56 - Walk on the wild side.

Je dois la suivre à la cuisine. Là, comme partout chez les riches, il y a une cuisinière corpulente. Elle se lève aussitôt pour saluer et Kaniko lui dit :
— Je voudrais que ce soit elle qui nous serve.
— Certainement, Mademoiselle.
Kaniko me regarde et dit :
— Tu sais faire une révérence ?
— Oui Mademoiselle.
— Tu en feras quand tu arrives et quand tu pars, ainsi que chaque fois que tu sers quelqu’un.
— Bien Mademoiselle.
Elle s’en va et la grosse cuisinière me dit :
— Elles vont s’installer autour de la piscine. Il faut que tout soit impeccable.
Elle me donne un sac en papier et ajoute :
— Ramasse les mégots, les chewing-gums et toutes les saloperies qui traînent. N’oublie rien parce que Mademoiselle adore manier le fouet devant ses copines.
— Oui Madame.
Je vais vers la piscine, j’enlève mon uniforme et je plonge dans l’eau… dans mes rêves ! Je ramasse effectivement des saloperies : mégots, papier, chewing-gums et même des préservatifs utilisés. Une petite demi-heure plus tard, la cuisinière siffle entre ses doigts et elle me fait signe de rappliquer. Je me dépêche de la rejoindre, elle prend mon sac et dit :
— Elles vont arriver. Va les attendre et quand elles sont installées, demande-leur ce qu’elles veulent boire.
La routine quoi, pour une Idol ! Je vais attendre près d’une table entourée de chaises confortables. Les amis de Kaniko arrivent : des gamines en tous petits deux bikinis et des garçons en boxer shorts. Ils parlent, rient, se poussent, flirtent. J’attends que tout le monde soit installé puis je fais une belle révérence et demande :
— Que puis-je vous servir, Mesdemoiselles et Messieurs ?
C’est Kaniko qui répond :
—La cuisinière le sait… Va lui demander.
Nouvelle révérence et je cours à la cuisine. Je reviens avec un plateau rempli de verres et de bouteille. C’est lourd. J’arrive près d’eux. Oh, la mère de Kaniko est assise en maillot sur les genoux d’un des amis de sa fille. Je fais une révérence maladroite à cause du poids du plateau et je dis :
— Voici les boissons…
Kaniko répond sèchement :
— On le voit bien, idiote ! Pose ça au milieu de la table et attends. Si on a besoin de quelque chose, on te le dira.
Gros soupir intérieur. Je me mets aux ordres. Un jeune homme lui dit :
— Drôle d’idée d’avoir choisi une Occidentale… elles sont paresseuses et voleuses.
Charmant… Kaniko répond :
— Je préfère fouetter une Occidentale plutôt qu’une Japonaise.
— Là, tu marques un point
Ces jeunes sont des… fachos ! Je ne sais pas comment on les appelle au Japon.
En attendant, la mère et la fille sont vraiment libérées. Ils flirtent et s’embrassent tous... ça va finir en partouze et je m’y connais depuis que je suis au Japon. Kaniko embrasse une des filles tandis que sa mère, elle ne se contente pas d’être assise sur les cuisses d’un jeune homme, ils s’embrassent à pleine bouche… Et ils ont tous l’air de trouver ça parfaitement normal. Moi, l’Occidentale, personne ne me veut. Mais franchement, tant mieux.
Kaniko retire sa langue de la bouche de sa copine. Elle claque des doigts dans ma direction en disant :
— Renouvelle les boissons !
— Oui Mademoiselle.
Je cours vers la cuisine, mais Kaniko crie :
— Débarrasse d’abord, idiote.
— Pardon Mademoiselle.
Je sais pourquoi elle fait ça, c’est pour les étonner quand ils sauront que je suis… Je débarrasse et je vais vite tout porter à la cuisine. Comme la cuisinière est plutôt sympa, je lui dis :
— On dirait qu’il y a quelques amis de Mademoiselle qui n’aiment pas les Occidentales.
— Ils sont membres de Soleil rouge, un parti nationaliste. Mademoiselle Kaniko n’est pas comme ça. Allez, prends ce plateau.
— Oui Madame.
Je retourne vers la piscine avec un plateau chargé de boissons. Heureusement que j’ai pris du muscle à force de travailler ici. Je pose le plateau sur la table et Kaniko demande :
— Qu’est-ce que vous pensez de ma nouvelle servante ?
Ils me regardent tous. Seule la mère, encore sur les genoux de son amoureux qui a l’âge de son fils, sait qui je suis. Un jeune homme dit :
— Ça doit être une Française, d’après son accent. Elle a quelque chose de spécial ?
— Oui, vous allez voir et entendre.
Elle me dit :
— Déshabille-toi.
— Oui Mademoiselle.
J’enlève mon uniforme, ma culotte et mes chaussures.
Une fille dit :
— Je ne vois rien de spécial, c’est une servante nue ?
Kaniko a mis sa tablette sur la table. Elle presse un bouton et on entend les premières mesures de « Take a walk on the wild side ». Je chante :
— Holly came from Miami FLA…
Ma voix fraîche et aiguë monte dans l’air malsain de cette propriété… et ils se taisent et écoutent. Dingue ! J’ai un jeu de scène spécial pour adulte. Quand je chante « se rase les jambes et lui devient elle » je fais le geste de me raser aussi la chatte. À la fin, ils applaudissent même. Une fille dit à Kaniko :
— Jolie surprise… Ma petite sœur écoute ces groupes, mais…
Elle se tourne vers moi en disant :
— Tu fais toujours le même jeu de scène.
— Pas pour les jeunes, Mademoiselle. On m’a dit de chanter la version adulte.
Kaniko me dit :
— Vas-y pour la suivante.
C’est « Like a virgin », donc encore plus chaud… Je me caresse le pubis, genre la virgin est chaude comme la braise. Je termine la chanson et ils m’applaudissent à nouveau. Kaniko demande au jeune du Soleil Rouge :
— T’as pas envie de te faire sucer la bite par une Occidentale ?
Il fait la grimace et répond :
— Je tiens trop à ma bite que pour la mettre dans la bouche d’une truie occidentale.
Ça faire rire tout le monde… pas moi. Il ajoute :
— Par contre, je veux bien lui faire une grande faveur.
Il se retourne, baisse son maillot et se penche sur son siège, les fesses en l’air. Les filles rient. Madame Asano lui demande :
— Quelle faveur ?
Il répond :
— Je lui permets de lécher le trou du cul d’un futur maître du monde
Nouveaux rires. Comme je ne bouge pas, Kaniko me demande :
— Tu as envie d’aller chercher le fouet à la cuisine, bonniche ?
Aussitôt, je me mets à genoux devant le cul du mec. Oui, je suis prête à beaucoup pour éviter le fouet. J’écarte ses fesses et je lèche son cul de sale facho. Il y a des rires et des cris autour de moi. 



Quand je l’ai bien léché, le gars me donne un coup de cul pour que j’arrête et il s’assied dans le fauteuil. J’ai son sexe sous le nez et il ne sent pas bon. Il me dit :
— Comme tu es obéissante, tu peux me lécher.
Si ça se trouve, le Soleil rouge, c’est une invention juste pour se foutres de moi. Je vais lui dire : « Ah non, je suce pas les fachos, moi »… Ça, c’est si je pouvais décider, mais il caresse mon visage avec son gland mouillé en disant :
— Je te fais beaucoup d’honneur, c’est la première fois que je me fais lécher le cul et sucer la bite par une Occidentale.
— Merci Monsieur,
Et puis va rejoindre les autres fachos en enfer. N’ayant pas envie d’être punie, je m’applique et puis une bite, c’est une bite, hein… et je vais peut-être le faire virer à gauche. Oui, c’est des conneries. Je suce, je caresse ses couilles, il me dit :
— Regarde-moi dans les yeux.
Je le regarde… et il jouit. J’avale… et je vomis. Non, en fait : j’avale, point. Madame Asano dit :
— On continuera plus tard, les enfants vont arriver.
Une fille demande :
— On peut rester nus, Madame Asano ?
— Bien sûr, mais pour baiser, allez dans une chambre.
Elle me regarde et ajoute :
— Toi, une voiture t’attend.
Me voilà congédiée… normal et tant mieux. Je me plie en deux, pour les saluer. Je prends mon uniforme que je mets un peu plus loin et je sors de la maison le plus vite possible. Moi qui pensais chanter « une souris verte » pour des enfants, je l’ai bien eu dans le cul… c’est une image.
***
Hier, c’était un peu une répétition, parce qu’aujourd’hui, on chante pour des VIP. Lian nous dit :
— Regardez cette vidéo.
On s’assied l’une à côté de l’autre devant un écran… et on me voit, une jeune servante arriver chez des gens riches, lécher la chatte d’une fille, servir les invités puis lécher le cul de l’un deux. Kawaii me fait remarquer :
— T’es quand même une petite pute.
Je deviens toute rouge, sans oser répondre qu’elle le ferait aussi, si on lui en donnait l’ordre. Lian y va de son commentaire :
— Vous voyez avec quelle fougue Cécile lèche un trou du cul.
Elle se tourne vers moi en demandant :
— Il était propre ?
— Pas vraiment Mademoiselle, mais je…
Elle me coupe :
— Je te demande juste une réponse. Bon, pour les VIP, la spécialité de Cécile sera de lécher les culs… Mitsuko les fellations et Kawaii les cunis. Bientôt vous vous ferez baiser, on en reparlera. Ce soir, vous chanterez dans une petite salle pour des fans VIP. Vous allez mettre au point une chorographie semblable à celle de Cécile. À propos, Cécile…
— Oui Mademoiselle ?
— Très réussie, ta choré de « Walk on the wild side. »
— Merci Mademoiselle.
Je m’en fous de ce compliment, je ne veux pas lécher des tous du cul. Lian ajoute :
— Répétition dans la petite salle. Kawaii et Mitsuko, soyez aussi inventives que Cécile.
Les deux filles répondent :
— Oui Mademoiselle.
— Vous commencerez par la chanson des Nymphes de Koci et vous finirez par Like a virgin.
C’est Nam-ji qui va nous aider pour la chorégraphie, évidemment. On doit d’abord se changer et mettre les voiles des nymphes de Kochi. On enlèvera ces voiles en dansant et en échangeant quelques baisers. Kawaii dit à Nam-ji :
— Ça me dégoûte d’embrasser Cécile quand on la voit enfoncer sa langue dans un trou du cul.
Il rit, puis répond :
— Je te comprends mais tu vas quand même le faire. Et tu vas aussi lécher les culs des VIP, s’ils te le demandent.
Bien fait !!
On commence à chanter. Après les baisers, je dois embrasser leurs chattes et puis leurs culs, bien sûr. Pfffff… ça, c’est moi qui soupire.

A suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search









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