Lizy - 32 Non, pas le noisetier !

 Ouf ! Il ne va pas me tuer mais me fouetter, enfin façon de parler ! On entre dans l’auberge. Lui debout, moi pliée en deux et gémissante, l’oreille entre ses doigts. Des clients rient et le saluent, une grosse femme lui dit :
— Qu'est-ce que tu nous amènes là, Logre ?
— Une gamine désobéissante. Je la fouette ici ou dans les écuries ?
La quinzaine de clients, hommes et femmes, crient :
— Iciiii...!
— Bien… Je vais boire un verre avant de m’occuper de ses fesses.
La fille de salle lui demande :
— Je vous sers un rhum, Monsieur ?
— Oui poulette.
Une fille qui est assise avec deux hommes lui dit :
— Viens t’asseoir ici.
Il s’assied et enfin il me lâche le lobe de l’oreille. Je la frotte en pleurant. Il me dit :
— Tu as gagné 20 coups de baguette de noisetier… Si tu t’enfuis encore, tu en auras le double.
— Je m’enfuirai plus… sniiiff…
Un homme dit :
— Elle a désobéi.
— Pire : elle s’est enfuie.
L’homme me dit :
— Faut pas faire ça, petite, sinon Monsieur Logre fait pan-pan sur le cul !
Ça fait rire tout le monde, bien sûr. J’attends… d’être fouettée, situation vraiment inconfortable. Je me balance un peu d’une jambe sur l’autre, très, très mal à l’aise. Une femme qui ira en enfer me dit :
— Après une bonne fouettée, ça va être pénible de monter à cheval.
Oh ! Comme ils s’amusent. Je ferme les yeux et si je pouvais, je me boucherais les oreilles… Je suis sur le bateau avec mes sœurs noires… Je suis collée à l’une d’elles pour la nuit, on mélange nos salives, nos… Logre me dit :
— Réveille-toi… tu vas avoir le traitement des esclaves en fuite. Couche ton buste sur la table et agrippe-toi au bord … 
Ils ont dégagé la table, je m’appuie dessus et je prends les bords. Je ne pense plus à mes « sœurs noires », mais à mes pauvres fesses. Je me dis « fallait pas t’enfuir ». Quelqu’un baisse mes culottes… L’air frais sur les fesses me fait frissonner. Les clients sont venus autour de nous assister au spectacle. En me voyant frissonner, un homme me dit :
— On va te réchauffer les fesses.
J’entends le sifflement d’une baguette de noisetier, je pousse un cri et j’essaie de m’enfoncer dans la table. Nouveaux rires de ces salauds. Logre a simplement fait siffler sa branche. Il me dit :
— Tu comptes et tu dis « merci ».
— Oui Monsieur, mais…. Aïïïïeeee ! un… merci... Aïïïïeeee ! deux... merci Aïïïïeeee ! trois... merci.
À trois, il s’arrête. Oh ! putain ça fait mal. Il me dit :
— J’adore fouetter tes grosses fesses…
— Aïïïïeeee ! quatre… merci. Aïïïïeeee ! cinq… merci. Aïïïïeeee ! six… merci.
Nouvel arrêt. Un homme demande :
— Tu aimes ?
— Noooonn, je… Aïïïïeeee ! sept… merci. Aïïïïeeee ! huit… merci. Aïïïïeeee ! neuf… merci.
On arrive à 18 et je n’ai pas lâché le bord. Logre dit :
— Norma, écarte-lui bien les fesses.
Une femme prend mes fesses à pleines mains et les écarte. Je crie :
— Noooooooonnnn... AIIIIIEEEE ! dix-neuf… Merciiii… AIIIIIEEEE ! vingt… merciiiii.
Ce n’est pas eux qui sont en enfer comme je le souhaitais, c’est mon derrière… Je n’ose pas bouger, il n’y a que mes fesses qui montent et qui descendent comme si les baguettes flexibles continuaient de les frapper. Logre me dit : 
— Lève-toi.
Je me redresse en tremblant sur mes jambes et je frotte doucement mes fesses, en craignant qu’il m'en empêche. Je sens les minces sillons en relief laissés par ces saloperies de branches. Il me dit : 
— Tu vas encore t’enfuir ?
— NOOOON ! Je vous jure que non…
— Bien, va dans les écuries. J’ai promis au garçon d’écurie que tu allais le sucer. Quand ce sera fait, tu peux revenir et on oubliera ta bêtise.
— Oui Monsieur… euh… je peux remettre mes culottes ?
— Non ! Vas-y comme ça.
Je sors de l’auberge, le garçon est là. Il a assisté à ma… flagellation. Il me caresse doucement les fesses en disant :
— Tu as dégusté pôv’ petite…
— Oouiiiii...!
— Demain, ce sera fini ou presque.
Il sort son sexe et il ne doit rien ajouter, je me mets à genoux, je dégage le gland et je le suce… J’ai maaaal… Lui est très excité et il ne lui faut que sept ou huit minutes pour tout lâcher dans ma bouche. Il se retire et il me regarde. J’ai les joues gonflées, car je veux qu’il me donne la permission. Il rit et dit :
— On dirait un hamster qui a trouvé plein de graines… Allez, avale.
J’avale et je lui demande :
— Je peux dire à Monsieur Logre que vous êtes content ?
— Oui, très content
— Merci beaucoup.
Je ne m’enfuis pas, je rentre dans l’auberge. L’ogre et les autres mangent déjà. La femme qui est à la table de Logre me tend mes culottes et un coussin. Ça amuse les clients. Je me rhabille et je m’assieds sur le coussin en grimaçant. La fille de salle m’apporte une assiette de viande en sauce et un verre. Il y a un pichet de vin sur la table. Je regarde Logre avec des yeux suppliants, je fais ça très bien. Il me fait oui de la tête. Je bois un verre de vin puis un autre, je mange. Mes fesses me font mal, c’est pas si grave. Par contre, je sens venir le moment ou je devrai lécher les sexes des hommes et des femmes, ce n’est pas du tout le dessert dont j’ai envie. Logre me laisse me servir de vin, ils parlent vite entre eux, je ne comprends pas grand-chose. Les émotions et la fessée, ça m’a épuisée… Je somnole sur ma chaise.
— Eh ! EH !
— Oui Monsieur, pardon je…
— Va dormir dans l’écurie. Tu sais ce qui va t’arriver si tu t’enfuis.
— Je ne m’enfuirai pas. 
Je me lève et je fais une révérence en disant :
— Bonne nuit à tous.
Ceux qui ne sont pas trop saouls me regardent, étonnés. Je vais dans les écuries… Il fait noir. Je dis :
— Monsieur… Monsieur des écuries…
— Oui…
— Je peux dormir avec vous ?
— Oui, viens, j’ai des couvertures.
Comme j’ai du mal à le situer, il se lève et vient me prendre par la main. Il me conduit dans sa tanière de paille. On se couche, lui derrière moi. Je lui dis :
— Vous faites doucement, s’il vous plaît.
— Oui.
Il descend mes culottes et pénètre dans ma chatte. Il est doux, heureusement. Je suis épuisée et je crois que je m’endors avant la fin.
***
Je dors bien malgré mes fesses douloureuses. Le lendemain matin la première chose que me dit mon compagnon de lit de paille, c’est :
— Lèche-moi.
Il est gentil et je le fais d’autant plus volontiers que son sexe est propre depuis qu’il l’a mis dans ma bouche et dans ma chatte. Je le suce jusqu’à ce qu’il jouisse. Franchement, j’aimerais mieux des toasts et du thé comme petit déjeuner que du sperme. Il me remercie et me dit :
— Va rejoindre ton patron.
— Merci pour le lit. 
J’entre dans la taverne. La fille de salle me dit :
— Va à la chambre 4.
— Oui Mademoiselle.
Je monte et je toque, Logre vient m’ouvrir. Il est nu, musclé, poilu et il a quelques belles cicatrices. Je lui dis :
— Votre ombre est là, Monseigneur.
Ça lui arrache un sourire. Il se couche sur le dos sur le lit et il me regarde. 
Bon, deuxième service. Il faut que ça lui plaise. Il me prend par les hanches et il me couche sur lui. J'embrasse ses couilles comme une mère aimante embrasse la tête de son enfant. Heureusement que je suis bien dressée et que j’ai peur pour mes fesses, parce que… Il s’est certainement lavé, mais l’année passée. Je tire sur la peau du prépuce pour dégager le gland… et ma tête va et vient sur son sexe. Par moment, son gland me caresse même les amygdales. 



Il se contrôle bien, lui, et il me dit :
— Je vais t’amener à Paris. Là, qu’est-ce que tu vas faire ?
Ce n’est pas vraiment une question… il poursuit :
— Putain, tu es douée. C’est dangereux Paris, si tu te fais arrêter, on t’enverra là où l’esclavage existe encore… Tu pourrais être vendeuse, tu es assez jolie, mais ton accent va déranger les patrons et les clients… Il reste… Oh !! 
Il jouit. Pfff... J’avale, puis je reste à genoux entre ses cuisses. Il continue, comme s’il ne s’était rien passé :
— Il reste servante… Vu ton physique, tu pourrais être engagée par des gens riches et qui sait, devenir la maîtresse de quelqu’un d’important.
— Oui Monsieur, c’est ça qu’je veux.
— Un petit problème, c’est ta façon de parler le français.  Bon, on va déjeuner et on se met en route.
On descend. On mange du pain avec de la confiture et on boit du café.
Logre paie la note et on va dans les écuries. Le garçon d’écurie me serre dans ses bras. Il dit à Logre :
— Merci pour ce beau cadeau, M’sieur Logre.
Je suis un cadeau, c’est joli. Nos chevaux sont prêts et on part en direction de Paris. Le voyage nous prend encore deux jours et je colle Logre comme… son ombre. Heureusement que mes fesses vont mieux, mais aller au trot est plutôt pénible. Au matin du troisième jour, on est à Paris… Bien sûr, c’est différent de Londres, mais les grandes villes se ressemblent quand on vient de la Pointe aux Oies ou même de Madras. Logre s’arrête devant un bâtiment. Il me dit :
— C’est le Marché des Jacobins. C’est ici que les filles de la campagne viennent se faire engager comme servante.
 
À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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