41 - Lian.

Noriko me dit :
— Montre l'endroit où tu as sucé les deux garçons.
On va dans la petite forêt de bambous. Est-ce que je risque ma vie avec ces deux Chinois ? Je demande à Noriko :
— Tu restes avec moi, hein ?
— Oui. 
On va dans la petite partie dégagée et j'enlève mon kimono. Je suis là, pesant 45 kg pas mouillée, parce que ça ne m'excite pas du tout, être face à des gros Coréens patibulaires. Les hommes se déshabillent complètement et comme souvent ici, je me retrouve devant des bites sous des gros ventres. Comment vont-ils se filmer ? Ah, ils se filment l'un, l'autre. Mon gros sent fort la transpiration. Je tire sur la peau et commence à le sucer... sans commentaires. Ils ont l’air ravis de l’aventure. Depuis que je suis au Japon, j'ai sucé combien de bites ? Cinq cents ? Le mec jouit, j'avale. L'autre gros le remplace. Je le suce, j'avale... ça fera cinq cent deux !



Ils paient et s'en vont ravis de l'aventure. Moi, je le suis nettement moins... Quand ce n'est pas Nadia ou les gardes, c'est Noriko qui m'oblige à faire ce genre de chose. Comme elle s'est mise d'accord avec Mitsuko, pour faire équipe, je serai toujours la dinde de la farce et souvent la dinde farcie.
Mitsuko a l'air de moins en moins déprimée. Elle dit :
— Bravo, Noriko, tu sais y faire. On a une esclave.
C'est ce que je me disais. Noriko lui répond :
— Heureuse de te voir sourire. Tu es célèbre, tu retrouveras ta place, même après avoir fait des bêtises.
Elles s'embrassent ! Moi, j'embrasse et je suce des bites ! Elles se mettent à parler en dialecte... Elles doivent être de la même région et je ne comprends rien. J'en ai marre ! Noriko me dit :
— Toi, si tu boudes, je m'occuperai de tes fesses.
— J’essaimais de comprendre ce que vous dites.
— C’est pas tes affaires.
Elle a raison, je suis une servante. On va dans le restaurant qui est derrière le bois, on mange pour 200 $. C'est nettement moins bon que l'autre restaurant, mais on reçoit du vin... ça me change les idées.
***
Après une première nuit à trois dans les anciennes écuries, on déjeune et on prend une douche, tandis que les autres baijins commencent les corvées : nettoyage, lessives, bonnets... Noriko a un plan du site et à 8 h 30, on flâne entre les statues de Bouddha jusqu'au local de répétitions, pas loin du restaurant où on a mangé hier soir. C'est un bâtiment plus récent, lui aussi caché par la végétation. Noriko toque et on entre dans une grande pièce dont le sol est tout à fait lisse. Il y a des grandes fenêtres, des miroirs et une série de chaises. 
Un garde arrive, il nous indique le sol du doigt. On connaît ! On se met toutes à genoux dans la position de l'esclave qui attend les ordres de son Maître ou qui attend tout court. Il suffit que je ne puisse pas bouger pour que je doive faire pipi. Que quelqu'un vienne vite ! 
On attend un temps indéterminé, peut-être un quart d'heure, avant que quelqu'un n'arrive... On est censées regarder nos genoux, mais du coin de l'œil, je vois qu'il s'agit du Prince et des Thaïes... quel honneur ! Ils sont accompagnés d'une grande fille en jean et tee-shirt et de deux gardes. Ils font le tour de la pièce en discutant... Le Prince et ses Thaïes s'en vont, il reste la fille en jean. Elle prend une chaise et s'assied devant nous en disant :
— Présentez-vous.
Là, on peut se redresser et la regarder... C'est une Japonaise qui semble mince et grande, même assise. Noriko répond :
— Je m'appelle Noriko et je suis originaire d'Hokkaido.
Elle regarde Mitsuko qui dit :
— Je m'appelle Mitsuko et je suis de la même région.
A moi, je lui dis :
— Je m'appelle Cécile et je viens de Paris. Je suis absolument désolée, mais je dois faire terriblement pipi. 
Elle me désigne la porte d'un signe de tête. Je cours et je me retrouve dans le jardin. Il y a deux gardes de faction. Je leur dis :
— S'il vous plaît, je dois fort faire pipi.
Un des deux désigne le gazon. Ils ont décidé de ne plus parler, ici ? Je vais vite faire pipi dans l'herbe. Je prends une petite touffe d’herbes pour m'essuyer. Après avoir remis ma culotte, je leur dis :
— Merci beaucoup. 
Je me dépêche de retourner dans la grande salle et je reprends ma place, à genoux près des deux autres. Je murmure :
— Mille mercis, Mademoiselle.
Elle répond :
— Ne me refais pas le coup trop souvent.
— Non, je vous jure que...
— C'est bon ! Je me nomme Lian et je suis votre colonel Parker.
C'est quoi ça ?? On doit avoir l'air ahuries, parce qu'elle explique :
— Le manager d'Elvis... Passons, vous êtes ignares, c'est sans doute mieux : des gamines incultes, ça plaît aux hommes.
C'est facile pour elle et le chat de Schrödinger, elle sait ce que c’est ? Moi, un peu, mais de toute façon, on ne doit jamais faire des expériences avec un chat. D'ailleurs...
— Et alors ?
Aïe, c'est à moi qu'elle s'adresse.
— Oui, Mademoiselle....
— Qu'est-ce que je viens de dire ?
— Vous avez parlé d'un colonel et...
Elle secoue la tête en levant les yeux au ciel et elle me dit :
— La prochaine fois que tu ne seras pas attentive, tu seras punie ! Je vais m'occuper de votre condition physique et vous faire danser et chanter. Je verrai  ce que vous valez. On va d'abord établir une hiérarchie. Enlevez vos kimonos.
Quand on est debout et nues, elle ajoute :
— Faites dix pompes.
Eh ! C'est un truc d'homme, ça ! Noriko est déjà en train d'en faire, suivie par Mitsuko et moi. Ouch, c'est dur ! Si on ne pèse que 45 kg, comme Mitsuko, on n'a que des petits bras ! Je repousse mon corps : 3, 4, 5... 6... 7... N'en pouvant plus, je m'écroule. Mitsuko s'est arrêtée aussi et bien sûr, Noriko continue. Lian lui dit :
— Bien Noriko, arrête. Vous deux, à quatre pattes !
On obéit. Elle prend une badine en bambou et tape dix fois sur les fesses de Mitsuko, qui crie ! À mon tour :
— AÏE !!! 
Je crie encore plus fort qu'elle, je supplie... Elle arrête... à 10 ! Elle nous annonce :
— Maintenant vous allez faire dix pompes, sinon c'est dix coups sur les cuisses.
Je me remets à plat ventre avec les yeux et le nez qui coulent... Je ne respire pas bien mais il faut le faire ! Je serre les dents et j'en fais 6... 7... 8... 9... 10. Je me laisse tomber sur le sol. Mitsuko a réussi aussi et Noriko les a faits les doigts dans le nez... C'est une image. Autant me dire ça plutôt que penser à mes fesses qui vont me faire mal chaque fois que je m'assiérai. Lian me dit : 
— Alors ?
— Pardon, pour la première série Mademoiselle, je n'ai pas tout donné.
— Pourquoi ?
— Je... je ne pensais pas être capable de faire autant de pompes.
— Et toi Mitsuko ?
— Je... Je n'ai jamais eu de force dans les bras et...
— Et après quelques coups sur les fesses, tu as quand même réussi.
— C'est vrai, Mademoiselle. Je me donnerai à 100 % la prochaine fois que vous demanderez quelque chose.
— Noriko, un commentaire ?
— Je crois qu'elles vont changer d'attitude, Mademoiselle.
— Peut-être, on verra... Taper sur leurs fesses, c'est amusant. Quand je ne suis pas là, elles devront t'obéir et tu peux les fouetter aussi, sans les blesser.
C'était déjà comme ça ! Noriko et Mitsuko, qui étaient tellement copines ce matin... Elle n'en a plus rien à faire de Mitsuko. Lian ajoute :
— Remettez vos pantalons, on va faire un petit jogging.
Mais on est crevées à cause des pompes et on a les fesses en feu ! On se rhabille et on sort de la salle de danse et de torture. Lian démarre, suivie par Noriko, puis Mitsuko et moi. Je dois respirer et expirer à fond et ne pas penser à mon pantalon qui frotte mes fesses à chaque pas. On court sur un chemin qui fait le tour du domaine... Quand on se laisse distancer, Lian crie :
— Envie de quelques coups sur les cuisses, les filles ?
C'est magique, on accélère. Enfin, elle s'arrête près de l'entrée du domaine. Il y a un petit établissement avec une terrasse. Des visiteurs boivent un verre avant de repartir. La sueur me pique les yeux et colle mon kimono à mon corps. Lian va s'asseoir à une table de la terrasse et elle nous montre les chaises. 
On s'assied. Aïe !! Mon cul... Une serveuse arrive et embrasse Lian sur la bouche. Puis elle lui demande : 
— Qu'est-ce que tu fais avec ces gamines ?
— Je dois m'occuper d'elle.
— Lian baby-sitter, on aura tout vu !         
Elles rient toutes les deux. Lian désigne Noriko en disant : 
— Pour elle, il n'y a pas de problème, mais les autres, j'ai déjà dû les corriger.
— Ça, je te fais confiance. Qu'est-ce que tu veux boire ? 
— Un truc au guarana, on va voir si ça les fait aller plus vite.
La serveuse lui sourit et revient avec quatre boîtes. On boit... Mmmh, c'est bon, frais et fort. Je vide rapidement la boîte. Je me sens un peu mieux... à part mes fesses. Noriko fait remarquer à Lian :
— Je ne veux pas être indiscrète, vous parlez parfaitement japonais mais vous avez un prénom chinois, Mademoiselle.
— Mère chinoise, père japonais, les ennemis héréditaires. Lian veut dire lotus. Tu crois qu'on va être capable de transformer rapidement ces deux moules ?
Non mais dis donc, la Chinoise, moule toi-même ! Noriko répond :
— J'en suis sûre... à condition de les corriger.
— Pas de problèmes, les corrections, c'est mon hobby.
Elles rient toutes les deux ! 

A suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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