675 -72 Des surprises.
Monsieur Edgard commence à me libérer. Il me dit :
— C’est symbolique, je peux t’attacher comme te libérer, tout dépend de moi.
— Je comprends, merci beaucoup Monsieur.
Il défait d’abord les attaches de mes chevilles. Ouf ! Je peux mettre ma chatte à l’abri des taons et des mouches. Ensuite il défait la partie du haut, libérant mon cou et mes poignets. Je me redresse péniblement. Il enlève ma casquette ridicule et la donne à Aïcha. Les spectateurs qui ont ri quand on me la mise applaudissent quand on me l’enlève. Il y en a même qui crient :
— Vive Fanny !
Monsieur Edgard leur dit :
— Fanny et ses collègues aux beaux culs feront le service dans le bar. Cet après-midi à trois heures, il y a pétanque.
Les gens applaudissent. Mon patron me dit :
— Prends tes vêtements et vas dans le bar, on te montrera où prendre une douche parce que tu n’es pas fraîche. Ensuite tu t’habilleras.
— Oui Monsieur.
C’est vrai que je suis en sueur et que je dois avoir quelques mouches écrasées sur le dos et les fesses. Aïcha me montre où se trouve la douche, mais avant que je me lave, elle me dit :
— Je dois m’occuper d’autres choses, on se reverra. Quand vous quitterez le Fort Chavaux, j’irai avec vous. Une fille va me remplacer et bien sûr, tu dois d’abord obéir à Monsieur Edgard.
Oh non ! Aïcha était parfois dure, mais… je l’aime beaucoup. J’ai les larmes aux yeux. Elle me donne un baiser sur la bouche et s’en va.
Je me douche, de l’eau coule du pommeau et de mes yeux aussi. Ici comme dans la vie, rien n’est jamais sûr. Monsieur Edgard est parfois dur, comme la demi-heure dans le pilori, mais il sait être gentil avec moi, c’est ce qui compte.
L’important c’est que je fasse exactement ce qu’il me dit.
Je me lave soigneusement et je me sèche. Les vêtements que je dois mettre sont sur une chaise. Il y a une petite robe courte et rose parsemée de fleurs de lavande, une petite culotte avec des… petits chats et des espadrilles. Comme je ne suis pas grande, j’ai vraiment l’air de la fille de Fanny.
Je vais toquer à la porte de son bureau et j’attends qu’il dise :
— Entre Fanny.
Il doit y avoir des caméras un peu partout dans ce bar. J’entre et je lui dis :
— Je suis lavée et habillée, Monsieur.
Il répond :
— Tu es mignonne en petite fille. Viens plus près.
Je vais me mettre contre lui. Il passe la main sous ma robe, puis sous ma culotte et il caresse ma chatte, puis il sent ses doigts. Il me dit :
— Tu te laves convenablement pour une petite fille, c’est bien.
Je suis à la fois amusée et honteuse à l’idée qu’il puisse penser que je ne me laverais pas bien ma chatte. Je reste près de lui, surtout sans lui faire remarquer que je me lave soigneusement. Il me dit :
— La fille qui s’occupera des serveuses s’appelle Carla, tu lui obéiras, d’accord ?
— Oui Monsieur.
— Vas-y, il y a pas mal de gens sur la terrasse. Ils ont beaucoup aimé ton passage dans le pilori.
Je lève un peu la main et je dis :
— Pardon Monsieur, mais une autre fille aurait autant de succès que moi, pour peu qu’elle ait les fesses rebondies.
Il me regarde en souriant et dit :
— Non, il n’y a qu’une Fanny, c’est toi… Mais les autres peuvent avoir du succès mais beaucoup moins que toi. Si tu obéis bien, tu n’iras pas ou pas souvent. Allez, file maintenant.
Je ferai tout pour ne pas y retourner. Je vais vite dans le bar. Il y a trois filles avec des petits tabliers blancs, les serveuses, et une fille en pantalon léger, certainement Carla, la cheffe. Je vais vers elle et je lui dis :
— Je suis Fanny, Mademoiselle.
Elle répond :
— Fanny la star ?
— Non Mademoiselle, Fanny la servante.
Elle rit et répond :
— C’est une jolie façon de te présenter, ça me plaît. J’ai vu que tu supportais bien quelques claques sur les fesses. Ici, je punis de deux façons, soit des claques, si c’est une maladresse, soit la soumission, si c’est une impertinence. Dans ce cas, tu te mets à genoux devant moi, tu embrasses une de mes chevilles et tu t’excuses… platement. Si tu as un problème avec un client, c’est la même chose, je déciderai.
Bêtement, je lui dis ce que je pense :
— On dit que le client a toujours raison…
Dès que les mots sortent de ma bouche, je le regrette, à juste titre parce qu’elle me dit :
— Ce n’est pas le cas ici et je te trouve impertinente.
Elle a raison, pourquoi j’ai dit ça ? Je dois la fermer. Je me mets à genoux devant elle et j’embrasse ses chevilles
Je me redresse et je lui dis :
— Je vous prie humblement de m’excuser, Mademoiselle.
J’entends des clients de la terrasse rire en me voyant faire ça. Je m’en fous, depuis que mon père s’est associé avec Monsieur Shendy, je me suis excusée… genre, des centaines de fois. Je dois aimer ça, inconsciemment.
Carla me dit :
— Tu vois Monsieur Edgard et Mademoiselle Chanra à cette table, vas-y, Monsieur décidera si tu peux commencer le service.
Je vais devant eux et je dis :
— Bonjour Monsieur, bonjour Mademoiselle, que puis-je vous servir ?
Elle me dit :
— Quand tu es devant nous, tu t’inclines d’abord puis tu te présentes.
C’est vraiment pour trouver quelque chose à redire. Je recommence et ils commandent deux cafés. Tous les clients me regardent, genre « c’est Fanny ». Non c’est juste une serveuse !!
Une grosse femme avec un mari mince me dit :
— Alors cet après-midi, tu montres de nouveau ton cul, petite ?
— Je pense, oui Madame.
— Note que ceux qui t’ont vu dans le pilori le connaisse bien.
— Oui Madame.
— Apporte-nous deux pastis.
— Oui Madame.
Je n’ai pas le choix des réponses, si je dis « non, Madame », mon Dieu, que va-t-il se passer ??? Je sers… jusqu’à deux heures. On se relaie pour manger dans les vestiaires. C’est Carla qui me donne une demi-baguette de pain avec du jambon, du fromage, de la salade et de la mayonnaise. Je fais un essai, je la regarde avec des yeux suppliants et je joins les mains comme si je priais Sarah, la Vierge Noire des Saintes Marie de la Mer. Tout ça pour lui demander :
— Mademoiselle, s’il vous plaît, pourrais-je avoir une glace pour reprendre des forces ? Le pilori m’a épuisée...
Elle rit et dit :
— Tu sais demander, toi. Va en chercher une dans le frigo.
— Merci beaucoup Mademoiselle.
Le bruit se répand vite et les autres filles en reçoivent aussi. J’entends Nelly, l’autre servante, dire :
— C’est grâce à Fanny.
Non seulement je mange une glace mais en plus les filles ne vont pas être jalouses. À trois heures de l’après-midi, tournoi de pétanque. C’est Monsieur Edgard qui l’annonce :
— Tournoi de pétanque. Les cinq gagnants pourront embrasser les fesses de Fanny.
Plusieurs hommes se présentent, les boules en main… Je veux parler de boules de pétanque. Normalement, je devrais être là à stimuler les joueurs… oui, ici ce sont tous les joueurs qui embrassent mon cul, mais non, je dois continuer à servir les clients. Sauf quand Carla me dit :
— Enlève ta culotte et coince le bas de ta jupe sous ta ceinture.
Servir les clients à une terrasse de café les fesses à l’air, c’est la première fois que ça m’arrive et je ne suis pas la seule, parce que Nelly et Margaux l’ont fait aussi et elles ont vraiment de belles fesses. En les croisant, je le leur dis. Elles me sourient et Margaux me répond :
— On fait les Fanny aussi.
C’est super, trois Fanny. On continue le service. Des mains s’égarent sur nos fesses, en douceur... Quand ils ont fini de jouer, on doit aller présenter nos fesses et tout le monde les embrasse, gagnants et perdants. Bien sûr, le photographe immortalise ce moment avec un appareil photo à l’ancienne. Ils aiment avoir leur photo, quand ils embrassent une Fanny, parce qu’après tout, il y a autant de Fanny que de parties de pétanque, vu la libération des mœurs depuis le changement de président.
Tout ça a pris du temps, j’ai envie d’aller dans un coin me reposer, mais mon patron me dit :
— On passe la soirée ensemble et peut-être la nuit. Je dois te parler et t’essayer.
— Avec plaisir Monsieur, mais est-ce que je pourrais avoir un sandwich, s’il vous plaît ?
— Non, on mange d’abord ensemble.
— Avec grand plaisir, Monsieur.
On va dans une petite sale à salle à manger, genre réservé au patron et à ses invités prestigieux, comme moi. Arrêtez de rire, c’est pas gentil. C’est une sorte de buffet, il y a du saumon, du caviar, de la mortadelle, du saucisson, des fromages et puis différents gâteaux. Tout ça pour moi, là je suis sur le cul. Il me dit :
— Mange, on parlera après.
— Merci Monsieur.
J’ai presque été torturée par lui ce matin et ce soir, il m’invite dans un petit restaurant. Je mange de tout, mais je me laisse un peu aller sur les gâteaux, surtout ceux à la crème au beurre… et puis il y a du vin blanc doux genre Sauternes. Quand j’ai fini de manger... non, je ne fais pas un renvoi ou alors très discret. Ça le fait rire et il me dit en souriant encore :
— Tu as un solide coup de fourchette, mais ne bois pas trop de vin, je vais te poser des questions.
— Oui Monsieur, tout ce que vous voulez.
— Parle-moi sincèrement de ton expérience au pilori.
— Oh… C’était vraiment très pénible… le pire, c’est être penchée tellement en avant. Les jambes écartées, ça va. Et puis il y a les mouches, les taons...
— Donc, si tu étais plus moins penchée, ça irait.
Il réfléchit et ajoute :
— Monsieur Shendy préfère qu’il y ait des filles dans des piloris plutôt que faire un bar à filles...
Il voit à mon air affolé que je pense que ce sera moi. Il sourit et ajoute :
— Pas les serveuses. Ce soir je t’essaye, on baise.
Ouf ! J’échappe au pilori, sauf qu’il ajoute :
— Ce seront des délinquantes.
Il continue :
— On va placer des piloris au centre de la place, mais on pourra les déplacer et il y aura un renouvellement de filles.
Il me regarde en souriant et dit :
— J’espère que tout ce que tu as mangé ne va pas t’empêcher de me montrer tes talents d’hétaïre… de courtisane, si tu préfères.
Ah oui, je préfère. On prend un petit escalier qui mène à sa chambre. Je la décrirai plus tard parce que maintenant… pipiiiiii !
Comme j’ai les jambes serrées l’une contre l’autre et que je me tortille avec l’air… d’une fille qui doit pisser, il me montre une porte en disant :
— C’est là.
Je vais pisser, puis j’enlève mes vêtements et je rince mes points cardinaux : aisselles, chatte et cul...
Quand je reviens dans la chambre, il est couché nu sur le lit. Je tourne un peu sur moi même pour lui montrer toutes les facettes de mes talents. Ensuite, je monte sur le lit. J’écarte doucement ses jambes et je rampe entre elles. Je couvre ses couilles de baisers comme Roméo le faisait à Juliette, s’ils avaient existé.
Mes baisers sont bien reçus puisque son sexe se dresse. J’enfonce son sexe dans ma bouche, un terrier chaud et humide.
Oui, je passe de Juliette à une lapine, c’est le vin, mais je lèche et suce son sexe du mieux que je peux. Je lève rapidement les yeux et je vois qu’il apprécie. Il me dit :
— Viens sur le côté.
Aaah bon… Je pensais qu’il voudrait jouir dans ma bouche, comme tous les patrons, mais non… Il veut sentir mon cul, ma principale qualité. Dans ce cas, je me couche à côté de lui. Comme mon patron est droitier, je me mets à sa gauche afin qu’il puisse me caresser de sa main droite.
Je chipote ? Vous savez, lectrice imaginaire, quand on a passé près d’une heure dans un pilori où votre tête est plus bas que votre cul, on a vraiment envie de faire plaisir à son patron. Essayez avec votre mari imaginaire, vous verrez.
Mon patron caresse ma hanche tandis que son sexe part à la recherche d’un endroit chaud et humide. Il s’enfonce en moi tandis que je gémis de plaisir et aussi pour le flatter. Il a un bon coup de reins et son sexe explore bien mon terrier. Au bout d’un court moment, je sens qu’il va jouir et je n’ai même pas à penser à l’odeur du sexe d’Aïcha, au petit matin, pour jouir avec lui.
Il apprécie et il me donne une claque sur la cuisse en disant :
— C’est bien petite, on dort comme ça.
Je réponds :
— J’ai adoré Monsieur.
Je pense que je ne pourrai jamais m’endormir avec un sexe dans… Je m’endors.
À suivre.
Merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.
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