10 - Tranformées.
Itoe demande aux Thaïs :
— Ici ou en cuisine,
Mesdemoiselles ?
— Ici.
C'est Juana, la métisse, ma
préférée. Mais pourquoi, elle n'a pas écrasé ? Itoe lui dit :
— Je te laisse le choix, c'est
moi qui te fouette ou Maître Seiba.
Là elle fit ce qu'il faut : elle
se met à genoux et joint les mains en disant :
— Vous, Mademoiselle, s'il
vous plaît...
Itoe prend une chaise d'une
table inoccupée et lui dit :
— Couche-toi là-dessus.
Quand c'est fait, elle relève
la jupe d'uniforme. Comme nous, Juana n'a pas de sous-vêtement. Elle a de
belles fesses bombées, c'est la seule qui n'a pas bénéficié d'une
"augmentation", ce n'était pas nécessaire. On a toutes des fesses qui
ressemblent aux siennes. Itoe lève sa baguette en disant :
— Tu comptes.
Elle fait siffler la baguette
en l'air, mais sans frapper. Juana crispe ses fesses. La baguette siffle et le
bois souple vient mordre les fesses de Juana... Une marque rouge apparaît d’une
hanche à l’autre.
— Aaaaïïïïeee ! Un, merci
Mademoiselle.
C’est ce qu'on doit dire quand
on est frappées... Itoe attend quelques secondes, pour qu’on apprécie bien la
douleur.
— Aaaaïïïïeee ! Deux, merci
Mademoiselle.
La baguette a frappé la base
de ses fesses, Juana a fait un petit bond en avant sur la chaise. Elle a droit
à un sec :
— En position !
— Aaaaïïïïeee ! Trois, merci
Mademoiselle.
Sur le haut de ses fesses...
Juana s’aplatit un peu mais reprend tout de suite "la position".
— Aaaaïïïïeee ! Quatre, merci
Mademoiselle.
C’est le haut des cuisses.
Juana se met à pleurer. Mademoiselle Itoe frappe nettement plus fort que
lorsqu'elle s’en prend à nos mollets ou à nos cuisses. Elle ne blesse pas mais
je vois quand même que les marques apparaissent un peu en relief.
— Aaaaïïïïeee ! Cinq, merci
Mademoiselle.
Celui-là, c’est sur les
mollets...
— Aaaaïïïïeee ! Six, merci
Mademoiselle.
— AAAÏÏÏÏEEEEEE ! Sept,
merciiii Mademoiselle.
— AAAÏÏÏÏEEEEEE ! ! Merci
Mademoiselle.
À nouveau, les cuisses.
— AAAÏÏÏÏEEEEEE ! Neuf, merci
Mademoiselle.
Là, Itoe a frappé sur une
marque déjà existante.
— AAAÏÏÏÏEEEEEE ! Dix, merci
Mademoiselle.
Itoe pose la main sur les
fesses qu'elle vient de fouetter en demandant :
— Ça fait mal ?
— Ouiiiii Mademoiselle.
— Tu vas encore être
insolente ??
— Non, non ! Je vous jure
Mademoiselle !
Itoe lui caresse les fesses.
Elle lui demande :
— Tu connais la suite ?
— Oui Mademoiselle.
Juana se relève péniblement et
va se mettre à genoux près de la femme qui l'a fait fouetter. La femme la
laisse pendant un moment sans s'occuper d'elle, puis elle lui demande :
— Tu as quelque chose à me
dire ?
— Pardon pour mon insolence
Madame. Ça n’arrivera plus. Et merci de m’avoir donné cette leçon.
La femme répond :
— C’est bien. Reprends ton
service.
Les yeux et les fesses rouges,
Juana recommence à servir la dame et ses amies.
La pauvre... même si elle a
fait la conne. Au passage, je lui serre la main pour la réconforter. Quand tout
le monde a quitté le restaurant, on doit tout mettre en place pour le soir. On
doit aussi servir des boissons dans les chambres et sur la grande terrasse.
Tout se met en place dans le
château, on voit arriver une vingtaine d'esclaves nues, qui n'ont pas la marque
du Prince sur les fesses ni le tatouage dans le cou. À l'odeur, je dirais
qu'elles viennent de la ferme. Je reconnais aussi la signature des jeunes sur
leurs jambes et leurs fesses. Il y a un nouveau chef des esclaves qui leur dit
ce qu'elles ont à faire.
***
Au soir du sixième jour, je
m'approche de la table des Thaïs et une jolie Japonaise crie :
— Aïe ! Vous venez de
m'écraser le pied !
C'est absolument faux, mais je
me plie en deux en disant :
— Mille fois pardon, Madame,
je...
Elle crie à Itoe :
— Vous ! Fouettez cette
fille !
— Certainement, Mademoiselle.
C'est vraiment injuste, mais
qu'est-ce qui n'est pas injuste ici ? Itoe va chercher un fouet à trois
lanières. Elle me montre une chaise. Je remonte ma jupe d'uniforme et je me
couche sur cette chaise, comme l’une de nous doit le faire à chaque
repas. Ça fait un moment que je n'ai pas été fouettée et je connais le tarif,
c'est 10 coups de badine ou de fouet. La garce qui a menti dit à Itoe :
— Je m'appelle Mademoiselle
Kagerou.
Itoe me donne une claque sur
les fesses en disant :
— Tu as compris Boy-ra ?
— Oui Mademoiselle.
Le fouet siffle, j'essaye de
rentrer dans la chaise. Il claque sur mes fesses. Je crie :
— Aaaïïïee... Un, merci
Mademoiselle Kagerou.
Des invités rient bêtement !
Neuf fois, les lanières du
fouet claquent encore sur mes fesses et je remercie la garce de salope de
menteuse de...
— Aïïïeeee. Dix, merci
Mademoiselle Kagerou.
Mon cul et le haut de mes
cuisses sont en feu. Je vais me mettre à genoux près de cette sale garce. Elle
fait signe d'approcher encore plus. Arrivée à côté d'elle, je lui dis :
— Merci pour la punition mademoiselle
je l'ai méritée et je...
Elle interrompt mon stupide
petit compliment et elle me souffle son haleine de saké dans la figure en
disant :
— On sait toutes les deux que
tu ne m'as jamais marché sur le pied, hein ?
— ... Euh, je... j'ai cru
que... sans m'en rendre compte, je....
— Ne mens pas.
— Je... crois que vous aviez
envie de me faire souffrir, Mademoiselle.
— Donc tu as menti !
— On nous a enseigné à dire ce
qu'on souhaite que nous disions, Mademoiselle.
— Pas mal répondu Boy-ra.
— Merci Mademoiselle.
— Mets-toi debout.
Je me relève. Elle passe la
main sous ma jupe et caresse mes fesses en demandant :
— Tu crois que c'est suffisant
comme fessée ?
— Je ne sais pas Mademoiselle,
c'est vous qui décidez. Si vous pensez que ce n'est pas suffisant, je me
remettrai aussitôt en position.
La fille dit aux Thaïs :
— Intéressant.
Thaï n° 2 répond :
— Tu vois, je te l'avais dit,
l'Américaine et elle ne sont pas connes.
— Oui, on va envisager
différentes choses pour elle.
Je ne comprends rien à ce
qu'elles racontent, j'attends les yeux baissés, jusqu'à ce qu'on me dise :
— Reprend ton service Boy-ra.
— Merci Mademoiselle.
C'est au tour de Juana de me
serrer le bras au passage.
L'après-midi, on a diverses
corvées à effectuer, mais rien à voir avec les travaux durs que font une nuée
d'esclaves. Ce sont des filles de races diverses, mais il n'y a pas de
Japonaises...
Après avoir servi le repas du
soir, on va manger dans la grande cuisine. Un garde explique à Jill, notre
chef, où se trouve notre nouvelle chambre.
Oh ! On a des lits, étroits,
certes, mais ce n'est plus des matelas posés par terre. Juana et moi on dort
dans le même lit. C'est à son tour de me consoler, j'ai toujours mal aux fesses
et aux cuisses...
***
Le lendemain, nos uniformes
ont disparu. Une fille donne l’explication :
— Des esclaves sont venues les
chercher ce matin très tôt.
On va déjeuner, nues... Comme
je m'étais déjà habituée à l'uniforme, je suis gênée d'être toute nue en
public. Après le petit déjeuner, un garde nous dit :
— Allez attendre dans le grand
hall. On viendra vous chercher.
Il y a des nouvelles servantes
pour servir les invités... On attend une dizaine de minutes en se demandant à
quelle sauce on va être mangées. Une Japonaise en kimono blanc sort d'un
ascenseur, accompagnée de deux filles plus jeunes.
Elle vient devant nous, on
s'incline toutes à 45°, mais elle désigne le sol de l'index. On s'agenouille
puis on met le nez sur le sol. Elle nous dit :
— Bonjour Mesdemoiselles,
relevez-vous.
On se redresse, mais en
restant à genoux. Elle ajoute :
— Je suis Madame Hanaé. Je
vais vous transformer en filles appétissantes, mais d'abord...
Elle plisse le nez...
— Il va falloir vous laver,
d'urgence
On ne demande pas mieux, parce
qu'en tant que servantes, on n'avait droit qu'à une douche par semaine. Il
paraît que c'était comme ça en Angleterre au 19e siècle et encore, elles
devaient se laver dans une grande bassine. J'ai vu ça dans un vieux feuilleton.
Il y a plein de nouveautés,
comme une petite salle avec six douches. On se lave soigneusement, partout,
partout. On doit se frotter la plante des pieds avec une brosse dure. On se
lave les cheveux aussi. L'ensemble fait un peu colonie de vacances. D'accord,
dans les vraies colonies de vacances, on n'est pas fouetté.
Quand on est propres et essuyées avec des grandes serviettes, on va dans une autre pièce, qui porte un écriteau "soins du corps". Il y a des lits comme dans un salon de massage et des fauteuils coiffeurs devant des miroirs.
Madame Hanaé et ses deux
assistantes nous font coucher sur les lits pour nous épiler entièrement. Elles
nous laissent juste, les cheveux, les cils et les sourcils. On pousse quelques
cris, surtout les brunes dont les poils ont de longues racines... Ensuite, on
s'assied dans les fauteuils et les filles nous font des manucures et des
pédicures. Quel bonheur, on s'occupe de nous pour nous embellir, pas pour nous
punir. Pour terminer, on est coiffées et maquillées. Les filles nous mettent un
peu de parfum, sous les seins et dans les plis du coude. Je reconnais l'odeur,
c’est celle des fleurs de lotus.
On ne se reconnaît plus, de
souillons, on est devenues des pin up ! D'autant plus que des filles nous
apportent des robes. Mais je n'irais quand même pas prendre le thé habillée comme
ça chez le roi d'Angleterre. D'abord parce que je n'ai aucune envie de le
rencontrer, ensuite parce que ce sont des robes avec lesquelles on est plus
nues que nues ! Elles ont l'air décentes, mais elles sont complètement
transparentes. Le tissu léger est clair, parsemé des grandes fleurs rose pâle.
Une autre caractéristique, c'est qu'elles s'envolent au moindre souffle d'air.
Vous imaginez la tête du roi
d'Angleterre, si j'allais prendre le thé dans cette tenue ? Par contre, son
frère serait peut-être d'accord...
Madame Hanaé vient nous
examiner. Elle nous renifle un peu et examine nos mains et nos pieds, avant de
nous dire :
— Demain matin, on parlera de
sexe et l'après-midi, vous accueillerez les visiteurs et vous ferez tout ce
qu'ils souhaitent.
OK, on remplace les geishas.
Elle ajoute :
— Maintenant que vous êtes
propres, vous pouvez aller dans la salle à manger. Soyez toutes là à 8 heures.
Vous commencerez par saluer les demoiselles émissaires du Prince.
Alors là, on est sur le cul
qui est tout propre et même parfumé ! Jill lui demande :
— Madame, s'il vous plaît...
— Oui ?
— En attendant, il y a un
endroit où on peut aller ?
— Faites un tour dans le parc.
Mais prévenez d'abord les gardes.
Elle quitte la pièce. Nous, on
est ravies d'avoir un peu de liberté même si on a toujours la trouille d’avoir
affaire aux gardes.
À suivre
Bruce Morgan a
illustré les 5 tomes de "Mia sans dessous" et les 2 tomes de
"Samia, fille du voyage."
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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