58 - Nue et désemparée.

— Vous l’avez peut-être déjà remarqué : je suis vite dégoûtée. Hélas, tant que j’étais une esclave du Prince, je devais obéir et maintenant, si je veux avoir une chance de quitter le Japon, je dois satisfaire le chef. Ils reviennent sans doute de vacances et pas de chance pour moi, il n’y avait pas de salle de bains où ils logeaient. Je prends son sexe en bouche en pensant « évasion ». Je lui fais une fellation de première classe. Il me caresse la tête en disant :
— Vous les Occidentales, vous êtes de vraies petites putes : vous avez l’habitude de sucer des bites. Les Japonaises ont plus de fierté, et elles ne suceraient jamais un inconnu.
Ferme-la, raciste et jouis ! Il ajoute :
— Tu aimes sucer des inconnus, hein, petite salope ?
Oui mais les inconnus qui ont bites propres. Je prends ses couilles pour les malaxer juste ce qu’il faut… Il arrête de parler pour gémir et jouir dans ma bouche. Oh putain, quelle quantité. Eh ! Tu te branles jamais, le Jap ??? Je parviens à tout absorber. Il me dit :
— Bien petite pute, avaler, c'est encore une chose que les Japonaises ne feraient jamais. 
Je remarque que le chauffeur a son téléphone en main, il a tout filmé… Pas d’importance, je serai bientôt loin… Demain, je suis à l’ambassade pour me faire rapatrier.
Celui qui est sur le siège passager dit :
— À mon tour !
Ils font des acrobaties pour changer de place. Assis à côté de moi, il sort une bite ridicule de son pantalon.
 C’est tout petit ! Petit et pas propre non plus. J’arrive à mettre tous ses organes génitaux dans ma bouche ! Sa petite bite rikiki me chatouille les amygdales. Il aime ça. Il ne faut pas longtemps pour qu’il m’envoie une cuiller à café de sperme dans la bouche. Le conducteur s’arrête dans la partie déserte du parking d’un relais routier. Troisième service ? Il dit :
— À moi de te niquer, salope.
Pas polis du tout, les mecs ! Ils échangent leurs places… C’est maintenant le chef qui filme. Le chauffeur m’entreprend vraiment : il m’embrasse sur la bouche et sa main file entre mes cuisses. Il remonte mon tee-shirt de l’autre main pour me masser les nichons. Bientôt, je me retrouve carrément à poil… J’ai complètement perdu l’habitude de résister à un homme. Depuis que je suis une esclave du Prince, il faut toujours que je me laisse faire. Il me soulève par les hanches pour me déposer sur sa bite. Il dit :
— Oooohhhh… c’est bon.
Je m’appuie sur les sièges pour galoper sur son sexe… C’est quand même beaucoup mieux d’avoir une bite dans la chatte que dans la bouche, surtout quand elle est douteuse. Il accélère et glapit :
— Oooouiii, je jouis !
Rien à avaler, cool. C’est là que le chef intervient :
— J’ai changé d’avis. On ne va pas héberger une pute. Dégage…
— Mais…
— DÉGAGE !
Salauds ! Je veux prendre mes vêtements, mais il m'arrête :
— Tu trouveras plus facilement des clients si tu es à poil. Allez, dehors !
Il filme toujours tandis que celui qui vient de me baiser ouvre la portière pour me pousser dehors. Ils ont l’air de trouver ça très amusant ! Je suis nue sur un parking et il y a le sale bâtard de chauffeur qui me filme, pendant qu’ils rigolent tous. 




L’évasion avant tout, je… je vais… pleurer ! Ils ont sans doute assez d’images ou plutôt ils préfèrent ne pas avoir d’ennuis, car tout le monde part. Je m’accroupis, pas pour pisser mais pour me cacher et réfléchir. Qu’est-ce que je vais faire ? On est loin du poste d’essence, mais des gens dans leur voiture ont assisté à la scène. Ils s’arrêtent à ma hauteur pour me demander ce qui s’est passé, en anglais. Je leur réponds en japonais et en pleurant :
— Ces hommes m’ont violée et ils ont gardé mon sac et ma valise avec tous mes vêtements. 
La passagère, qui doit avoir une quarantaine d’années, me demande :
— Tu es blessée, on peut t'amener à l’hôpital ?
— Non, mais je n’ai plus rien…
L’homme va chercher un imper en plastique transparent dans son coffre et il me le donne. Je le remercie et je le mets. Il me demande :
— Qu’est-ce que tu vas faire ? Tu veux qu’on te dépose à la police ?
En pleurant, je réponds :
— C’est super gentil… mais pas à la police. Vous allez à Tokyo ?
— Oui.
— Je voudrais aller à l’ambassade de France pour me faire rapatrier. 
— D’accord, on va te déposer.
— Merci mille fois.
Je vais peut-être m’en sortir… Non, je vais sûrement m’en sortir. Je monte à l’arrière. Je leur raconte mon enlèvement... un peu n’importe quoi, mais comme j’étais nue sur un parking, ils ont l’air de croire tout ce que je dis. La femme a cherché l’adresse de l’ambassade et ils m'y déposent en me disant de garder l’imper. Je les embrasse et j’entre dans l’immeuble. Aussitôt, un garde me demande ce qui m’arrive. En pleurant, je lui raconte mon enlèvement. La réceptionniste commence par écouter, puis elle me dit :
— Suis-moi, je vais te donner des vêtements.
Ouf ! Presque sauvée. Ils me font entrer dans une pièce… non, c’est un placard et elle le ferme à clé ! C’est un cauchemar ! Je crie :
— Qu’est-ce que vous faites !? Au secours ! 
Rien ne se passe. Peut-être veulent-ils vérifier qui je suis… mais non impossible, je n’ai même pas dit mon nom. Je pleure et j’attends… 
Un bon moment plus tard, la porte s’ouvre et je me retrouve face à Nam-ji. Il secoue la tête en disant :
— C’est pas malin, Cécile… J’ai eu des ennuis à cause de toi
Voilà, c’est foutu. Je dois le prendre du mieux que je peux. Je réponds : 
— A ma place, vous auriez aussi essayé de vous évader, Monsieur.
— Oui mais moi, j’aurais réussi.
— Vous allez me tuer ?
Il rit et répond : 
— Tu es folle ! Tu as trois mois de punition, tu vas rejoindre d’autres filles qui ont fait des bêtises comme toi.
Je pleure mais là, bien. Il doit avoir un peu pitié, malgré tout, car il me demande :
— Tu te souviens de tes débuts au château ?
— Oui… bouh... hou…
— Ce sera pareil. Tu vas aller dans un village de vacances et faire des choses genre « pony girl ».
Il me donne deux pilules. Je les avale, qu’est-ce que je peux faire d’autre ? Je m’endors.
***
Je me réveille dans une grande pièce en me demandant « Je suis qui et ici c’est où ? » Et puis tout me revient : ma tentative d’évasion, les salauds dans la voiture… J’ai toujours l’imper du gentil couple… J’ai beaucoup transpiré, je devrais prendre une douche, je sens la chèvre. Qu’est-ce qu’ils vont me faire ?
Je regarde autour de moi, il y a plusieurs filles qui se réveillent à leur tour. Je demande doucement :
— Vous savez où on est ?
Une brune me répond :
— Un endroit où on va être punies.
Une autre fille dit : 
— Je crois que…
On ne le saura pas parce que plusieurs gardes entrent dans la pièce. Ils sont armés de fouet, la punition va commencer ? On se serre les unes contre les autres. Ils parlent d’abord entre eux.
J’ai envie de pleurer, de faire pipi, de boire, de manger... Et surtout, j’ai envie d’être à St-Germain-des Prés, assise à la terrasse d’un café. On attend, plus personne n’ose parler… Enfin, un homme assez gros entre, il est accompagné d’une grande fille black. Il nous dit en anglais, avec un accent indéfinissable :
— Je trouve normal que, pour la plupart, vous ayez essayé de vous évader … Le problème, c’est qu’il fallait réussir. 
Oui, on me l’a déjà dit ! Il montre sa compagne et ajoute :
— Vous dépendrez de Mademoiselle Afia.
Elle prend la parole avec un accent africain :
— Vous devez vous douter qu’il est impossible de s’évader d’ici. Obéissez et tout se passera bien. Tout le monde a déjà été au château ?
On dit toutes « Oui Mademoiselle ». Elle ajoute :
— Je peux aussi vous fouetter et je dois avouer que ça me plaît, punir des Blanches. Juste retour des choses d’ici bas. 
Elle va dans un coin de la pièce et soulève une bâche. En dessous, il y a des fers. Elle nous dit :
— Vous allez vous déshabiller, puis chacune à votre tour, vous vous mettrez des colliers autour du cou et des bracelets aux poignets et aux chevilles. 
On commence toutes à faire ce qu’elle dit. Après plusieurs filles, c’est à moi. Je connais ces fers : ils semblent être en acier, mais c’est un métal plus léger. Ils se ferment en s’ajustant et il est impossible de les enlever. Il y a des œillets pour attacher des chaînes. Bientôt, nous sommes toutes « appareillées ». La Black est grande et belle, elle a un jean troué, un polo avec des auréoles de sueur sous les aisselles. Elle s’assied sur une chaise, enlève ses courtes bottes et croise ses longues jambes. Elle nous dit :
— Mettez-vous sur une file devant moi.
On hésite un instant et puis une fille se met en face d’elle. Aussitôt, on forme une file. Elle nous dit :
— Présentez-vous.
La première fille lui dit : 
— Je m’appelle Lucia et je viens de Gènes.
— Bien... Lèche mes pieds, Lucia.
Comme nous toutes, elle a été dressée au château. Alors elle se met à genoux et lèche les plantes de pieds roses d’Afia. On obéit à tour de rôle. Quand c’est mon tour, je lui dis : 
— Je m’appelle Cécile et je suis Française, Mademoiselle.
— Et… ?
Et quoi ? Elle me serre le bout d’un sein et répétant :
— ET...?
— Aïe ! Et je suis une Tokyo Idol ou Virgin Idol… Vous me faites mal Mademoiselle.
Elle lâche mon sein en disant :
— Tu chanteras ici aussi. Peut-être dans la galère.
Quelle galère ??? Elle me montre ses pieds et je me mets à genoux. Elle agite les orteils et je les lèche aussitôt, je les suce même. Je préfère de loin ses orteils à une bite pas propre. Quand on lui a toutes embrassé et léché les pieds, elle nous dit :
— Demain matin, une vingtaine de femmes vont arriver, la plupart accompagnées. Vous serez leurs servantes. C’est tout ce que vous devez savoir pour le moment. Vous pouvez aller manger au réfectoire des servantes. Ensuite, vous pourrez visiter le camp. 
On sort de la pièce.  Une fille demande à un garde où se trouve le réfectoire des servantes et il nous l’indique… On n’est pas surveillées, mais dans ces fers, il doit y avoir un paquet de « mouchards » électroniques. Ils savent exactement où on se trouve. 
Après le repas, on fait un tour dans le camp… On regarde le soleil se coucher sur la mer… quelle mer ? Une fille me sourit et je vais aussitôt près d’elle. C’est une jolie brune qui n’a pas l’air affolée par ce qui nous arrive. Je lui demande :
— Je peux dormir avec toi ?
Elle me sourit à nouveau et répond :
— Oui, si tu veux.
J’ai besoin de réconfort… et elle est belle, elle sent bon.
On va dans le dortoir « servantes ». Les fers ne sont pas trop dérangeants pour dormir et je suis épuisée…

À suivre

Merci à Bruce Morgan pour le super dessin.



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