55 - Surprise.
Kawaii
explique au fan motorisé où elle veut aller. On arrive devant un
restaurant chinois, il
n’y en a pas beaucoup à Tokyo.
Elle dit :
— J’ai envie de canard laqué et c’est
un restaurant du groupe.
J’ai l’impression que tout le Japon
appartient au « groupe ». Notre chauffeur nous
demande :
— Je
peux avoir un souvenir, les filles ?
Kawaii réfléchit, puis
elle prend trois kleenex et nous en donne deux en
disant :
— Signez-les !
Quand c’est fait,
elle se mouche dedans et ajoute :
— Faites la même
chose.
On va lui donner ça ?? Oui… Il est ravi et nous
remercie avec effusions. C’est dingue ! Là, je me dis « Idol »,
c’est pas si mal, si on peut payer avec des kleenex sales !
On
entre dans le restaurant « Aux délices de Canton ». Kawaii
parle à une serveuse qui prévient le patron. Un gros Chinois vient
vers nous pour dire à quel point il est honoré de notre visite. On
nous donne une bonne table, pas loin d’un grand aquarium de koïs.
J’ajouterais bien des koïs « comme par hasard ».
On
mange un délicieux canard laqué. J’aime vraiment ça… et je me
demande si je ne préfère pas la cuisine chinoise à la
japonaise.
On passe une soirée presque normale, je veux dire
que les filles sont plutôt sympas avec moi… On prend un taxi pour
rentrer, Kawaii ne paie pas avec un sale kleenex mais avec des yens…
On va boire un verre au bar de l’hôtel. C’est une soirée
normale. Je commence à me sentir un tout petit peu « idole ».
***
Le
lendemain, les répétitions sont prévues à une heure, mais Lian me
dit :
— Kawaii et Mitsuko vont répéter seules, car
tu vas aller chez ton
ami de la petite salle à manger. Mets ton uniforme le plus
simple.
Je suis vraiment surprise, mais bon, j’ai appris à ne
pas trop poser de questions et surtout à obéir. Je me change, puis,
n’y tenant plus, je lui demande quand même :
— Je
ne pourrais pas en savoir un peu plus ? S’il vous plaît...
Mademoiselle.
— Un des enfants est le fils d’un
industriel ami du Prince. Son rejeton te veut pour un après-midi
avec ses copains. Tu fais ce qu’il te dit, tu as l’habitude,
non ?
— Oui Mademoiselle.
— Ah,
j’oubliais...
Elle prend un boîtier et presse un bouton. Je
m’attends à sauter en l’air, mais non. Elle me dit :
— Enlève
la ceinture de chasteté.
Je l’ôte et ma chatte avale une
grande goulée d’air frais. Lian me tend un marqueur en
disant :
— Signe-le et mets-le dans ce sac en
plastique.
D’accord, un fan va l’acheter. Je suis libre, je
vais enfin pouvoir m’enfuir. Comme si elle lisait dans mes pensées,
Lian me dit :
— Tu rêves !
Sur ce, elle me
met un collier métallique autour du cou. Ça fait « clic » et
je suis à nouveau enfermée… Elle ajoute :
— Besoin
d’explication ?
— Non, Mademoiselle.
— Allez,
file, un taxi t’attend.
Je sors de l’hôtel pour monter dans
le taxi. Le chauffeur me dit :
— Je sais où vous
conduire : dans les beaux quartiers de Tokyo.
Il
ajoute :
— Tu es une servante ?
— Non,
c’est un costume de scène, je suis une « idol ».
— Ah,
d’accord.
Le chauffeur rit, manifestement in
ne me croit pas.
Il
me dépose devant une grande maison entourée de jardins dans la
banlieue chic de Tokyo. Je vais sonner à la porte. Une servante
vient ouvrir. Elle me demande :
— Qu’est-ce que tu
veux ?
— C’est... euh… le fils de… la maison qui
m’a demandé de…
— Attends.
Elle
retourne dans la maison et revient avec une
jeune fille vêtue d’un short en jean très court et d’un
tee-shirt. Elle
me regarde comme si j’étais une grosse mouche dans son bol de riz.
Je m’incline pour la saluer et je lui dis :
— Bonjour
Mademoiselle, je... j’ai rencontré un enfant dans un restaurant…
de fugu. Dans la petite salle à manger… et j’ai…
Elle
crie :
— M’man, viens voir ! Il y a une
servante qui bredouille des choses… j'y comprends rien.
Une
femme d’une trentaine d’années arrive et lui demande :
— Quoi,
Kamiko ?
— Il y a là une servante qui prétend qu’on
lui a demandé de venir ici.
Je salue la femme. Elle
dit :
— C’est toi la petite chanteuse ?
— Oui,
c’est ça. J’ai rencontré…
— Je sais, mais mon
fils a choisi de faire du paintball avec ses copains.
Elle se
tourne vers sa fille pour lui demander :
— Tu la
veux ? Tes copines seraient servies par une servante
occidentale.
J'essaie de rectifier :
— L’uniforme,
c’est mon costume de…
Elle me coupe :
— Tu
n’as pas un koï sur le cul ?
Encore !! Je réponds :
— Si,
mais je chante vraiment et…
— D’abord, tu parles
quand on t’interroge, ensuite, je veux que tu serves ma fille et
ses copines. Tu veux que j’appelle le Prince ?
— Non,
je vous en prie, Madame, je ferai ce que vous voulez.
La fille a
un grand sourire et je vois qu’elle a des canines pointues ! Elle
dit à sa mère :
— Je n’aime pas ses idioties
d’Idols, mais en avoir à mon service ça me plaît… merci
m'man.
Puis elle me dit :
— Suis-moi…
À
l’étage, on entre dans ce qui doit être sa chambre. C’est une
grande pièce encombrée de vêtements. Il y a quelques meubles, un
grand lit et des photos d’elle sur les murs. Elle me
dit :
— Déshabille-toi !
Surtout
faire ce qu’elle me dit, je sens qu’à la moindre occasion, elle
va me planter ses canines de louve dans les fesses. Quand je suis
nue, elle ajoute :
— Collier !
— Je ne
peux pas l’enlever Mademoiselle, ça sert à nous contrôler
et…
— J’ai compris.
Elle vient m’examiner
comme un homme le ferait : elle tâte la fermeté de mes seins,
puis elle me pince les fesses, en disant :
— Petite
souillon, tu essayais de nous faire croire que tu es une chanteuse,
mais ce Koï sur ta fesse, ça veut dire que tu es une esclave.
— Je
vous jure que non, Mademoiselle. Je chante vraiment dans un groupe,
les Virgin Idols.
— Tu te fous de moi ?
— Non,
je vous jure…
— Je vais voir ça. Tu vois ce bordel
dans ma chambre… range.
Elle se couche sur son lit, adossée
aux oreillers et ouvre une tablette. Bientôt, j’entends une de nos
chansons.
Je plie et range ses vêtements. J’entends
notre version de « Take a walk on the wild side ». Elle
dit :
— T’as pas menti : tu chantes, pas mal
d’ailleurs. Je vais donc me faire lécher par une Idol.
Déshabille-toi.
Elle
enlève
son
short et
son tee-shirt. Entre
plier et ranger une tonne de vêtements et lécher une chatte, mon
choix est vite fait. Je me glisse entre ses cuisses, elle
a une chatte poilue pas trop bien toilettée. Je
colle ma bouche à sa chatte. Elle me dit :
— On se
rend compte que tu as été bien dressée.
Je ne réponds rien
parce que j’ai la
langue dans une
chatte. Son goût et son odeur me plaisent. Elle continue de
parler :
— Voilà ce qu’on va faire… Tu vas
servir mes amies… oh… mets ton doigt dans mon trou du cul... Oui…
Tu sais à quel point personne ne regarde une bonne ?
En
effet, c’est difficile à croire, mais pour les gens riches, une
servante est quasi invisible... sauf s’ils ont envie de tirer un
coup. Je récupère ma langue pour répondre :
— Oh
oui, nous sommes invisibles et...
Elle me donne une claque en
disant :
— Lèches, tu ne parles que si je
t’interroge… Tu as de la chance de bien lécher, sinon je
t’aurais déjà fait fouetter… Ooooh... petite salope, la menace
du fouet te stimule… aaaahhh... oouuiiii…
— Tu feras le
service à l’occidentale, en faisant une révérence chaque fois
que tu arrives, que tu sers ou que tu pars… Ensuite je leur dirai
qui tu es et tu chanteras. Tu as compris ?
— Oui
Mademoiselle.
— Rhabille-toi.
Quand j’ai remis mon
uniforme, je mets la main sur ma chatte et je m’incline devant elle
jusqu’à ce qu’elle dise :
— Quoi encore ?
— Je
pourrais aller dans la salle de bain pour faire pipi,
Mademoiselle ?
Elle lève les yeux au ciel et répond :
— Tu
rêves, ma pauvre fille, si tu t’imagines que les servantes pissent
dans mes chiottes ? Va
pisser
dans le jardin.
— Mais c’est très pressé.
— Serre
les cuisses, si tu pisses dans la maison, tu seras fouettée.
Quelle
garce ! Je la fais jouir et je ne peux même pas aller
pi…
— Rhabille-toi et va demander au jardinier où il
veut bien te laisser pisser. Allez, ouste !
Je descends une
volée d’escaliers en serrant les fesses et c’est pas facile.
J’arrive dans la salle de séjour, où se trouve la mère qui
discute avec quelqu’un sur sa tablette. Je m’incline et je file
dans le jardin par la porte-fenêtre ouverte. Ouf ! Je vois le
jardinier, je cours vers lui pour m'expliquer :
— Mademoiselle
veut que je fasse pipi dans votre jardin, Monsieur.
Il me
regarde tandis que je me tortille et il montre le gazon juste devant
lui. Je me trousse et baisse ma culotte, non sans la mouiller
de quelques gouttes et aaaahhhhhhh... je pisse. Le jardinier me
demande :
— Tu es une nouvelle servante ?
Tout
en me soulageant, je réponds :
— Non, c’est le
fils de Madame qui voulait que je vienne ici, mais il est parti.
Je
me relève et remonte ma culotte, les dernières gouttes s'ajoutent
aux premières, le
fan qui va l’acheter va être ravi. Je dis au jardinier :
— Merci
Monsieur, mais maintenant je vais y aller parce que Mademoiselle
n’est pas commode.
Je retourne dans la salle de séjour, la
mère termine sa communication. Kaniko est là, dans un minuscule
maillot deux pièces. Sa mère lui demande :
— Tu es
contente de ton nouveau jouet ?
— Figure-toi que cette
souillon voulait pisser dans ma salle de bain ! Dis, j’ai vu
qu’elle avait un Koï sur une fesse...
— Oui, elle
appartient au Prince et elle chante vraiment. Qu’est-ce que tu veux
en faire ?
— Je veux qu’elle nous serve, mais il faut
que personne ne la reconnaisse.
— Aucun risque, personne
ne fait attention aux servantes et en plus, toutes ces Occidentales
se ressemblent.
— Oui, c’est vrai. Je l’ai regardée
sur une chaîne chanter « Take a walk on the wild side » et je
veux qu’elle le chante
à poil.
La mère se met à rire puis elle dit :
— Dis-moi
quand tu la feras chanter, je viendrai voir ça.
— Oui,
bien sûr.
Kaniko se tourne pour me dire :
— Suis-moi…
À
suivre.
Un grand merci à Bruce Morgan pour le super
dessin.
Nos livres sont
ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
Commentaires
Enregistrer un commentaire