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Affichage des articles du juin, 2023

592 - 26 Rééduquée.

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 Zhen a amené des galettes de riz et de la viande séchée. On mange et ils discutent.... Pour terminer, ils font l’amour. Oui, je dois le dire comme ça. Je les regarde, il est couché sur elle et ils s’embrassent, tandis qu’il va et vient en elle. Je devrais être vraiment étonnée, mais non, j’en ai tellement vu ces derniers temps que  je ne serais pas étonnée,  si mon ange gardien venait me faire un bisou dans le cou. Il se couche contre son dos, moi je me mets de l’autre côté. Je sens sa chaleur, c’est ce qui m’importe. *** Le matin, Chadia et Zhen vont dans les buissons, moi aussi, un peu cachée, mais pas trop loin d’eux, à cause... des ours. Ensuite ils vont se laver dans la rivière. Je me lave aussi, mais juste les aisselles, la chatte et les pieds. L’eau est froide, je n’ai pas le courage de me mouiller complètement. On mange un peu et on repart. Deux heures plus tard, on arrive dans une petite ville. Chadia me dit : — On est à Shiwan... À tout hasard, je lui demande : — Pour quoi f

591 - 25 Les bateaux fleurs.

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 La fille qui a les fesses marquées me dit : — Présente-toi. — Euh... je m’appelle Éden. Vous avez été... fouettée ? — Ah oui, je te confirme, j’ai raté une mission... Je m’appelle Laure et l’amie qui me soigne, c’est Élodie. — Euh... enchantée... Ça arrive souvent de se faire fouetter ici ? — Chaque fois que tu ne réussis pas une mission. Son amie qui lui soigne les fesses me dit : — À elle de temps en temps... à moi, une fois en deux ans.  Une jolie métisse entre dans la pièce et vient vers moi, c’est bête mais j’ai un mouvement de recul. Elle rit et me dit : — Pas de panique, je ne vais pas te fouetter. Je réponds : — C’est que j’ai été surprise de voir les fesses de Mademoiselle. — Ce ne sont que des marques, pas de blessures. Dans deux ou trois jours, on ne verra plus rien. On va boire quelque chose pour fêter ton arrivée. Ah ! Je m’appelle Chadia. Je tends la main en disant : — Moi, Éden. Elle m’embrasse sur la joue et répond : — Je sais... Elle me prend par la taille et m’enlace

590 - 24 Les Amazones 1

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Début 18ème siècle. **************** J’ai quitté le domicile de mes parents car ils voulaient m’envoyer au couvent parce que j’ai eu une aventure avec un cousin. Ça arrive à tout le monde, une première aventure un cousin ou une cousine. Le couvent pour devenir une nonnette, jamais. Sans réfléchir, je suis partie avec quelques vêtements, du pain et du fromage.  Pas facile pour une fille du peuple de gagner sa vie. Je comptais sur mon physique pour trouver une place. Je suis allée de marché en marché pour chercher un emploi. Vendre des légumes ou des fruits, ça me plairait. Hélas, les temps sont durs et les commerçants ont leurs femmes ou leurs filles pour les aider. Je reçois beaucoup de propositions pour du sexe, mais je ne ferai ça qu’en dernier recours. Alors que je refusais toutes ces propositions, un homme vient me dire : — Va chercher des clients ailleurs. — Mais je ne cherche pas de clients, Monsieur, je vous jure. Je cherche du travail. Il me désigne un coin du marché en disant

589 - 23 Eden sur toile... suite

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 La plus courageuse de nous trois, c’est-à-dire Mailee, va dire à Monsieur Lee qu’on a fini l’épisode. On s’apprête à devoir l’attendre, mais il descend tout de suite. Il lit l’épisode et quand il arrive au mot « fin », il rit en faisant tressauter son double menton et son gros ventre. Quand il est calmé, il nous dit : — Je n’aurais jamais pensé que vous aviez envie de retourner aux piloris. Chadia répond : — Mais moi, je ne suis pas... — Tu as signé un contrat ? — Oui, mais pour un épisode... — Alors termine l’épisode, ça doit être fait pour ce soir, sinon... Il sort de la pièce, qui semble vide tout à coup. Chadia nous dit : — Vous avez une idée ? Mailee et moi on se regarde, genre « encore une idée ? » Heureusement, moi, j’en ai une. Voici l’épisode qu’on commence à tourner : *** Éden sur toile, suite. **************** Le maître de maison me regarde, puis la toile, et il me dit : — Tu me plais vraiment... Tu es une vraie blonde ? — Oui Monsieur. — Montre. Je relève ma robe et lui mo

588 - 22 Eden sur toile, partie 1

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Toscane, fin du 16e siècle... *** La pauvreté n’excuse pas tout ! Mes parents m’ont louée à des paysans possédant plusieurs fermes et beaucoup de terres. La vie était très dure :  avec  d’autres filles et garçons, je devais cueillir les fruits et les légumes d’immenses vergers. Celles qui ne travaillaient pas assez dur étaient fouettées avec une branche souple de noisetier. Chacune devait montrer ses fesses à son tour, qu’elle ait bien ou mal fait son travail. C’était toujours le régisseur qui se chargeait des punitions. Il ne nous blessait jamais, ce qui nous aurait empêchées de travailler. De plus, c’était un bavard. En fin de journée, quand on rentrait à la ferme, il faisait sonner une cloche et criait : — Punition des paresseuses ! J’y avais souvent droit, pas parce que je travaillais mal, mais parce qu’il aimait mes fesses. Ça se passait comme ça : tous ceux qui voulaient assister au « spectacle » se massaient autour d’un banc sur lequel se trouvait une couverture      liée plusie