46 - Photos et vidéos.

Je sors, les larmes aux yeux. Un garde a été gentil et maintenant cette fille. Pourvu que je ne le paie pas d'une façon ou d'une autre... Cher Bouddha, veille sur moi ! Je retourne vers les locaux de la piste de danse. Le garde qui est là m’accueille en souriant :
— Tu es mignonne comme tout.
— Merci Monsieur.
Un troisième qui est gentil ! Aïe !
— Tu dois te rendre dans la maison du Prince.
— D'accord, merci Monsieur.
Ce n'est pas très loin... J'arrive devant la maison, le garde qui est de faction me dit :
— Entre, ils t'attendent.
J'arrive dans le salon. Il y a beaucoup de personnes qui discutent. Les Thaïes, Nam-ji, notre nouveau chef, Jessica et Éva, les deux influenceuses, un Japonais âgé avec une starlette, Kawaii et Mitsuko. Il y a aussi une Japonaise qui place des projecteurs. Les Thaïes ne font pas attention à moi. Nam-ji me demande :
— Qu'est-ce que tu as foutu ?
— Je... j'ai été au spa, comme vous...
— Viens ici.
Je me place devant lui. Il me renifle et dit :
— Tu ne sens plus la chèvre, heureusement.
La chèvre !! Et toi tu sens quoi, sale type ? Il me regarde attentivement et ajoute :
— Tu es même mignonne quand tu es lavée.
— Euh… merci Monsieur.
Il n'est peut-être pas gay, après tout. Il dit à Éva, l’influenceuse blanche :
— Avant de passer à table, résume-lui sa bio en quelques mots.
La fille commence :
— Tu as arrêté tes études à 16 ans (faux !) Tu as fait différents petits boulots comme serveuse, vendeuse, fille de cuisine... (faux aussi !). Pour finir, tu as répondu à une annonce et tu es venue faire la servante (c'est baby-sitter, mais bon, ça ressemble). Tu as frappé un des enfants et tu as été renvoyée. Ensuite...
Ça, je ne veux pas laisser passer. Je lui dis :
— Je lui ai seulement donné une petite gifle parce qu'il m'avait craché au visage. Je vous en prie, dites ce que vous voulez, que j'ai volé par exemple, mais pas que j'ai frappé un enfant.
Ils me regardent tous, j'ai sans doute la réputation de... tout accepter, de peur d'être punie. Nam-ji me dit :
— Depuis quand ce sont les servantes qui font la loi ?
Les yeux pleins de larmes, je réponds :
— Je vous en prie, Maître.
Mes larmes et le fait de l'appeler Maître, ça marche, il me répond :
— D'accord, on va dire que tu es une voleuse. Je trouve ça pire.
— Merci beaucoup.
Voleuse, je m'en fous, pas mal de gamines volent. Éva me demande :
— C'est tout, il n'y a pas autre chose que tu veux changer ?
D'accord, c'est sarcastique, mais je réponds :
— Non, Mademoiselle.
Nam-ji reprend la parole :
— On va passer à table et tu serviras le repas pendant qu'on te filme et qu'on te photographie. Entre les plats, tu sais où te mettre et dans quelle position ?
— Oui Monsieur.
— On agitera une clochette, tu connais ça aussi.
— Oui monsieur.
— Allez, à la cuisine, Cécile
Je fais une révérence et je sors de la pièce. Une Idol, qu’ils disaient... Pfff... Je vais à la cuisine. La cuisinière est une grosse Japonaise, nouveau salut, avant de lui dire :
— Je dois servir le repas, Madame.
— Tu as déjà fait ça ?
— Oui Madame, très souvent.
— Bien, commence par leur demander ce qu’ils veulent boire.
Je retourne dans la pièce, la jeune fille a sa caméra en main. Je vais à la droite d’une des Thaïes, je fais une révérence avant de lui demander :
— Que puis-je vous servir à boire, Mademoiselle ?
— Jus d’orange.
Je passe aux autres, il y a des jus d’orange, une bière, du vin blanc, de l’eau... Pendant que je fais mon petit ballet autour de la table, je suis filmée et photographiée, car la fille a une caméra qui fait les deux. Je sers les boissons, puis les entrées, les plats... Un repas, quoi… Quand ils mangent tous, je vais me mettre à côté de la porte, tête baissée, les mains en conque sur la chatte. La fille aime cette pose et elle me filme. Tout ça n’est pas affolant d’originalité...
Et puis, arrive ce que je craignais depuis le début : quand je la ressers, Jessica renverse son verre de vin exprès. Elle crie :
— Idiote ! Maladroite ! Tu as taché ma robe !
Gros soupir de Cécile qui répond :
— Je suis désolée, Mademoiselle, je vais nettoyer votre robe et...
Elle se tourne vers les Thaïes en disant :
— J'aimerais qu'elle soit punie !
Thaïe 2 répond :
— Bien sûr, surtout que ce n'est pas la première fois que ça arrive.
Elle me regarde en ajoutant :
— Va demander à la cuisinière de venir ici.
Je fais une révérence et je me rends à la cuisine pour expliquer à la cuisinière :
— J'ai malheureusement renversé du vin sur une invitée et... et une demoiselle Thaïe voudrait que je sois punie.
Elle joue aussi le jeu, la grosse cuisinière, en répondant :
— Encore ! On dirait vraiment que tu aimes que je frappe tes grosses fesses.
— Non madame, je ne l'ai pas fait exprès.. Bouh... hou... Ne frappez pas trop fort, s'il vous plaît.
Là, je ne dois pas me forcer pour pleurer. Elle m’attrape par l'oreille et elle me tire derrière elle, gémissante, jusque dans la salle à manger. Là, elle dit aux Thaïes :
— Je suis désolée pour elle, Mesdemoiselles, désirez-vous que je la punisse ici ?
Les Thaïes regardent Jessica qui répond :
— Oui, donnez-lui une bonne leçon.
La cuisinière s’assied sur une chaise qui est placée là où il faut, comme par hasard. Elle me couche en travers de ses cuisses et bloque mes jambes avec une des siennes. Puis elle tient mon poignet droit dans le creux de mes reins. Je suis coincée ! Elle relève ma jupe, descend lentement ma culotte. Sa grosse main se pose sur mes fesses et les tape légèrement. Elle me dit :
— Sérieusement, Cécile, ce sera la troisième bêtise cette semaine et la troisième fessée que je dois te donner. Tu crois que je n'ai que ça à faire ?
— Pardon Madame, je...
PAF ! Sa main s'abat sur mes fesses. Je crie et ce n'est pas pour jouer ! Une bonne dizaine de fois, les claques s’abattent sur mes fesses. Je crie et supplie... Quand elle s’arrête, la fille qui filme lui dit :
— Il faudrait quelque chose de plus photogénique, comme une cuiller en bois.
Thaïe 2 dit à Mitsuko :
— Va chercher une grande cuiller à la cuisine.
— Oui Mademoiselle.
Je suis là, coincée sur la grosse femme, pratiquement pieds et poings liés, les fesses en feu, avec la perspective d'une fessée encore plus douloureuse. Idol, qu'ils disaient ! Mitsuko revient avec une cuiller "king size". 


La cuisinière la prend et caresse mes fesses déjà brûlantes en demandant :

— Prête ?
— Non ! Je vous en... Aïe !!!
Dix fois, la partie large de la cuiller s'abat sur mes fesses, je crie, je pleure.. Quand enfin elle s’arrête et me remet sur mes pieds, je fais la ridicule danse de la fille fessée, en frottant mes fesses ! Kohana me dit :
— Tu peux arrêter ton cinéma, Cécile !
En pleurant, je réponds :
— Ça fait mal…
Naïvement, stupidement, je m'étais imaginé que je ne serais plus fouettée ! Jessica me lance :
— J'attends tes excuses, à genoux !
Oh ! comme je la déteste ! Je vais me mettre à genoux près d'elle et je lui dis :
— Je vous prie d'excuser ma maladresse, Mademoiselle.
Kohana me dit :
— Recommence, mais en t'inclinant jusqu’à ce que ton front touche le sol, puis excuse-toi.
J'obéis et je redemande pardon. Jessica me répond :
— J'accepte tes excuses, mais je te préviens, la prochaine fois, ce sera le fouet. Allez, reprend ton service.
Je débarrasse la table et je vais tout porter à la cuisine. Ensuite, je sers les desserts... Je me traîne tristement et, oui, j'en remets un peu. Je vais saboter... subtilement leurs conneries de film et de photos. Au bout d'un moment, Kohana s'en rend compte et me fait remarquer :
— Tu en fais du cinéma pour une fessée.
Et là, je lui réponds, ce que je ne peux évidemment pas faire :
— Une fessée, c'est très différent si on est spectatrice ou si on en est la victime.
Tiens, prends ça, sale garce ! Thaïe 1 me dit :
— Viens ici.
J'obéis tout de suite. Aïe ! Je n'aurais jamais dû répondre. D'abord, elle ne me regarde même pas. Je dois attendre les yeux baissés... Très stressée, je pense à des bêtises comme la façon dont je les différencie l'une de l'autre : Thaïe 1 a un petit grain de beauté au milieu du front. Elles parlent entre elles en thaïlandais... Pour finir, Thaïe 2 me demande :
— Tu voulais montrer que tu n'avais pas apprécié la fessée, non ?
— C'est... un peu ça, mais...
— Et tout à l'heure, tu as discuté sur le fait que tu n'avais pas frappé un enfant.
— C'est-à-dire...
— Montre tes fesses.
Oh non, elle ne va pas recommencer !! Je remonte vite ma jupe et je descends ma culotte. Elle me dit :
— Approche.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

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