moches lunettes, elle me regarde fixement, sans ciller, et elle sourit. Jason, qui est quand même une grande gueule, ne bouge pas et ne la regarde pas. Là, mon franc tombe comme on disait quand il y avait des francs. Il doit s’agir de quelqu’un d’important… mais pourquoi se transformer en servante même pas belle? Je veux me lever mais elle pointe son doigt vers moi en disant:
     —Bouge pas, petite insolente.
     —Mais…
     —Et tais-toi!
     Ce n’est pas l’IA, c’est impossible qu’elle ait l’air aussi quelconque. Elle pointe son index vers Jason, puis vers la porte. Il me pose sur le lit et se lève aussitôt. Il quitte la chambre nu, me laissant le souvenir de ses belles fesses.
     La fille me dit:
     —Je ne suis pas assez belle pour être ta servante?
     J’ai fini par comprendre, vous aussi je crois. Je dois répondre, mais quoi? Je descends du lit, puis je me mets à genoux devant elle et je me penche pour embrasse ses pieds dans des sandales. Elle dit:
     —Fanny dans toute sa splendeur… Alors comme ça je ne te plais pas?
     Quand il n’y a pas échappatoire, il ne reste que la vérité. Je réponds:
     —Je suis amoureuse d’Azra, ma sirène noire.
     Elle répond:
     —J’aime bien Azra elle est belle et intelligente, tandis que toi… Je ne comprends pas que tu aies autant de succès. Tu peux l’expliquer, toi?
     —Mes fesses, Mademoiselle.
Elle rit, l’IA rit! Et elle me dit:
     —Tu arrives à trouver ce que tu dois dire pour plaire, enfin tu le crois. J’ai trouvé un travail qui va te convenir.  
     Elle prend une boîte, l’ouvre et en sort une seringue et une ampoule. Elle me dit:
—Tu sais, je t’aime bien, même quand tu n’es pas polie, je vais t’épargner une partie du voyage. Tu seras aussi conditionnée pour te retrouver dans une autre époque. Tu comprends?
     Je regarde la seringue avec horreur, je déteste les piqûres. Elle me dit:
     —Couche-toi sur le ventre.
     J’obéis en disant:
     —J’ai une phobie des piqûres, Mademoiselle.
     Elle répond:
     —Je te comprends: ça pique…
     Elle rit et elle me pique… Je m’envole à grands coups d’ailes vers un paradis peint par le Caravage et…
***
     Je me réveille et je me sens bercée, mais ça pue, c’est quoi ce plan?
     J’ouvre les yeux et je me rends compte que je suis… dans la cale d’un navire. Je suis couchée sur le dos à côté de dizaines de filles. Nous sommes immobilisées par nos pieds qui sont dans les ouvertures d’une planche. Je suis dans la vape, mais je comprends quand même: on est couchées sur le dos. On l’ouvre, on met nos pieds dedans et on remet le dessus pour les immobiliser. Je m’assieds pour voir un peu mieux dans la pénombre. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici. Ça sent fort, car on a toutes pissé et le reste. Certaines ont aussi vomi...   
     Ça doit déranger les marins et le capitaine du bateau qui se trouvent au-dessus de nous. Des matelots viennent jeter des seaux d’eau de mer sur nous. C’est très froid,  on crie. Une fois qu’on est mouillée et frigorifiée, des matelots arrivent avec des brosses dures et ils nous décrassent énergiquement.
     Je crois qu’on est un peu dans les vapes, moi en tout cas, car je ne pourrais pas dire combien de temps dure ce voyage. 
     Je pense qu’on a été enlevées par des pirates et qu’on va être vendues. On est toutes blanches et tous les matelots sont noirs, cela me semble bizarre.
     La seule chose que je sais, c’est qu’on est presque arrivées… quelque part. Des matelots viennent nous mettre des larges colliers de fers. Ils ont une chaîne pour nous réunir cinq par cinq.
     Se lever enfin, ça fait plaisir et mal à la fois. Une fois qu’on est attachées par cinq, ils libèrent nos chevilles. On a mal un peu partout et on monte sur le pont du bateau. Le vent sur nos corps en sueur fait du bien.
     Bon, où suis-je? Je regarde autour de moi, nous sommes dans un port. Je vois des Blancs et des Blanches, nus pour la plupart, occupés à décharger des bateaux. Des gardes et des gardiennes noires les stimulent à coup de fouet. Un peu plus loin, je vois une plage et la jungle. On est sans soute en Afrique. Mais… j’ai un très vague souvenir que ce sont les Noirs qui étaient enlevés pour devenir esclaves, j’ai dû rêver ça et ce rêve s’estompe aussitôt. 
     Nous formons une colonne… d’esclaves nues. On se prend quelques coups de fouet sans raison, simplement pour nous entendre crier? Ces maîtres noirs sont vraiment cruels. Beaucoup d’habitants du port sont venus nous voir débarquer. Nos gardes les laissent nous insulter et même nous frapper avec des branches souples. On crie et ça leur plaît. Ils sont vraiment sauvages.
     On traverse la ville sous les coups, les crachats et les insultes, pourquoi? On n’a rien fait, je pense. À la sortie de la ville, c’est la jungle. On doit se mettre à genoux dans un chemin caillouteux. Les villageois arrivent, certains vêtus de pagne mais la plupart nus. Ils viennent nous mettre d’énormes sexes devant la bouche, on est obligées de les sucer. J’entends un garde dire à un autre:
     —Tout est conforme?
     —À cent pour cent, je te montrerai les gravures.
     Je ne comprends rien, je suce le gland du Maître noir. Quand tous les hommes qui le désiraient ont joui dans nos bouches, on repart. On traverse des villages de huttes. Certaines filles restent dans ces villages. Pour finir, on n’est plus que 10 et on arrive dans une partie de la forêt où il y a des grands arbres qui ressemblent à des cocotiers. Des femmes noires viennent nous examiner. Une grosse femme noire et nue arrive et nous dit:
     —On va vous détacher… Vous obéissez à ce qu’on vous dit et surtout, vous n’essayez pas de vous enfuir, sinon on vous rattrape et on vous envoie dans la mine. Ici, la cueillette des cocos-fesses, c’est le paradis par rapport à la mine. Compris?
     On dit toutes:
     — Oui Madame.
     Elle ajoute:
     — Qui est Fanny ?
     Je réponds:
     — C’est moi, Madame. 
     Elle me dit:
     —Va dans la forêt.


  

  
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Commentaires

  1. dommage que l'on ai pas pu lire les deux chapitres précedents 687 et 686

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    1. si tu m'écris à mia.michael@hotmail.fr je te les enverrai. De toutes façon, comme ça c'est impossible de continuer à publier ici. La semaine prochaine sera le dernier épisode et la fin de 12 ans de collaboration avec Bruce.........

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  2. Moi je les voit les deux chapitre précédents

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  3. Il y a un an, j'ai fait un cauchemar, j'ai surpris mon frére et ma femme dans cette position. Au fur et à mesure que mes cauchemars augmentaient ils commençaient a me procucer du plaisir.

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