8 - Au travail.
Il fait chaud ! On arrive à la
ferme en sueur. Les jeunes travaillent dans la cour. Un des garçons dit en
japonais :
— Alerte ! On est envahis par
des mendiantes.
Les autres se mettent à rire.
Ils viennent tous nous examiner. Les parents sortent de la ferme.
Quand j'étais absolument
semblable aux autres, ça ne me gênait pas d'être nue, mais là, je me sens tout
intimidée. Un des adultes dit :
— Je baiserais bien la petite
blonde.
Keiko lui répond :
— On n'a pas le temps, elles
doivent aller se montrer au Prince. On lui demandera.
Puis, à nous :
— Vous voulez quoi ?
Jill répond :
— Un peu d'eau et un fruit,
s'il vous plaît, Mademoiselle Keiko.
— Et vous êtes ?
— Des mendiantes qui demandent
la charité, Mademoiselle.
Ils rient, ils sont contents
de la formule. Le principal c'est qu'un des jeunes nous apporte des pommes et
nous montre le puits. On s'y dirige toutes. Un des hommes s'exclame :
— Putain, ces culs qu'elles
ont ! Je bande. Poussin, vient me faire une pipe !
— Oui Papa-san.
« San » est une de marque de
respect en japonais. Dans ce cas-ci, le respect de la fille pour son père
qu'elle va sucer... Toujours aussi obsédée, la famille Adams ! On boit toutes,
tandis qu'ils viennent nous tâter les fesses. Elles ont l'air de beaucoup
plaire. Les Japonaises sont plutôt menues : des petits seins et des petits
derrières. On remercie la famille Adams et on repart en mangeant nos pommes.
On approche du château. La
rivière miroite au soleil. On voit même un bateau. Tout a l'air paisible.
Espérons que ce soit aussi le cas dans le château. On traverse le pont. Le
garde qui nous attend fait signe de le suivre. On se retrouve dans une salle à
manger... Le Prince est assis derrière une grande table, entouré de ses Thaïes,
pas maquillées et seulement vêtues d'un T-shirt. Ils sont en compagnie d'une
dizaine de personnes, toutes différentes de celles qu'on a vues hier. Des
servantes en kimono font le service.
On se met aussitôt à genoux,
le nez sur le sol, nos gros derrières en l'air. Une Thaïe nous dit :
— Debout !
Tous les gens nous regardent,
je résiste à l'envie de dissimuler ma chatte avec les mains. Le Prince parle,
mais très bas, il nous dit :
— Tournez-vous... Bien ! Voilà
ce que je veux, des étrangères avec des beaux culs... Harui !
Une servante se précipite et
se plie en deux en disant :
— Oui Maître.
— Elles sont à toi.
— Merci Maître.
Le Prince a prononcé quelques
phrases, il doit être épuisé ! On suit la servante dans les sous-sols du
château. C'est là que se trouvent sans doute les cuisines. On arrive dans une
pièce avec des fenêtres dont la moitié supérieure donne sur l'extérieur. Il y a
une grosse femme, qui doit être la cuisinière et plusieurs servantes. Des
hommes sont assis et terminent leur petit déjeuner. Il y a des revolvers posés
sur la table. On a toutes compris que ce sont des gardes. Harui se plie à 45 °,
nous aussi. Elle se redresse et dit :
— Voici les prochaines
servantes, Maître Seiba.
L'homme à qui elle s'adresse
est un Japonais costaud. Ses yeux sont bridés, mais à part ça, il ressemble
comme deux gouttes de sueur ou de sang à un acteur du siècle passé... Jack...
quelque chose. Ah oui, Jack Palance. Même nez cassé, mêmes pommettes
proéminentes.
Je n'aimerais pas le rencontrer le soir au coin d'un bois. En fait, je n'aimerais pas le rencontrer du tout. Les gardes autour de lui sifflent et font des commentaires salaces. Jack, je veux dire Maître Seiba, nous dit :
— Tournez-vous
On montre toutes nos
derrières, les rires et les commentaires redoublent.
— Faites face... Bien. Vous
êtes au service des servantes. Tous les matins, elles me signaleront celles qui
n'ont pas donné entière satisfaction, je devrai les punir et vous savez quoi ?
Un blanc... Personne n'ose
répondre. Il continue :
— J'adore ça.
Brrr... ! J'ai envie de
pleurer et de pisser en même temps, tellement il me fiche la trouille. Il dit à
Harui, la servante qui nous amenées ici :
— Chaque servante devra faire
travailler par une de ces filles et tu noteras celle qui n'a pas bien
travaillé.
— Oui Maître.
Un homme lui fait remarquer :
— On se taperait bien un de ces
culs.
— Allez-y les gars, mais ce
sont des esclaves, elles ne sont pas très propres.
On serait ravies de pouvoir se
doucher tous les matins ! La cuisinière, une grosse Japonaise avec un tablier
constellé de taches, leur dit :
— Allez dans vos chambres ou
derrière le château, les petites Thaïes du Prince doivent passer pour parler
des menus.
Les gardes se lèvent et
viennent faire leur marché, ils choisissent une fille. Moi je suis prise par un
Sumo : il est grand et très gros, son ventre est énorme et ses joues
ressemblent à nos nouvelles fesses.
Jack Palance donne un violent
coup de poing sur la table, puis il dit :
— Si elles ne font pas ce
qu'il faut, dites-le-moi.
Il a une façon de faire qui me
terrifie. Le Sumo me prend par la main et on quitte la pièce. Il a dû remarquer
mon tatouage, puisqu’il me dit :
— Tu t'appelles Hoki, c'est
ça ?
— Oui, Maître.
— Pourquoi tu trembles, Hoki ?
— J'ai peur, Maître. Depuis
que je suis arrivée au Japon, je n'ai pas arrêté d'avoir peur !
Il rit ! Et son rire fait
trembler les murs. Il me demande :
— T'as peur que je te mange ?
— Non Maître, je n'ai pas peur
de ça...
— Tant que tu obéis, il n'y
aura pas de problèmes. Les servantes te fouetteront un peu, mais c'est comme ça
qu'on dresse les filles.
— Oui Maître.
— On ne blesse pas les
filles... Mais tu devras bientôt t'occuper des clients.
— Et ensuite, Maître ?
— La curiosité ne convient pas
à une esclave, petite.
On est arrivés au pied d'un
ascenseur de service. Il est très étroit, juste de quoi mettre trois personnes
normales, mais avec le Sumo, je suis collée contre son ventre. Il sent beaucoup
plus la transpiration que moi.
On arrive dans la chambre,
deux gardes et deux filles de notre groupe sont déjà là. Ils ont dû prendre un
escalier. On va vers un lit, qui a l'air plus solide que les autres. Il me dit
:
— Déshabille-moi.
J'enlève sa veste de kimono,
puis son pantalon. Pas facile de déshabiller un homme gros comme un éléphant.
Il a un sexe qui n'est pas proportionné, heureusement. Il doit bien faire
— Grimpe sur moi.
— Oui Maître, mais dans quel
sens ?
— 69.
Bon... Il me manque des
chaussures à crampons, une corde et une pioche pour escalader cette montagne de
graisse ! J'y arrive. Son énorme ventre est même douillet, je m'y enfonce
mollement. Je lui dirais bien que ça fait quelques jours qu'on a pas eu la
permission de se laver, mais il s'en fout, vu la voracité avec laquelle sa
langue fouille ma chatte. Ouch ! Comment il fait ça, l'énorme ? Je suis
mollement étendue sur lui, j'ai pris son sexe en main, mais les sensations de
sa langue en moi sont tellement fortes que je me contente de gémir en me
tortillant sous sa langue. Est-ce que c'est normal qu'un hippopotame vous fasse
jouir ? Non, d'abord, est-ce qu'une esclave ou une servante ou quelque soit le
nom qu'ils nous donnent, a le droit de jouir ? J'ai tellement peur ici que je
gémis :
— Est-ce que je peux jouir,
Maître ?
Il ne répond pas et qui ne dit
mot, consent. Alors, je m'abandonne... Un spasme tord mon bas-ventre et je...
— Je jouiiiiiisss.... !
C'est la première fois depuis
longtemps ! D'ailleurs, je le lui dis :
— Merci, Maître, c'est la
première fois que je jouis depuis longtemps.
Il a sorti sa langue de mon
vagin et répond :
— Normal, tu es une esclave,
Hoki.
Oui, Hoki, c'est moi ! Je lui
demande :
— Je peux vous sucer, Maître ?
— Non, j'ai envie de te
baiser. Descends !
Je ne demande pas mieux, étant
donné que lui peut prendre des douches... mais il n'en prend pas souvent. Je
dois me mettre à quatre pattes sur le lit... Il se met debout derrière moi pour
me caresser les fesses, en disant :
— Quel beau cul, ils l'ont
vraiment bien réussi.
Un des gardes, celui qui se
fait sucer par une fille, lui dit :
— Ils leur ont fait des super
culs ! Et toi, c'est pour demain ?
Tout en chatouillant ma fente
mouillée avec son gland, il répond :
— Oui... Je pars pour une
semaine.
Là il s'enfonce en moi et... Oh ! Qu'il baise bien... Son gros ventre va et vient sur mes reins et son sexe en moi. J'ignore complètement si une esclave peut jouir une deuxième fois, mais c'est impossible de résister, je me laisse emporter par un orgasme d'une force prodigieuse, un genre de tsunami. Le meilleur de ma vie. D'accord, je n'ai pas beaucoup d'expérience. Il continue pendant encore un moment à me baiser, puis il jouit en moi... Il quitte mon vagin et pas besoin qu'il me dise de le faire, je nettoie son sexe en esclave zélée et repue de sexe. Il me dit :
— C'est bien, rejoins les autres, petite.
— Merci Maître.
Je n'ose pas dire plus. Les trois filles qui étaient dans la pièce attendent avec
une servante qui est venue nous chercher. J'ai peur qu'elle me punisse, mais
non, elle me regarde en souriant, avant de me demander :
— Alors, c'était bon, esclave ?
— ... Euh... Oui, Mademoiselle, je ne sais pas bien pourquoi, j'ai... je...
— Tu as joui, parce que tu as le feu au cul, c'est tout.
Même les trois filles de notre groupe me regardent en souriant.
On suit la fille jusqu'à la pièce où se trouvent les servantes. Harui parle
avec elles, vite et sans doute en langage servante, car je ne comprends rien.
Elles me regardent toutes, certaines rient. Une des servantes me dit :
— On va demander à Maître Seiba de changer ton nom, tu ne t'appelleras plus
Hoki mais Boira.
Toutes les servantes se mettent à rire. La fille me demande :
— Tu sais ce que ça veut dire ?
— Non Mademoiselle.
— Ça veut dire "chaudière". Tu sais pourquoi on va t'appeler comme ça
?
— Oui, Mademoiselle.
— Dis-le.
Autant dire quelque chose qui leur convient ! Je réponds :
— Parce que j'ai le feu au cul, Mademoiselle.
Rire général... même les filles de notre groupe rigolent. Harui, la chef des
servantes, dit :
— En attendant, on va les faire travailler.
Les servantes ont toutes un fouet à trois lanières plates qu'on ne
connaît que trop bien, hélas. Elles choisissent une fille.
On va toutes dans la pièce où est entreposé le matériel de nettoyage. La
servante qui est devenue ma Maîtresse énumère ce que je dois prendre : seau,
serpillière, balai, comme mon ancien nom, savon, raclette... On va aussi
chercher draps, taies d'oreiller, serviettes propres... Ensuite, nous allons au
premier étage. Elle toque à la porte d'une chambre, personne ne répond. Elle
ouvre avec son passe.
À suivre
Bruce Morgan a
illustré les 5 tomes de "Mia sans dessous" et les 2 tomes de
"Samia, fille du voyage."
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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