21 - Des gays Nippons.
On tourne tous la tête vers lui :
c'est un policier ! Mon baiseur débande et sort de moi, mine de rien. Le
policier poursuit :
— D'abord, il est interdit
d'avoir des relations sexuelles dans les bassins, c'est tout à fait
antihygiénique... Ensuite, toi...
Il me montre du doigt :
— Tu parles japonais ?
— Ben, oui...
— Alors tu as lu "réservé
aux hommes" ?
— Mes patrons m'ont dit de
venir ici. C'est ce que j'ai fait. Si vous alliez plutôt vous occuper de la
circulation à Tokyo, c'est le bordel, là-bas !
Les hommes, toujours
courageux, s'éloignent de moi, genre "on ne connaît pas cette
personne." Quelle bande de bâtards ! Le policier crie :
— Sale gamine insolente ! Si
je dois venir te chercher, tu passeras la nuit en cellule !
Un des hommes me dit :
— Tu ferais mieux d'y aller.
Je les regarde... Personne
pour me défendre. Je sors du bassin et remonte l'escalier. Dès que je suis
proche de lui, le policier – qui est grand et costaud – me prend sous son bras,
comme on prenait les gamines au siècle passé pour les fesser. Moi, je suis une
femme, mais je me retrouve sous son bras les fesses en l'air, la tête en bas.
Sa large main atterrit sur mes fesses mouillées avec un bruit de pétard...
mouillé. Je pousse des cris tandis que les claques pleuvent sur mes fesses. Dans
le bassin, les hommes rient et l'encouragent ! J'ai dit bâtards ? J'avais
raison. Honnêtement, je dois reconnaître que ses gifles claquent bien sur mes
fesses, mais qu'il ne frappe pas trop fort. Après quelques dizaines de claques,
il me remet sur mes pieds et il me traîne derrière lui en me tirant par
l'oreille.
Dès qu'on se retrouve dans le vestiaire, il me lâche. Je suis là, toute bête et toute nue, les fesses en feu et douloureuses. Je me frotte l'oreille qu'il a pincée. Frank et Latissa arrivent... Il me dit :
— C'était bien.
Latissa ajoute :
— On remet ça, cet après-midi.
Quoi ?!! Je réponds :
— Avec une fessée ?
— Une fessée, ça ? Tu te fous
de nous ? Cet après-midi, on ne verra plus rien. Sois dans le vestiaire à 14 h
45. Si tu as faim ou soif, fais-le mettre sur la note.
Je la regarde, attendant
l'ordre suivant... Il n'y en a pas. Bon, je me rhabille et je sors de la pièce.
Elle a beau dire, je sens bien mes fesses ! Si c'était les siennes, je dirais
aussi : tu appelles ça une fessée ? Je vais au bar, il y a déjà pas mal de gens
qui prennent l'apéritif. J'ai envie de boire quelque chose de fort. On dit
"A Rome, fais comme les Romains", alors, je commande un saké. Le
barman répond :
— Non pas d'alcool pour toi.
Tu veux une limonade ?
— Vous ne servez pas
d'alcool ?
— Si, mais pas à toi.
Les hommes qui boivent un verre
au bar me regardent en souriant. Un Japonais me dit :
— T'as pas l'âge, petite.
— J'ai 19 ans...
— Il faut avoir 21 ans.
Ils rient tous... Bon, ils se
foutent de moi. Je vais m'asseoir à une petite table et quand la serveuse me
demande ce que je veux. Je réponds :
— Je voudrais une grande glace
avec de la chantilly et du chocolat.
— Non, pas de glaces pour toi.
Tu veux une limonade ?
Ils se foutent de moi !! Il y
a des caméras ? Une jolie blonde, qui est assise à une table avec un jeune
homme, me dit :
— Viens t'asseoir avec nous.
Je vais vers elle, ils vont me
faire une autre blague ? Elle m’explique :
— Nous travaillons pour
Monsieur Frank. Il ne veut pas que tu boives de l'alcool avant le tournage.
— Ah, c’est ça.
Je m'assois près d'elle en
grimaçant un peu à cause de la fessée soi-disant "petite". La fille
est sympa, je m'accroche à elle comme une moule à son rocher... Non, ce n'est
pas joli, plutôt comme un liseron à un buisson de jasmin. Elle me dit :
— Je m'appelle Jill et lui,
c'est Mark. On va faire tous tes tournages.
— Vous avez vu la vidéo dans
le bassin ?
— Bien sûr, puisqu’on s'occupe
de la technique. Tu donnes très bien à l'image et ton cul est super.
Je rougis bêtement et réponds
:
— Merci, c'est gentil. On ne
me dit jamais rien, je ne sais même pas où aller.
Jill est jolie et elle a
l'air... énergique. Elle m’annonce :
— Tu ne dois tourner une autre
scène qu'à 3 heures.
— Oui, c'est ce qu'on m'a
dit. Vous croyez qu'ils se foutaient de moi, pour la glace ?
— Je pense bien. Tout le monde
sait que tu es, disons... une servante. De toute façon, mange plutôt une glace
après le tournage. Tu veux un sandwich ?
— Oh oui, volontiers !
Elle commande des sandwichs et
des bières, même pour moi. On mange, ils sont sympas.... J'essaie de parler des
scènes qu'on va tourner, mais Mark, le garçon, me dit :
— Mr Frank veut que tu aies la
surprise, c'est plus naturel.
À 2 h 50, Jill m'accompagne
dans le vestiaire. Je me déshabille. En regardant mes fesses, elle dit :
— Plus de traces, tant mieux,
sinon on aurait dû les maquiller. Elles ont juste bonne mine.
— Vous êtes maquilleuse aussi
?
— Maquilleuse, habilleuse,
technicienne...
— Vous connaissez Mr W ?
— Quelle est la formule ? Ah
oui, une fille qui a un koï sur la fesse ne doit pas être trop curieuse.
— Pardon...
Je mets une serviette autour
de moi et je pousse à nouveau la porte sur laquelle il est écrit "réservé
aux hommes". Arrivée sur la plateforme en bois, j'enlève la serviette et
je descends l'escalier, lentement. Les hommes me remarquent, mais contrairement
à ce matin, ils n'ont pas l'air emballés. Un jeune homme avec une crinière de
cheveux noirs et des faux cils me dit :
— C'est réservé aux hommes
ici, va t'en vite.
Ce sont des gays ! Il y a même
le policier de ce matin, pas en uniforme mais nu. Je répète la même chose que
ce matin :
— Mes patrons ne veulent pas
que je me baigne avec eux. Ils m'ont dit de venir ici.
Un costaud avec des tatouages
vient vers moi. Au Japon, les tatouages sont très mal vus et réservés aux
yakuzas et peut-être à certains gays. Il me dit :
— On ne veut pas de toi ici,
déguerpis !
Je prends mon air de gamine
butée et réponds :
— Z'avez qu'à pas me
regarder !
Un joli Japonais blond dit :
— Si cette femelle reste ici,
je m'en vais.
Quelques-uns répondent : « Moi
aussi ». Le costaud aux tatouages me regarde. Normalement, je filerais à toute
allure, mais là, je m'assois dans le bassin en demandant :
— Vous ne me voyez plus, c'est
bon comme ça, non ?
Je sais ce qui va arriver, je
serre déjà les fesses d'appréhension. Le costaud aux tatouages fonce sur moi,
il me sort de l'eau et s'assoit sur le bord du bassin. Je crie... et je me
retrouve en travers de ses cuisses. Et bien sûr, sa main mouillée claque mes
fesses mouillées. Aïe !!
Il me fesse en me grondant :
— Sale gamine....
— Aïe !
— Tu vas obéir !
— Aïe... ouiiiii !
— On ne veut pas de femmes,
ici
— Aïe... pardon...
Après une dizaine de claques,
il me remet dans l'eau... J’en sors à toute vitesse sous les cris et les
sifflets... J'entre dans le vestiaire, Jill n'est pas là. À sa place, il
y a une jolie brune qui me dit :
— C'était pas mal.
Ils sont combien dans l'équipe
? Ou alors ça change tout le temps. Je frotte mes fesses d'une main et je
réponds :
— Merci Mademoiselle. Il a
frappé fort.
Elle hausse les épaules.
J'ajoute :
— Vous travaillez aussi pour
Monsieur Frank ?
— Je m'occupe de la
production.
— Et... euh... Mademoiselle
Jill ?
— C'est pas tes affaires. Je
vais tester ces fameux bassins. Viens avec moi.
— C'est que j'ai les fesses
toutes rouges.
— Discute ce que je dis encore
une fois et tu auras vraiment les fesses écarlates.
— Pardon...
Elle rigole et se déshabille.
J'oublie un peu mes fesses pour la regarder. Elle est musclée avec de beaux
seins fermes et des fesses bombées. Elle me demande :
— Je te plais ?
— Oui, Mademoiselle, vous êtes
très belle.
Elle siffle et un petit
appareil sort de son sac et se déplie. Oh ! C'est un petit drone qu'elle dirige
au moyen de son téléphone.
Il s'arrête à un mètre de nous à la hauteur de nos visages.
A suivre.
Bruce Morgan a
illustré les 5 tomes de "Mia sans dessous" et les 2 tomes de
"Samia, fille du voyage."
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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