Lizy - 1 Madras.


Ceci est une œuvre originale, toutes ressemblances avec des histoires ou personnages 
ne seraient que pure coïncidence.



Madras, été 1817.

Je m’appelle Élisabeth Lightfeather. Oui, c’est un curieux nom. Mon père m’a expliqué d’où il viendrait. Un de nos ancêtres était un grossiste en différents produits provenant des fermes, il achetait même les plumes des poulets pour « en faire de moelleux oreillers destinés aux riches ». 
Un jour, un fermier lui a apporté une série de ballots de plumes. Notre ancêtre les avait soupesés et pour deux d’entre eux, il aurait dit :
— No… light feather (plume légère).
C’est devenu son sobriquet et par la suite son patronyme. Est-ce vrai ? C’est en tout cas une jolie histoire. 
Un de mes oncles, coureur de jupons, m’a un jour dit :
— Toi, tu seras une fille légère. 
Ma mère l’avait mal pris, moi aussi, je suis une fille sérieuse, mais mon père lui a répondu :
— Notre fille épousera un noble.
Oui, c’est mon rêve, vivre dans un château dans les Cornouilles, d’où vient ma famille. Mes grands-parents ont émigré aux Indes et mon grand-père  est devenu un très important négociant représentant de la Compagnie Anglaise des Indes Orientales. Il est hélas décédé de la malaria et c’est mon père qui a pris sa place. Il exporte beaucoup de choses différentes en Angleterre. Surtout du thé et de la soie, mais aussi de l’indigo et du paprika.
Bien sûr, je rêve d’aller vivre en Angleterre… Je sais qu’il y a peu de soleil et qu’il pleut même beaucoup. En Inde du Sud, par contre, il y a beaucoup de soleil et il peut faire plus de 40° en été. Question pluie, on a la mousson de septembre à décembre. De plus, il y a des moustiques, des serpents venimeux et les Indiens nous détestent pour la plupart.
Je ne rêve pas que de l’Angleterre, je veux aussi un mari riche et noble, comme mon père l’a prédit. Pour ça, j’ai un argument imparable : ma beauté. C’est brutal, mais bon, qu’est-ce qui intéresse les hommes ? L’argent et les jolies femmes. Mes chances sont nettement multipliées par le fait que nous fréquentons des gens riches et des nobles. Nous habitons une grande maison dans une très belle propriété. 
J’ai eu un précepteur qui m’a appris le peu de choses qu’on enseigne aux jeunes filles : lire, écrire et un peu de calcul. Une gouvernante a essayé de m’apprendre à coudre, à cuisiner et d’autres travaux féminins. Mais quel besoin d’apprendre ça alors qu’on a quantités de servantes à notre service ? On dit « servantes » et « domestiques », mais en réalité, ce sont nos esclaves. Ce ne sont même pas des filles sans-castes qui ne peuvent toucher aucune boisson ou nourriture destinées à nos invités des hautes castes, mais des enfants de cultivateurs ou d’artisans que les familles pauvres vendent. Il y a des marchés pour mettre aux enchères. Mais ils sont discrets, parce qu’on n’a pas envie d’avoir des problèmes avec les militants pour l’abolition de l’esclavage. Quelle stupidité, surtout aux Indes où les sans-castes n’ont aucun droit. Dans certains pays d’Europe continentale, des idiots se mettent à faire campagne contre l’esclavage. Ce n’est pas le cas en Angleterre, heureusement, puisque depuis des siècles, nos troupes vont enlever des Irlandaises pour en faire nos servantes. Pour nos colonies, nous importons aussi des esclaves d’Afrique, comme tous les pays civilisés.
Ah oui, je viens d’avoir 18 ans… et dans un mois, il y aura un bal et ce sera mon entrée dans le monde. J’ai repris ce journal intime, qui ferme avec une petite clé pour parler de cette période. Il y a un personnage important dans cette maison c’est notre… gouvernante. Elle est anglaise et s’appelle Mrs Streng. Pour discipliner nos servantes Indiennes, elle est experte. Depuis petite, j’ai une servante personnelle et je pouvais même la faire fouetter par Mme Streng pour n’importe quelle raison ou par simple caprice. 
J’avoue que ces punitions me troublent beaucoup, ce qui me met un peu mal à l’aise. Notre Pasteur y assiste aussi et il a l’air très intéressé. Alors j’ai décidé d’avoir une conversation avec lui :
— Je voudrais parler d’un sujet un peu délicat, Monsieur le Pasteur.
— Je t’en prie Élisabeth, je serais ravi de te conseiller.
— Merci… Voilà… j’aime assister à ces punitions, mais ce n’est peut-être pas très... chrétien.
— Ma chère fille, on fouette les esclaves depuis des siècles en Inde. Comme on disait dans la Rome antique : « À Rome, fait comme les Romains ».
— Mais ils sont croyants…
Il réfléchi un moment, puis il répond :
— Tu as déjà vu leurs idoles ? Je pense que s’ils se conduisent bien, Dieu les considérera comme des hommes et des femmes presque comme nous, mais…. Tu sais, ici, les servantes, on les achète et on les vend depuis toujours… On peut les considérer au même titre que des animaux domestiques. De plus, ils ne sont jamais blessés, tu l’as remarqué.
— Oui, c’est vrai, merci beaucoup…
— Il y a autre chose qui te tracasse ?
Je rougis et réponds :
— De voir ces filles nues être fouettées… ça… euh… m’émeut.
— Élisabeth, tu as 18 ans et tu te gardes pure pour ton futur mari, n’est ce pas ?
— Oh, oui… mais ce sont des sensations vraiment fortes quand je regarde ce spectacle et après... euh… Je vous dis tout : après avoir assisté à ces punitions, je remonte dans ma chambre. Là, je me déshabille et je me glisse nue sous un drap…
— Et ?
— Et… je fais un signe à Abati, ma servante, de se glisser sous les draps... entre mes jambes… et elle me… calme.
Il a un petit rire. Bon, ma conduite ne le fâche pas. Il me dit :
— C’est une esclave Élisabeth, elle est à ton service. Elle est là pour ça. Entre nous, tout le monde demande ce genre de service à ses servantes… La seule chose… tu dois tirer le drap et ne pas regarder.
— Oui, bien sûr.
Je suis vraiment contente, je pourrai continuer à… me calmer… Il ajoute :
— Tu pourrais laisser ton chien te lécher la main, ce ne serait pas un péché… La langue de ta servante, c’est la même chose.
— Merci beaucoup Monsieur le Pasteur, si vous saviez comme vous me rassurez.
Il me répond :
— N’hésite pas à venir me trouver si autre chose te tracasse.
***
Tous les matins, à huit heures, Madame Streng fouette les filles qui l’ont mérité... Quoiqu’il y a parfois un homme ou deux. Tous les domestiques doivent assister à ce spectacle. De cette façon, par la suite, ils sont beaucoup plus attentionnés envers leurs maîtres. Je crois que même eux, ils aiment voir fouetter une servante, surtout les domestiques mâles et comme on fouette beaucoup plus souvent les femelles… non, je veux dire les femmes. C’est le Pasteur qui m’a un peu embrouillée avec le chien qui me lèche la main.
Madame Streng est une artiste du fouet. Je vais décrire en détail la punition de ce matin, pour demander à ma future gouvernante dans mon… futur château des Cornouailles d’employer la même méthode. 
Il y a d’abord le banc, c’est très important. Madame Streng l’a fait faire sur mesure par un artisan. Ce banc est assez haut et il a plusieurs anneaux le long des bords et aux quatre angles. Ensuite il y a une partie large destinée à recevoir le buste de la fille punie. Il devient de plus en plus étroit et finit par avoir une largeur de quelques centimètres sous le bassin de la fille. Comme ses liens sont assez lâches, elle peut se soulever pour diminuer la pression du bord étroit sur son sexe. D’accord, c’est un peu barbare, mais… Justement le Pasteur arrive pour assister au… pas au spectacle, mais au juste châtiment des servantess. Comme il dit, les servantes sont un peu comme des objets, puisqu’on peut les acheter et les revendre. Les Indiens des hautes castes font la même chose. En Angleterre et dans la plupart des pays, on n’agit pas différemment.
Les punitions se passent dans une cour en plein air, sauf quand il y a la mousson. La totalité de nos domestiques, hommes et femmes, sont réunis sur deux rangées, de chaque côté du banc. Quatre d'entre eux sont punis aujourd’hui : trois femmes et un homme. Ils attendent à genoux devant le banc. 
Il y a quelques fauteuils pour le Pasteur et moi, plus nos invités qui ont envie de voir la technique de madame Streng. Elle est devenue une célébrité. 
Je m’installe dans mon fauteuil à côté du Pasteur. Ma petite servante est à genoux à côté de mon fauteuil. Une dernière chose, Madame Streng emploie un fouet se terminant par quatre lanières qui claquent merveilleusement bien sur les fesses. Ces fines bandes de cuir laissent des belles marques rouges mais elles ne blessent pas. De cette façon, on peut rapidement recommencer à punir la fille, si c’est nécessaire. 




Le Pasteur fait un signe à Madame Streng. Elle crie :
— Minati, tu as mérité d’être fouettée, enlève ton sari. 
En pleurant, la fille enlève son seul vêtement. Il s’agit d’une fille du Sud, assez colorée, avec un derrière qui pourrait laisser supposer qu’elle a un ancêtre africain. Madame Streng ajoute :
— Honte à toi de te montrer complètement nue à tout le monde. Allez, sur le banc !
Ce n’est pas la première fois que Minati se fait fouetter, loin de là. Elle se couche rapidement sur le bâti, espérant sans doute amadouer Madame Streng. 
Le banc est confortable du côté de sa poitrine, mais nettement moins au niveau de son bassin. Deux hommes lui attachent les poignets et les chevilles aux anneaux, en laissant du jeu dans les liens. Minati soulève déjà son bassin parce que la partie étroite du banc lui rentre dans la chatte. Madame Streng fait siffler son fouet, ça fait :
« Fffwwwiiii… » 
Ou quelque chose d’approchant, on va dire. En entendant ce bruit, Minati s’aplatit sur le banc, mais elle relève aussitôt son bassin pour que son sexe ne soit plus plaqué sur la partie le plus mince du banc.
C’est ce mouvement qui va permettre d’apprécier tout le talent de fouetteuse de Madame Streng. Elle lève le fouet et :
« Fffwwwiiii… »
— Aaaaaïïïïïïee.
Minati s’aplatit sous les lanières qui lui mordent les fesses, mais elle les relève aussitôt. Madame Streng frappe à nouveau, verticalement cette fois-ci :
« Fffwwwiiii… »
Cette fois, les lanières viennent frapper son sexe et son anus.
— AAAAAÏÏÏÏÏEEEEE
Là, le cri monte d’un ton.
J'observe attentivement Minati, car elle sait ce qui va arriver. Le coup de fouet suivant est trop fort pour ne pas avoir le réflexe de se soulever et elle reçoit à nouveau les lanières entre les cuisses.
Chaque fois qu’un coup claque sur ses fesses, il est suivi d’un autre qui pénètre entre elles. Minati a beau crier, supplier, Madame Streng lui donne 10 coups horizontalement et dix autres verticalement.
Oui, j’aime ce spectacle et même les cris de la victime me font vibrer. Je regarde le Pasteur du coin de l’œil, il a l’air de beaucoup apprécier. N’y tenant plus, je me lève pour dire :
— Désolée, Monsieur le Pasteur, je…
Il termine ma phrase :
— Tu as un besoin pressant. 
— Ouiii...
Je rougis, puis je dis à Madame Streng :
— Merci d’aussi bien corriger nos filles.
— Merci à vous d’y assister, Mademoiselle Élisabeth.
Je ne reste pas pour la punition des autres filles… Je monte dans ma chambre, suivie de ma servante. J’enlève ma robe et je me couche dans mon lit, sous le drap. Je suis tellement… émue par ce spectacle que c’est une torture pour moi aussi. Je n’ai rien à lui dire, ma petite servante sait qu’elle n’a pas une seconde à perdre : elle se glisse entre mes cuisses et elle fait… ce qu’elle doit faire. 
Une bêtise me vient en tête, c’est « Je pourrais la noyer tellement je mouillée… » Depuis que j’ai parlé avec le Pasteur, c’est le genre de pensée que je ne refoule plus. Je la vois bouger sous le drap… et je me répète « Ce n’est pas un péché, tout le monde fait ça ». J’ai l’impression de monter très haut, tandis que mon bas ventre se tord. 
Sabati reste à sa place, c’est-à-dire sous les draps, entre les cuisses de sa Maîtresse et dès que je m’agite un peu, elle recommence. Oui, aujourd’hui… elle me fait plaisir une deuxième fois.
Je somnole un peu, tandis qu’elle se glisse hors du lit.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins.

Nos livres sont ici :

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Commentaires

  1. Réponses
    1. Merci pour ce premier commentaire... La suite est super, je prends beaucoup de plaisir à écrire cette histoire....

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  2. Браво! Завораживающая история

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