Lizy - 10 - Nouveautés

Divya attrape une brosse à récurer et on va dans la cour. Là, elle me dit :
— Prends de l’eau.
Je fais descendre un seau dans le puits. Divya prend un pot de pâte à récurer les sols et elle me récure aussi, en me frottant énergiquement avec la brosse. Je crie et la supplie :
— Aaaaaïïïee ! Moins fort Mademoiselle, je vous en prie…
Elle continue à me brosser, malgré mes cris. Quand elle m’a brossée des pieds à la tête, je suis aussi rouge qu’un homard bien cuit. Elle me dit :
— Seau d’eau.
Je descends à nouveau le seau et elle le renverse sur ma tête. Oh putain ! C’est froid. On retourne dans la cuisine et elle dit à une servante :
— Va me chercher un drap dans la buanderie. 
Quand la domestique revient, elle lui dit :
— Essuyez-la bien, les filles.
Elles sont quatre à me frotter avec le drap sale. Elles s’amusent beaucoup. Quand je suis sèche, on retourne dans la salle à manger. Madame Streng est assise là. Shrimati prend la parole :
— Divya, tu peux t’asseoir aussi.
— Merci Madame.
— Je vais vous faire part de ce que j’ai décidé. Pour la punir de s’être enfuie de la maison et d’avoir volé 10 pièces en or à son père, j’ai décidé que Élisabeth sera une de nos servantes pendant un mois.
Quoi ???? Un mois ? Mais… Elle me regarde et explique :
— À cause de la guerre avec les Français, les bateaux sont tous réquisitionnés pour transporter des troupes en Belgique. J’ignore quand un bateau arrivera à Madras. Je pense que ce sera dans un mois, peut-être trois semaines.
Je vais m’évanouir… tellement cette nouvelle me… terrifie. Un mois au service de cette folle furieuse, c’est… Elle poursuit :
— Élisabeth devra obéir à Mademoiselle Divya. Elle ne sera pas fouettée puisque je l’ai promis à son futur mari, mais on la punira si elle se montre paresseuse ou désobéissante ou simplement si Divya le décide. D’autre part… Madame Streng vient de perdre un oncle qui vivait en Angleterre. D’ailleurs, je vous renouvelle mes condoléances, Madame Streng.
— Merci Madame.
— Madame Streng doit retourner en Angleterre pour régler les formalités de l’héritage de son oncle. 
J’oublie un instant le mois à rester ici en entendant cette nouvelle. Shrimati poursuit :
— Afin d’éviter qu’Élisabeth ne fasse une nouvelle stupidité, elles voyageront ensemble. Je m’arrangerai avec le capitaine du navire pour que Élisabeth travaille en tant que servante sur le bateau.
Je ne retiens qu’une chose, je partirai ! Shrimati n’a pas fini :
— Divya, tu auras donc toutes les servantes sous tes ordres. Tu pourras les fouetter mais sans les abîmer, pour le cas où on déciderait de vendre l’une ou l’autre. 
Elle boit un peu de jus de fruits puis poursuit :
— Autre chose, Monsieur et moi, nous allons nous marier dans deux semaines, un officier du vice-roi rendra l’union officielle.
Mon père prend la parole :
— Je suis très heureux d’épouser la femme de ma vie et...
— Merci Spencer, mais on a un problème, tu le sais.
Il répond avec l’air d’un petit garçon grondé :
— Oui ma chérie, je ronfle...
— J’ai décidé que tu dormirais ailleurs, au deuxième étage. Tu pourras me rendre visite le soir si j’en ai envie et ensuite hop ! Dans ta petite chambre. Je tenais à toutes vous avertir.
Il va la gifler… ? Non ! Il dit :
— Oui ma chérie.
— Ah, encore une chose. Élisabeth n’est pas un nom de servante désormais ce sera... Lizy. 
Elle se tourne vers Divya et ajoute : 
— Sois ferme avec elle.
— Comptez sur moi, Madame.
Je suis dans un asile de fous ? Moi qui suis comtesse, je suis obligée d'obéir à une servante. Mais ce qui compte, c’est que je quitterai ce pays de fous, même si je dois être servante sur le bateau.
— Et alors, tu es devenue sourde ? 
C’est Divya, je n’ai pas écouté. Je lui réponds :
— Pardon ,Mademoiselle.
— Je viens de te dire « Tu fais une révérence et tu viens avec moi dans ton nouveau domaine… la cuisine. »
Je la suis dans un concert de clochettes. Arrivée à la cuisine, elle s’assied pour me dire :
— Première chose Lizy : enlève ces clochettes, c’est agaçant.
Ouf ! Je les enlève. Elle poursuit :
— Les filles, voici ce que Madame Shrimati a décidé : pour la punir de sa fuite et d’avoir volé son père, Élisabeth s’appelle désormais Lizy et, pendant un mois, c’est elle qui sera votre servante. Pour bien vous montrer sa nouvelle place, elle va se mettre à genoux au milieu de la pièce et vous pourrez lui donner un ordre à tour de rôle. 
Oh non ! Je vais devoir embrasser leurs pieds sales ! D’abord les servantes ne bougent pas, puis Sabati se plie en deux – ce n’est pas une colique – pour lui demander :
— Elle ne va pas se venger après, Madame ?
— Impossible, sa punition durera jusqu’à son départ.
Mon, départ… ouiiiiiiii ! En attendant, Sabati a tellement bien compris le message qu'elle crie :
— Lizy, aux pieds !
Oui, normal. Elle poursuit :
— Tu vas embrasser mon trou du cul.
Ah là, je regrette que ce ne soit pas ses pieds. Divya apprécie l’idée et lui dit :
— Très bonne idée… Les filles, mettez-vous en rang en nous tournant le dos et relevez votre sari. Lizy va vous faire ça à toutes. 
Bientôt, il y a une quinzaine de paires fesses en face de moi. Franchement, une fugue et un petit vol, est-ce que ça mérite une telle humiliation ? Je suis passée par une faille et je me retrouve dans l’enfer de Dante… un enfer lubrique. 
Je vais me mettre face au derrière brun et rebondi de Sabati, qui n’est lavé qu’une fois par semaine, le samedi, et on est jeudi ! 


Sabati se penche en avant en disant :
— Pose tes mains sur mes fesses et écarte-les bien.
Après tout ce que j’ai fait pour elle… Euh… je lui ai fait faire ça aussi. J’écarte ses fesses et je pose mes lèvres… d’Anglaise noble sur son trou du cul de moricaude. Divya pousse bien sur ma tête. Qu’est-ce que tu veux, cinglée ? Me faire entrer dans son cul ? Elle me lâche et dit :
— Passe à la suivante.
Elle me laisse me reculer et respirer un peu d’air frais, puis je passe à la paire de fesses suivante. Et ça ne fait que commencer : toutes les servantes se penchent en avant... Sur les genoux, je passe de l’une à l’autre et chaque fois, Divya enfonce bien mon visage entre leurs fesses. Seigneur, mon visage va puer jusqu’à la fin des temps. J’embrasse 15 trous du cul. Divya dit quelque chose en hindi aux servantes. Il est bien sûr toujours strictement interdit aux servantes de parler dans leurs patois, mais comme c’est Shrimati qui décide de tout... Elles discutent un moment, puis Divya me dit :
— Les servantes ont adoré sentir tes lèvres se presser contre leurs trous du cul.
Elle a bien insisté sur le mot « trou » avant d’ajouter :
— Et toi, ça t’a plu ?
— Oui, Madame.
Ma fierté et mon amour propre reviendront quand je serai en Angleterre... Divya demande aux servantes :
— Vous avez vu où est la place de Lizy ? La bouche entre vos fesses... Au travail maintenant, les filles. Et toi Lizy, la vaisselle t’attend. Mets un sari, tu n’as vraiment aucune pudeur.
— Oui Madame.
Elle est trop drôle !!! Je prends un sari sur un tas de vêtements sales. Je sens la sueur d’une autre, mais ça vaut beaucoup mieux qu’être nue. Je vais chercher de l’eau au puits… et je la verse dans une grande bassine. Je ne vais pas décrire une vaisselle. Je dois réfléchir... intelligemment, pour une fois. Shrimati a les bijoux que mon mari m’a donnés. Ensuite, elle a vraiment l’air de tenir les promesses qu’elle lui a faites. En attendant, je dois essayer de faire profil vraiment bas et embrasser tous les derrières que Divya voudra. 
Quand j’ai fini mes différentes corvées, une servante désignée par Divya m’apprend à mettre la table et à servir en faisant des révérences. Elle m’annonce en souriant :
— Ce soir, c’est toi qui nous serviras.
Divya lui dit :
— Assieds-toi pour lui expliquer.
— Merci Madame.
Puis elle me donne son premier ordre :
— Nettoie la table.
Je la frotte avec un linge, mais j’ai droit à un :
— Avec de l’eau d’abord, souillon.
Oh, qu’elles aiment ça… Pour résumé, je dois nettoyer la table, mettre vingt-quatre assiettes : Divya, le majordome, le cocher, les deux jardiniers, quatre domestiques hommes et quinze servantes… C’est une grande table, mais ils vont quand même être serrés. Madame Streng ne mangeait qu'avec le majordome, le cocher et le chef jardinier. Divya a envie d’avoir toute sa tribu autour d’elle… Je mets des assiettes, des verres et une cuiller pour chacun. Les servantes mangent avant les Maîtres, car leurs soirées se poursuivent souvent très tard. 
Vers 6 h du soir, les hommes viennent s’installer, puis Divya et les servantes. Je dépose les casseroles de riz et de ragoût sur la table, elles sont vraiment très lourdes. Je dois servir tout le monde avec une louche.  Après la course de ce matin attachée à la voiture, toutes ces émotions, ces corvées, je suis épuisée. Heureusement, tout se trouve sur la table. Une servante me dit : 
— Lizy, ressers-moi.
— Oui Mademoiselle.
Je la sers de riz et de ragoût alors que les casseroles sont devant elle. Ils trouvent tout ça très amusant. Une servante me demande :
— Tu ne vois pas que mon verre est vide ?
— Pardon Mademoiselle.
Je remplis son verre. Puis je fais un… ballet en resservant de la nourriture, en remplissant les verres, etc. Quand ils ont enfin fini de manger, Divya me dit :
— Lizy, les fruits.
— Oui Madame. 
Je vais chercher un grand plat rempli de fruits divers. Il pèse un poids fou. Je n’arrive pas à le soulever ! Je me mets à pleurer en disant :
— Je n'arrive pas à le porter, Madame
Elle me dit en articulant bien et en parlant lentement, comme si je n’avais que quatre ans ou que j’étais demeurée :
— Tu vas chercher un deuxième plat et tu y mets une partie des fruits, puis tu les prends l’un après l’autre, tu bouges tes jambes et tu les mets sur la table.
— Oui Madame. 
Je veux rentrer dans mon pays !!!!

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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