24 - Bassin VIP.
Mr W. s'adresse à Yoake :
— J'espère que tu punis les
filles.
— Oui, ce matin, elles ont
passé un bon moment nues et à genoux sur la terrasse, les bras dans la nuque.
Genre Guantanamo.
— Parfait, j'adore... Je me
souviens quand mon cher papa punissait mes sœurs et ma mère.... Moi, je
poussais sur leurs épaules et...
Ce psychopathe essuie une
larme en disant ça, puis il lui demande :
— Tu te fais au moins lécher
la chatte ou le trou du cul ?
— Non, vous me connaissez, Mr
W... Vous savez que je n'aime pas le sexe, sauf avec vous.
Nouveau rire de dingue, puis :
— Qu'est-ce que tu veux, sœur
Yoake ?
— Continuer les tournages avec
les deux filles. Si la première a les fesses rouges, l'autre joue la même scène
avec des fesses fraîches. Je voudrais aussi tourner une séquence sur le mont
Fuji avant d'aller à Tokyo.
— Accordé... J'ai vu ton
travail et ça me plait. Tu as carte blanche.
— Merci beaucoup Mr W. Je vous
embrasse.
Il raccroche. Elle pousse un
gros soupir... puis elle dit à Nadia :
— Voilà, ça c'est fait ! Tu as
compris Nadia ? Tu ne t'occupes plus de la technique, tu tourneras les vidéos.
— Oui, Mademoiselle.
Elle se tourne vers Irving et
lui demande :
— Un jour de repérage et un
jour d'installation, ça te semble suffisant ?
— Oui... mais, il faudrait
trois hommes en plus.
— Parfait, je demande au
Prince. Il ne faut pas que les filles gambadent dans vos jambes, elles vont
rester ici.
Elle se tourne vers nous :
— Vous allez rester deux ou
trois jours ici. Allez vous présenter à Madame Ishida.
Je lui demande :
— Elle se trouve où,
Mademoi...
Nadia me coupe :
— On y va Mademoiselle, bon
séjour à vous et à l'équipe.
On salue et on sort. Dans le
couloir, elle me dit :
— Tu dois toujours obéir, sans
demander d'explications. Tu commences à la connaître, non ?
— Oui, pardon.
On demande à la fille de la
réception et elle nous indique le bureau de Madame Ischida.
On arrive devant une petite
pièce, dont le porte est ouverte. Madame Ischida est une grosse femme d'une
quarantaine d'années. Les chefs sont souvent gros au Japon. On la salue et Nadia lui dit :
— C'est Mademoiselle Yoake qui
nous envoie.
— C'est vous qui venez du
château ?
— Oui Madame.
— Montrez-moi votre marque.
On se tourne et on baisse nos
jeans pour montrer le poisson sur nos fesses. Elle nous dit :
— Vous êtes ici pour deux
jours et je dois vous occuper... Alors, vous savez nettoyer, servir à table et
plaire sexuellement... c'est ça ?
On répond :
— Oui Madame....
Elle réfléchit un instant
avant de nous dire :
— Vous allez travailler au
bassin VIP. D'abord pour nettoyer et ensuite vous vous occuperez des clients.
Suivez-moi.
On prend plusieurs couloirs et
on finit par arriver dans un grand vestiaire. Il y a même un bar, des tables et
des chaises. Deux filles sont assises sur les genoux de deux hommes âgés et
deux autres sucent des hommes plus jeunes. Assise à une table, une fille boit
un thé tout en lisant un magazine. Quand elle voit arriver Madame Ischida, elle
se lève et se plie en deux pour la saluer. Elle lui dit :
— J'attendais que des filles
soient libres pour les faire nettoyer...
La fille n'a pas l'air à
l'aise. C'est une jolie Japonaise d'une vingtaine d'années, nue comme les
autres filles. Elles sont tatouées et on sait ce que ça signifie. Madame
Ischida s'assied et lui dit :
— On attend des filles
supplémentaires pour la fin de la semaine, mais il faut que tout soit
impeccablement nettoyé, ici et dehors.
— Ce sera ma priorité, Madame.
Je ne vous ai jamais déçue, mais ce matin, c'est vrai que j'aurai dû commencer
à nettoyer moi-même.
— Une prochaine fois, fais-le
Hayaka... Bien... alors je voudrais que tu fasses travailler ces deux filles
pendant un ou deux jours. Elles nettoieront, puis elles seront à la disposition
des clients en fin d'après-midi. Ce sont des filles du Prince Koïzumi. Tu peux
les punir, mais ne laisse pas de marques visibles car elles vont tourner avec
Mademoiselle Yoake.
La fille a un grand sourire et
je remarque que ses incisives et ses canines sont très pointues, comme les
dents de Yoake. Elle me fait peur !
— Je m'en occuperai, Madame.
— Tu peux les mettre dans ton
lit si tu veux, mais pas de fouet.
Nouveau sourire de louve et
profond salut de la fille qui reconduit Madame Ischida jusqu'à la porte. Elle
revient vers nous en disant :
— Avoir des esclaves
occidentales, mon rêve ! Déshabillez-vous !
On enlève nos vêtements. Elle
nous examine, comme si elle allait nous acheter.
Elle tâte nos seins nos fesses. Un
homme lui dit :
— Je retiens ces deux filles
pour 17 heures.
— Elles seront à vous,
Monsieur Hiro. Bien... vous deux, suivez-moi.
Elle nous montre un placard où
se trouve du matériel de nettoyage. Seau savon, brosse, serpillières, savon.
Bien sûr, il n'y a pas brosse avec un long manche et pas de raclette, non plus.
Il faudra se mettre à genoux ou à quatre pattes pour nettoyer. Elle prend deux
robes-tabliers qui se boutonnent devant dans un panier de linge sale en disant
:
— Mettez ça !
Les uniformes sentent la sueur
et les produits de nettoyage, mais on n'est pas à ça près. Elle nous dit :
— Commencez par les w.c. et
les douches. Et que ce soit impeccable !
Il y a deux w.c. pour les
hommes et deux pour les femmes. Ils ne sont pas aussi sales qu'on pouvait le
craindre, mais il y a quand même des mecs qui ont réussi à pisser à côté. On
remplit des seaux, on met du savon et... on récure avec les brosses, on rince,
on sèche... On nettoie, quoi. Après les w.c. on passe aux douches : il y en a
quatre... On nettoie... mes genoux me font mal, ça me rappelle des mauvais
souvenirs de la ferme et du château.... Deux heures plus tard, tout
étincelle... quasiment. On va dans le grand vestiaire, sales et mouillées. De
nouveaux clients sont là, des hommes et des femmes, tous japonais. Les filles
qui travaillent trouvent très amusant de voir deux Occidentales faire le
travail qu'elles doivent sans doute faire à tour de rôle. Hayaka, la chef est
assise sur les cuisses d'un gros Japonais. Elle dit bien fort :
— Regardez mes nouvelles
servantes, elles sont Françaises. Ceux qui veulent peuvent vérifier avec moi si
elles ont bien travaillé.
Ils le veulent tous, filles et
clients. C'est pas du jeu, leur but est de trouver quelque chose qu'on a
oublié. Ils furètent partout. Bientôt, une fille crie :
— Venez voir ça, Mademoiselle
!
Tout le monde va voir. Dans un
coin de la douche, il y a une trace, sans doute de savon. Nadia étant plus
près d'elle, Hayaka lui demande :
— C'est quoi ça ?
— Je crois que c'est une
trace... de savon... Mademoiselle.
— Lèche !
Hayaka répète nettement plus
fort :
— LÈCHE !
Nadia ne discute pas et elle
lèche le résidu de savon en faisant la grimace, jusqu'à ce que le sol
étincelle. Tout le monde recommence à fouiner. Entre un banc et le mur, un
client trouve un préservatif utilisé. Il le donne à Hayaka qui me dit :
— À genoux devant moi et ouvre
la bouche.
J'obéis et à l'aide de deux
doigts, Hayaka presse le préservatif d'un bout à l'autre en faisant tomber du
sperme dans ma bouche.
Elle dit :
— Le prochain que vous aurez oublié, je vous le ferai avaler.
On a compris ! Nadia et moi, on continue à nettoyer, encore plus
soigneusement. Si on pouvait, on attraperait les bactéries une par une.
Les clients et les filles ont trouvé nos punitions très amusantes. J'ai même
peur qu'un client ne cache un préservatif quelque part. Ils s'amusent tous à
jeter des choses par terre, style mégots, bouts de papier. Ils crachent même
par terre. Qu'ils brûlent un jour en enfer !
On nettoie sans arrêt, à l’exception de dix minutes pour manger un bol de riz
et pour boire. Un peu avant 16 h Hayaka nous dit :
— Allez prendre une douche... Lavez-vous convenablement et vite !
C'est la fin du nettoyage, pour aujourd'hui. Enfin, c'est ce qu'on espère... On
va "vite" prendre une douche et on revient, les cheveux humides. Un
gros Japonais nous a retenues. Il nous montre ses cuisses épaisses, on s'assied
sur elles en se faisant face. Il nous dit :
— Je m'appelle Noguchi. J'ai trouvé cruel de se moquer de vous et de jeter des
choses par terre. Alors, pour compenser, on va aller dans le bassin, ensuite
nous irons manger et boire quelque chose.
Je réponds :
— Merci beaucoup, Monsieur, vous êtes un ange !
Il rit, puis il nous demande :
— Vous aimez le kasutera ?
— On adore, Monsieur.
Je ne sais pas ce que c'est mais Nadia a l'air de le savoir.
Monsieur Noguchi appelle une des filles qui vient aussitôt se plier en deux
devant lui. Il lui dit :
— Prépare-nous une table sur la petite terrasse pour trois personnes. On
prendra du saké et beaucoup de kasuteras.
— Certainement, Monsieur.
— On va faire un tour dans le bassin en attendant que la collation soit prête.
Il se lève et nous remet sur nos pieds. Non seulement il est très gros mais
aussi très grand. Il nous prend par la taille. On a l'air de deux gamines
entourant le père Noël, puisqu'il va nous faire des cadeaux : des cakes et du
saké. On entre dans le bassin, tout le monde le salue respectueusement. Un peu
comme s'il était le patron du Japon.
A suivre
Bruce Morgan a
illustré les 5 tomes de "Mia sans dessous" et les 2 tomes de
"Samia, fille du voyage."
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
très bandant
RépondreSupprimerMerci, ravie que ça te plaise...
Supprimer