20 - Camera cachée.
Le lendemain matin, je suis
réveillée par une voix d'homme :
— Qu'est-ce que tu fais là,
toi ?
Ouch ! C'est Monsieur Frank,
qui me regarde. Je réponds :
— C'est Monsieur Westraub qui
m'a dit de venir dans votre chambre, Monsieur, et il me fait peur...
Il rit, avant de me faire
remarquer :
— Tu as fait connaissance avec
sa sandale ?
— Ouiiiii Monsieur.
— Il est spécial... mais aussi
très efficace. Il est à la tête de plusieurs chaînes de télévision et il est
très fort sur le Net.
Il s'adresse à la jolie Black
:
— Tu as bien fait de la
laisser dormir ici... On va partir avec elle.
— Je pars avec vous,
Monsieur ?
— Oui... Tu vas faire de la
télé et tu seras au service de Mademoiselle Latissa. Ça te convient, Lati ?
La Black s'étire et bâille. De
profil, elle a un nez très court et sa belle bouche dépasse le bout de son
nez... Et puis, elle a un corps superbe. Elle répond :
— Mouais... Elle a un beau cul
et puis elle a l'air de filer droit. Tu as la gaule, Frank ?
— Comme tous les matins, ma
belle.
— Bon... Viens me lécher,
petite servante.
Je vais vite sur le lit et je
pose ma bouche sur son sexe, tandis que Frank se met à genoux derrière moi. La
journée commence fort ! Il caresse ma fente avec son sexe. Latissa me plaît,
c'est vrai, mais elle aurait pris une douche, ce serait encore mieux. Je la
lèche, tandis que Frank fait comme chez lui : il entre et va et vient en moi.
Il me baise à grands coups de reins. En même temps, je lèche soigneusement la
chatte de ma nouvelle maîtresse.
Il n'y a pas de sandale ici, c'est déjà ça... Je m'habitue à son odeur et à son goût un peu fort. Elle a baisé hier soir et elle aurait besoin d'un petit débarbouillage. Je sens qu'elle apprécie ma langue et elle dit même :
— Elle fait ça bien... Elle me
léchera tous les matins, plus besoin de me laver la chatte.
Ça fait rire Frank... Bien
sûr, je suis victime de mon tempérament, le nez dans une chatte, un sexe
d’homme dans la mienne, je jouis... Ouch ! C'est fort... Je suis bien dressée,
je continue à lécher la chatte de Latissa qui me dit :
— Une servante qui jouit avant
ses maîtres et sans demander l'autorisation, c'est normal, ça ?
Ouch ! Elle est fâchée ? Non,
heureusement, elle caresse ma tête de son pied nu. Frank grogne un peu derrière
moi, il accélère le rythme... Oui, mais... j'en peux rien, je jouis à nouveau.
J'essaie que ça ne se voie pas, mais Frank doit sentir les spasmes de mon vagin
autour de son sexe, car il dit :
— Elle jouit à nouveau, la
petite cochonne... et moi aussi... aaahhhhhh, ouiiiiii...
Ça ne m'empêche pas de
continuer à lécher Latissa. Frank lui dit :
— Tu as gagné Lati, comme
toujours... Laisse-toi aller.
Elle me dit :
— Mets deux doigts dans mon vagin
et lèche plus vite... Allez, travaille ! Tu veux que j'aille chercher la
sandale ?
Ça, c'est magique, je la baise
avec les doigts tout en la léchant à toute allure ! Enfin, elle jouit et
mouille bien mon visage. Ouf !
Bon, ça, c'est fait. Frank est
dans la salle de bain, Latissa le rejoint. J'entends le bruit de la douche....
Quand ils en sortent, Frank me dit :
— À ton tour
Je vais à la toilette, puis je
me lave. Quand je reviens dans la chambre, ils sont habillés. Latissa me dit :
— Mets ces vêtements.
Il s'agit d'une jupe noire,
d'un chemisier blanc et de chaussures noires. Ce n'est pas un uniforme, mais ça
fait quand même très "bonne". Ils vont saluer le Prince, les Thaïs et
Mitsuko. Ils mangent à sa table. Frank me montre une petite table, je vais vite
m'y installer. Mr W n'est pas encore descendu, merci Seigneur.
Il y a un panier avec des
croissants et puis du beurre et de la confiture. Une servante vient m'apporter
du café. Ça fait plaisir d'être servie. Quand Frank et Latissa ont déjeuné, ils
saluent à nouveau le Prince, puis ils me font signe de les suivre. On va dans
le jardin vers la voiture. C'est le chauffeur de Mitsuko qui est au volant. Il
descend pour leur ouvrir les portières. Quand ils sont assis, je vais à côté du
chauffeur. Et mes bagages ? Ah oui, c'est vrai : je n'en ai pas, car je n'ai
rien...
Mitsuko et Mya-Tao auraient pu
me dire au revoir, soi-disant qu'on va former un groupe... Ce sont des
conneries, tout ça. Ah non ! Elles sortent toutes les deux de la maison et se
dirigent vers nous. Elle ouvre de la portière et elle me dit :
— Sors.
Je descends de voiture, elle
s'éloigne un peu, puis elle me demande :
— Tu pars sans me dire au
revoir ?
— Mais je n'ai pas osé, je...
Je me mets à pleurer... Elle
me prend dans ses bras ! C'est la première fois qu'elle a un geste un peu
attentionné. Elle me dit :
— La télé, c'est pour te faire
connaître. Mya-Tao et moi, on va en faire aussi et dans un mois, on chante
ensemble.
Je prends sa main et je
l'embrasse. Elle rit car j'ai mouillé sa main et elle me dit :
— Allez, file et fait ce que
Frank te dit.
— Oui, au revoir Mademoiselles
et au revoir Mademoiselle Mya-Tao.
— Bonne chance. On sera
bientôt les nouvelles "idols".
Je remonte en voiture, je me
sens un tout petit peu mieux. Le chauffeur démarre. Frank et Latissa
discutent... On roule un moment et Frank me demande :
— Tu n'as pas envie d'aller
passer quelques jours chez Monsieur W ?
— Oh non, Monsieur...
— Alors un bon conseil,
n'essaie pas de t'évader. On te retrouverait rapidement et tu n'aimerais pas la
punition.
— Je n'essaierai pas,
Monsieur.
On roule, le mont Fuji est à
notre droite et je vois un panneau sur lequel il est écrit :
熱水泉 c'est-à-dire "sources chaudes". Je me retourne vers le
couple et Latissa me dit :
— Oui, c'est là qu'on va faire
ta première camera cachée.
— Oh, c'est super
Mademoiselle ! Je pourrai me baigner ?
— Bien sûr.
L'hôtel n'a qu'un étage et il
est tout en longueur, pour se fondre dans le paysage. Le chauffeur descend les
bagages du coffre et on entre. D'abord Latissa et Frank, puis moi avec deux
grosses valises. La réceptionniste le reconnaît et appelle un des directeurs.
Ils se saluent et discutent de l'émission. Ensuite, un employé leur montre la
chambre au premier étage. La terrasse surplombe les sources chaudes et les
bassins parsemés de gros rochers et de plantes... Un groupe de Japonais se
trouve dans l'eau, presque immobile, on dirait qu'ils méditent.
Je suis un peu déboussolée par
tout ce qui vient de se passer, je vais vraiment jouer dans une émission de
télé ?
Dans la chambre il y a un
grand lit pour eux et un petit pour moi, c'est mieux qu'un divan ou un matelas
sur le sol. Le soir, je fais un nouveau bond dans l'échelle sociale, car je
mange au restaurant avec eux... Frank commande pour moi, mais ça, c'est un
détail. Ils parlent du tournage de demain. Je suis fatiguée, j'écoute
distraitement. Je sais bien que je suis concernée, enfin, je pense, mais tant
pis, on verra.... Tout est tellement bizarre. Je m'attends à voir arriver Alice
courant derrière un gros lapin avec une montre...
***
Le lendemain matin, je suis
réveillée par Latissa, qui me dit :
— Cécile, viens me lécher.
— Oui Mademoiselle.
Je me glisse entre ses jambes
et je fais sa petite toilette, tandis qu’elle discute avec Frank. Elle jouit
rapidement, ce matin :
Je passe à la salle de bains,
mais je n'ai pas le temps de me doucher, que Frank me dit :
— Rapplique, on va déjeuner.
Je termine vite de me laver
les dents avec une brosse fournie par l'hôtel... Je m'habille rapidement.
Ici le petit déjeuner est
typiquement japonais : riz, soupe miso, légumes marinés et du poisson séché.
C'est bon, mais je préférerais des croissants et des pains au chocolat. Je
réussis quand même à avoir du café. Quand on a fini, Frank m’annonce :
— Aujourd'hui, tu tournes. Ce
ne sera pas follement original, mais c'est surtout pour voir ce que tu donnes à
l'image et comment tu te comportes. Tu vas aller dans un des bassins réservés
aux hommes et tu improvises.
Il se tourne vers Latissa qui
poursuit :
— Tu es une servante et ta
maîtresse t'a autorisée à prendre un bain. Mais pas avec elle, bien sûr. Donc
tu as décidé d'aller chez les hommes...
Et... ? J'attends la suite,
mais on dirait qu'il n'y en a pas.
J'aurais une dizaine de
questions à lui poser, mais... on verra. C'est Frank qui reprend la parole :
— Va au vestiaire des femmes,
déshabille-toi. Tu mettras une serviette autour de toi, ensuite tu sors par la
porte sur laquelle il est marqué "réservé aux hommes". Arrivée sur la
terrasse, tu enlèves la serviette, tu la laisses là et tu descends lentement.
Vas-y !
Je me lève et je les salue. Il
ajoute :
— Encore une chose. Le jeu
consiste pour toi à comprendre ce qu'on veut et à improviser. En fait, tu as
l'air conne, mais je ne pense pas que tu le sois.
Improviser ? Je le regarde les
yeux ronds, la bouche entr'ouverte et là, il me décoche la dernière flèche :
— Si tu te plantes, Mr W sera
ravi de te revoir.
Après ce coup bas, il se
rassoit. Bon... je suis à la lettre ce qu'ils m'ont dit. Je me retrouve bientôt
nue sur la terrasse de bois. Je regarde le grand bassin dans lequel se trouve
une vingtaine d'hommes de 18 à 78 ans. À part deux Occidentaux, ce sont tous
des Japonais. L'un deux m'aperçoit et dit :
— Une apparition, les gars.
Ils regardent tous, un autre
homme me dit :
— Viens vite nous rejoindre,
petite, tu vas prendre froid.
Je descends lentement
l'escalier en ondulant un peu des hanches. Genre Marilyn, vous voyez ?
J'arrive dans l'eau... mmhhhh, elle est chaude, c'est agréable. Contrairement à ce que pourrait laisser croire mon ancien nom de Boy-ra (chaudière), mes fesses ne font pas de vapeur en entrant dans l'eau. Les hommes m'entourent. Je leur explique :
— Mes patrons m'ont dit de venir ici, car ils ne veulent pas que leur servante
soit dans le même bassin qu'eux.
Les hommes sont ravis, ils ne pensent plus à méditer, ils ne font plus
"oommm" mais "mmmm" tout court ! Un jeune homme m'embrasse
tandis que des mains vont de mes seins à mes fesses. Un costaud dit :
— Il y en aura pour tout le monde. Je commence, faites une file derrière moi et
n'enculez pas celui qui vous précède.
Tout le monde rit, y compris moi, pour une fois. Il me dit :
— Agrippe-toi au muret et offre-moi tes fesses.
Il sait parler aux filles, le gars. Dès que je suis en position, il s'enfonce
dans ma chatte. Aïe ! C'est pas que je sois redevenue pucelle, c'est que ça ne
glisse pas bien dans l'eau ! Tout en me baisant, il dit :
— Cinq minutes chacun, les gars...
Tout ça doit l'exciter parce qu'il n'arrive pas aux cinq minutes. Il est
aussitôt remplacé par un autre. Là, ça glisse mieux, malgré l'eau. Ensuite,
comment dire, ils me baisent tous, sauf deux qui restent fidèles à leurs femmes
et deux gays. Pas la peine de le cacher, je jouis deux ou trois fois. Disons
trois fois. Quand la bite du dernier fouille mon vagin, on entend :
— Arrêtez ça immédiatement !
A suivre
Bruce Morgan a
illustré les 5 tomes de "Mia sans dessous" et les 2 tomes de
"Samia, fille du voyage."
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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