Lizy 26 - La Pointe aux Oies.

On marche sûrement une demi-heure à travers ces dunes immenses et on finit par arriver en vue d’une baraque délabrée au milieu des arbres… Une femme et une jeune fille sont occupées à trier des moules et d’autres coquillages, tandis qu’un homme coupe du bois. La femme est la première à me voir… Elle dit quelque chose du genre :
— Qu’est-ce que tu nous ramènes là, eune sirène ?
— Nan... eune Inglaise.
Je vais continuer d’écrire ce qu’ils disent, enfin ce que je crois qu’ils disent, avec leur façon de parler. 
La jeune fille est venue m‘examiner, elle tâte même mes seins en disant :
— Ça se vend ces bestioles et cher.
Ça fait rire la femme… Elle crie :
— Hé vous ôt’, v’nez voir la sirène que l’gamin a pêchée.
De la maison, on entend une voix d’homme :
— T’as cor’ picolé ?
— Viens j’te dis, boug’ de con.
L'homme sort de la maison… Je dirais le mari de la femme, il est grand et il a un long nez et un gros ventre. Il vient  m’examiner comme si on était à la foire aux bestiaux. Je me mets à pleurer. Mon sauveur lui dit… Je reconstitue :
— On la garde avec nous !
La jeune fille lui dit :
— C’est son cul qu’tu veux boug’ de chien.
— Ça t'pose eun’ problème ?
— M'en fous… nique-la si tu veux, l'Inglaise. Ça repos’ra  le mien, d’cul.
À ce moment-là arrive un homme plus âgé qui n’a plus beaucoup de dents et le nez rouge des picoleurs. Il grogne :
— Vs’allez fermer vos gueules ! Je siestais et…
Et là, il me voit. J’imagine toujours les dialogues, mais je dois quand même être très près de ce qu’ils se disent. Il dit :
— Cré bon sang, d’où qu’elle vint ?
La jeune fille répond : 
— Y a le pépé qui bave su’ l’cul de l’Inglaise.
Elle me regarde et ajoute :
— Y va t’la fout’ au cul, l’aime ça l’pépé. J’en sais quèque chose.
Je regarde le jeune homme, mais il hausse les épaules, genre « faut bien que vieillesse se passe ». Il dit :
— L’est à moi, mais je la prête… pas plus d’eune fois par jour, pépé.
Le vieux me prend par la main et il m’amène devant un tabouret. Il me dit :
— Tins bin l’tabouret vec' tes deux mains.
En France, fais comme les Français, si les vieux baisent en famille, je peux pas l’empêcher. Il relève ma jupe jusqu’aux reins et il pousse un cri :
— OOOOOHHHH ! Cré vingt gu d’salope ! C’te fois-ci, t'as trouvé un super cul, Zep… 
Il se met à genoux en gémissant et il couvre mes fesses de baisers. Ça fait rire tout le monde ! Mais où je suis tombée, moi ? Je regarde mon sauveur avec des yeux suppliants. Zep, puisque ce serait son nom, lui dit :
— Vas y doucemin, l’pépé, l’est p'têt' pucelle du cul, la gamine. Si tu lui fais mal, j’te file une rouste.
Le pépé grommelle :
— Ouais, ouais, r’gad comme j’suis gentil.
Il se remet debout et écarte mes fesses de ses deux mains, puis il crache sur mon trou du cul. Berk !
L’instant suivant, il me pénètre en douceur, c’est vrai. Il m’encule avec ménagement, le pépé. Il est encore vert pour son âge. Il va et vient dans mon cul en marmonnant :
— Ce cul…
Tandis qu'il me baise, j’entends une nouvelle voix d’homme : 
— C’est quoi c'bazar… ? 
La jeune fille répond :
— C’est rin P’pa, c’est l’pépé qui incule eune Inglaise que Zep a trouvée su' l'plage..
— Ah nom di dju, c’est vrai ? T’la trouvée où gamin ?
— L’était à poil su’ l'plage.
— Belle trouvaille. Grouille Pépé, j'vas m'vider les couilles, aussi.
Le vieux marmonne :
— C’est chaque son tour…
Mais, il accélère… et bientôt, il jouit en moi. Il se retire et il me donne une claque sur les fesses en disant :
— God save the kin’ !
Oh merde, il connaît un peu d’inglais, je veux dire d'anglais. Il est aussitôt remplacé par le père qui dit :
— Moi, je vas t’farcir la moule, gamine.
C’est la grande classe, ici ! Il s’enfonce dans ma chatte. Oooh… il est bien membré aussi et il me baise rapidement… Malgré tout ce qui m’arrive, je ne peux pas m’empêcher de gémir et pas de douleur. 



La fille dit :
— C't'eune fameuse salope qu't'as trouvée, Zep, r’gad’ la tortiller son cul.
Zep me défend :
— Pour ce qui est d’êt’ salope, l’est toujours moins que toi, mais c’est com’ ça que j’t’aime, ma Rose.
Le père jouit en moi et se retire… Il ne reste plus que Zep et j’aurai fait le tour des hommes de la famille. Avant ça, je dois pisser et éliminer ce que le pépé et le père ont laissé en moi. Je me redresse et je regarde Zep en me tenant le bas ventre, avec la mimique « je dois pisser ». Il me dit :
— Vins.
On va derrière un petit arbre. Il y a un trou qui pue. Ils ont tout le confort, ici... Je m’accroupis et je me vide dans tous les sens du terme, car le sperme du pépé a un effet laxatif. Le trou n’a pas été fait au hasard, il est à côté d’un arbre, ce qui permet de s’essuyer avec ses feuilles. Je me relève et rabats ma jupe. Je pose la main sur le sexe de Zep, c’est la moindre des choses, il m’a sauvée et il me défend. Il enlève ma main et dit :
— Ce soir, p’tite.
Bon. Il ajoute :
— T’as faim, soif ?
Avec la main, il fait semblant de boire au goulot. Je hoche vigoureusement la tête. Il n’est pas demeuré, comme je le pensais, il comprend vite. Il me prend par la main. On rejoint les autres et, oui, j’interprète toujours, il dit :
— Vous laissez la p'tite tranquille, c’est moi qu’l’a trouvée, l’est à moi. Maint'nant a s'repose. 
Il m’amène à l’intérieur du château, enfin de la maison ou plutôt de la baraque. C’est une grande pièce délabrée avec un lit, deux matelas par terre, une cheminée et une table avec deux bancs. Il me montre un banc et je m’assieds. Il va me chercher un pichet de vin, un verre et des biscuits. Il me dit :
— Restaurez-vous, ma Princesse.
Non, il me dit :
— Minge et bois…
Je mets un biscuit en bouche et je mords. Oh qu’il est dur ! Zep met le biscuit dans mon vin en disant :
— Faut qu’ça trempe… vous mingez pas d’biscuits en Ingleterre ?
Quand le biscuit est bien imbibé de vin, j’arrive à le « minger »… c’est bon… Je mange les trois gros biscuits et je bois le pichet de vin. Je me sens mieux. Il faut... 
1 - que je me fasse bien voir des femmes : mémé, m’man et Rose, 
2 - que j’apprenne le français, même, le leur
3 - que j’aille à Paris. 
Quand j’ai terminé, on sort de la baraque, ils me regardent tous. Le père vient vers moi, mais Zep lui dit :
— J’ai dit eune fois par jour, tu comprins pas l’frinçais ?
Le père se rassied et recommence à trier des coquillages, comme les autres. C’est au tour de Rose d’intervenir :
— T’es p’têt’ l’jouet à Zep, mais j’te botterai le cul, si t’obéis pas.
Zep répond :
— Al obéira Rose et elle m’impêchera pas de t’faire ta fête, c’soir.
Elle lui sourit, Rose… Mais je crains que ce soit le genre de rose qui ait des épines.
Il doit être le milieu de l’après-midi et Zep me fait une série de gestes : il me montre, il se montre lui, puis avec deux doigts, il fait des mouvements de va-et-vient. Accompagnant ces gestes, il me dit :
— J'dois aller quèque part, tu vins ou t'restes ici ?
Je le pointe plusieurs fois du doigt, ce qui signifie  « Je viens avec toi. »  Il dit à la famille :
— J'vas r’monter les lignes avec la p’tite.
La mère répond :
— Apporte l'repas, passe pas ton timps à la niquer.
Zep hausse les épaules, il met un sac de jute sur son épaule et on s’en va. Il me dit :
— Faut qu’t’apprennes le français.
Il se montre et dit :
— Zep.
Je réponds en me montrant :
— Lizy.
Ensuite, il me nomme tout ce qu’on voit : un papillon, une fleur, le ciel, le nez, les yeux, le bras, le cul… Je répète plusieurs fois tout ce qu’il me dit… Quand on arrive sur la plage, il y a de grands oiseaux qui s’envolent. Il me dit :
— C’est des oies. Ici, c’est la Pointe aux Oies.
Je répète la phrase. Il me sourit. Ensuite, il enlève ses vêtements et les mets sur le sable. Il est costaud, Zep, et il a une belle bite. Il la montre en disant « zizi ». Puis, il pointe le doigt vers mon bas vente en disant « chatte ». Je répète et on rit. Ça y est, il va me niquer ! Je ne suis pas contre. Je me mets à genoux devant lui et j’embrasse son sexe, enfin son « zizi » et ses couilles. Il sent le fauve, mais c’est un gentil fauve. Il me regarde, surpris, surtout quand je tire sur la peau pour dégager le gland et que je le mets en bouche. On dirait qu’ils ne font pas ça ici ! Il me repousse gentiment. Puis il fait un geste de la main et dit :
— T’ta l’heure Lizy… Mint’nant, faut que je prin’ l'poissons.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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