28 - Takeshita Dôri.
On arrive dans les faubourgs de
Tokyo. L'autocar nous dépose dans le centre-ville, en face d'un bel hôtel. On
entre. D'abord Yoake, ensuite les cinq techniciens et enfin nous. Après le
trek, on ne peut pas dire que nous soyons très présentables. La réceptionniste
qui nous voit arriver prend un air dégoûté. Yoake lui dit :
— Nous venons de la part du
Prince Koïzumi. On a dû retenir des chambres pour nous.
Ça, c'est magique : la
réceptionniste se plie en deux, puis, avec un grand sourire, elle répond :
— Certainement, Mademoiselle.
J'appelle des gens pour vos bagages.
Elle pousse un bouton et deux
hommes entrent dans la pièce. Elle leur dit :
— Ce sont les chambres de 51 à
54 pour les invités de Son Altesse.
Je remarque un grand aquarium
avec des koïs, ainsi qu'une frise de koïs autour de la pièce. C'est l'emblème
du Prince. On n'est pas prêtes de l'oublier : il est gravé sur nos fesses !
Il faut monter en plusieurs
fois. On loge avec Yoake. Pourquoi, j'en sais rien. Elle aime nous avoir sous
la main pour... lui embrasser les pieds le matin, quand elle se lève. Elle commence
par se laver, ensuite c'est à nous. Elle nous dit :
— Remettez vos culottes, vous
les vendrez plus cher.
La mienne est un peu collante,
mais bon, si ça aide à les vendre...
Nadia lui dit :
— Merci Mademoiselle de nous
laisser visiter le centre.
— Oui.
Elle est plutôt du genre
laconique, Yoake. Le soir, on va manger tous ensemble, à la même table. On est
vraiment fatiguées et on se couche tôt. Nadia et moi dans le même lit.
***
Le lendemain, on se réveille
avant Yoake. Dès qu'elle pose les pieds par terre, on va se mettre à genoux
devant elle et on les embrasse, jusqu'à ce qu'elle nous repousse. Elle nous
veut humbles et soumises, c'est la seule façon d’obtenir qu'elle nous traite
pas trop mal. On a gardé nos culottes comme elle l'a dit. Aujourd'hui, elle
zappe la douche, elle ne se lave que les dents. On fait la même chose... On
prend le petit déjeuner avec elle attendant avec impatience l'autorisation de
nous évader. On la regarde toutes les deux avec des yeux suppliants. Elle finit
par nous dire :
— Retour ici à onze heures
trente.
— Oui, merci beaucoup,
Mademoiselle.
On quitte l'hôtel et on est...
libres ! Enfin, pour autant qu'on puisse l'être quand on a un koï sur le cul et
des saloperies de mouchards quelque part en nous, afin de nous localiser...
Oui, et puis la Voix, qui peut faire la conne avec mon nerf sciatique ! C'est
la folie... Bon, vivons le moment présent, tout peut arriver dans le style
d'une pandémie comme celle de 2020-2021.
Je sais qu'on est dans le
quartier Harajuku, celui des boutiques branchées. On cherche la rue Takeshita
Dôri, c'est là qu'il y a ce genre de commerce. Il y a beaucoup de jeunes
déguisés en "cosplay", c'est-à-dire des personnages de mangas... Il y
a aussi des néons publicitaires un peu partout et même des projections de
plusieurs mètres de haut au milieu de la rue, comme dans le film Blade Runner.
On observe tout ça avec des grands yeux, comme des enfants regardent les
magasins de jouets durant la période de Noël. Hélas, on n'a pas un yen pour
s'acheter des jouets.
Je vois arriver des jeunes
particulièrement sexy.
Nadia demande à une fille vêtue
en écolière plus aguichante qu'une strip-teaseuse :
— S'il te plaît, sœur, on
voudrait vendre des vêtements.
Les jeunes nous entourent,
amusés. L'écolière répond :
— Précise.
— ... Euh... vendre nos
culottes, on est fauchées.
Les garçons rigolent et les
filles gloussent. Un garçon lui répond :
— Tout droit, deuxième galerie
à gauche. Tu verras des boîtes de culottes en vitrine.
— Merci beaucoup.
— Bonne chance, amusez-vous
bien...
On trouve le magasin dans la
deuxième galerie, comme il l'a expliqué. Pas moyen de se tromper : il y a des
vêtements sexy en vitrine et sur une étagère, trois boîtes avec des photos de
jeune japonaises et une inscription : « Culotte portée par Mademoiselle Azuki
». OK, on entre. Il y a pas mal de jeunes dans le magasin. Une jolie héroïne de
manga vient voir ce qu’on veut :
— What do you want, girls ?
Nadia répond :
— On parle japonais... on est
fauchée et... on aimerait vendre un de nos... vêtements.
— Ah oui, je vois...
Elle crie :
— Monsieur Atu, y a des
touristes qui veulent vendre leurs culottes sales !
Ça fait rire les jeunes qui
sont là. Elle pourrait être plus discrète, la vendeuse ! Monsieur Atu répond
depuis le fond du magasin :
— Jolies ?
— Yep ! Jolies et négligées,
genre hippie.
— Qu'elles viennent.
La fille nous dit :
— Allez-y, c'est la pièce dans
le fond du magasin.
On y va, moi toute rouge,
tandis que des garçons nous filment. Nadia écarte un rideau et on entre dans
l'appartement de Monsieur Atu. C'est une grande pièce avec un lit, une table,
des chaises et des étagères bourrées des choses diverses... Un des murs est
blanc et il y a un projecteur. Monsieur Atu est petit, mince et il a bien 100
ans... Non, j'exagère, mais quand même bien 80 ans. On se plie en deux en
disant :
— Bonjour Monsieur.
— Bonjour Mesdemoiselles.
Alors, vous voulez vendre vos culottes ?
Nadia répond :
— Oui monsieur, on est
fauchées et...
— Vous les portez depuis
quand ?
— ... Euh... trois jours...
Nouveaux rires dans le
magasin. Une fille fait remarquer :
— C'est pas très propre, ça !
Monsieur Atu nous demande :
— Vous êtes d'accord pour
faire des photos habillées et nues ?
On se regarde. Nadia répond :
— Oui, on est d'accord. Vous
payez combien ?
— Si elles sont bien de trois
jours et avec les photos, 6.000 yens (50 $).
Nadia répond :
— D'accord, je commence.
Oui, c'est elle qui décide de
tout ! Monsieur Atu prend un appareil photo et allume son projecteur. Il
photographie d'abord son visage, puis elle enlève son jean et son tee-shirt. Il
fait plusieurs photos d'elle en culotte. Elle l'enlève et la lui tend. Comme vous
vous en doutez, Monsieur Atu est un connaisseur, donc il hume sa culotte.
Manifestement, elle lui plaît. Il fait encore quelques photos d'elle nue, puis
il met la culotte dans un sac en plastique et le ferme hermétiquement. C'est à
mon tour. Je fais le strip... et à la fin, je lui tends aussi ma culotte. Elle
lui plaît également. Après l'avoir mise en sac, il dit :
— Vous m'avez excité les
filles, 12.000 yens si une de vous me fait une fellation.
Nadia me dit :
— Vas-y.
— Mais...
— OBÉIS !
Mais pourquoi c'est toujours
moi qui dois obéir ? Quand a-t-elle pris le dessus sur moi ? Immédiatement, je
suppose. Le patron se déshabille entièrement ! Je me retrouve à genoux devant
le sexe d'un homme qui pourrait être mon arrière-grand-père. Il brandit sous
mon nez une queue demi-molle... qui me semble propre. Il doit se faire sucer
par la jolie vendeuse.
Au-dessus de moi, il dit à Nadia :
— Six mille yens de plus si je
filme.
— D'accord.
Je ne discute pas. Quand le
vin est tiré, il faut le boire et quand on a une bite quasi centenaire dans la
bouche, il faut la sucer. Il reprend son appareil et il me filme suçant son
sexe. Monsieur Atu sent le vieux mais sa bite est fraîche. Ma tête va et vient
sur son sexe qui se raidit. Il dit à Nadia :
— Encore 6.000 yens si tu
lèches Keiko en même temps.
— D'accord...
Il crie :
— Keiko !
Elle arrive et elle lui dit :
— J'ai entendu, les clients
aussi.
Je ne vois pas ce que font les
filles, vu qu'une vieille bite me caresse les amygdales. Mais Keiko commente
bien, genre :
— Oh oui ma chérie, tu lèches
bien ma chatte...
Je me mets à mouiller, Boy-ra
vit toujours en moi. J'entends des voix, ce sont les jeunes clients. Une fille
s'exclame :
— Quel beau spectacle, vous
êtes un super héros, monsieur Atu !
Il rit a nouveau et il doit me
prendre par la nuque pour que sa bite reste dans ma bouche. Allez, jouis vieux
pépère !! Je dois continuer un bon moment. Keiko se met à gémir et commente
encore :
— Je vais jouir dans ta
figure, ma chérie.... Oh oui, ça vient..... Oooohhhhh...
Monsieur Atu l'accompagne en
disant :
— Moi aussi... Tiens, avale
tout ! Uhuuuuuuu....
Il jouit un peu, genre une
cuillère à dessert... mais franchement, je préfère les desserts. J'avale
tout...
Je me relève un peu étourdie.
On nous filme toujours ! Que va dire Yoake ??? En attendant, Nadia dit :
— On doit être rentrées pour
dix heures, Monsieur.
Il sort une liasse de son
portefeuille et compte en mouillant son doigt, puis il donne les billets à Nadia en disant :
— Au revoir les filles,
revenez quand vous voulez.
Keiko nous embrasse, les
jeunes aussi. On sort... Je demande à Nadia :
— Tu me donnes ma part ?
— Non....
— Mais je l'ai sucé !
— Je m'en fous. C'est moi qui
ai demandé à Yoake la permission de sortir... Et puis je n'ai pas à
t'expliquer. Je t'achèterai peut-être quelque chose, si tu me le demandes très,
très poliment.
A suivre.
Bruce Morgan a illustré les 5 tomes de "Mia sans
dessous" et les 2 tomes de "Samia, fille du voyage."
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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