Lizy - 38 Le monde à l'envers.

 Aujourd’hui, première représentation du « Monde à l’envers ». Fini de me mettre dans la peau du personnage, je vais certainement devoir répéter mon rôle… Florence aura écrit un petit texte. Maguy me dit :
— Va à la cuisine.
— Oui Mademoiselle.
Je descends à la cuisine. Angèle allume le poêle pour faire du café. Je lui dis :
— Bonjour mademoiselle, je commence à jouer ce soir alors pour les pots de chambre...
— Tu es de corvée pots de chambre, c’est tout.
— Mais…
— Je te réchauffe les fesses avec Jojo ?
— Non Mademoiselle, j’y vais tout de suite.
— Bien, Maguy et moi, on aime trop voir une Comtesse nous obéir.
Comtesse, c’était dans une autre vie ! Je vais chercher les pots de chambre. Quand je suis dans la chambre de Florence, je lui dis :
— Bonjour Mademoiselle, comme je commence à jouer ce soir, je pensais que je ne devais plus…
— Tu pensais mal. 
Pfff... si j’ai du succès, elle sera quand même obligée de faire ce que je veux… euh… ou pas. La journée se passe comme celle d’hier : corvée de chiotte et ensuite aller parler aux clients le long de la Seine. Je fais la tête à Florence, mais subtilement, jusqu’à ce qu’elle me dise :
— Pour ce soir, j’hésite… Mon père joue le marchand, ce serait peut-être bien qu’il te donne quelques coups de fouet sur les fesses.
J’arrête immédiatement de faire la tête et je réponds : 
— Je vais jouer trop bien, Mademoiselle. S’il vous plaît, ne changez rien.
— Ça dépend de toi…
Plusieurs Messieurs sont intéressés par « Le monde à l’envers ».
On joue à 8 h ce soir. On discute en fin d'après-midi du spectacle du soir assis dans le salon… enfin, eux sont assis, moi je fais le service. Pourtant, je suis la vedette du spectacle, non ? Ça ne m’empêche pas d’être souriante, Florence a eu les mots qu’il fallait. Je dois les servir et apporter des choses de la cuisine. Florence me dit :
— Qu'est-ce que tu en penses Lizy ?
— Mais… pardon , Mademoiselle, je viens d’aller dans la cuisine pour chercher quelque chose et je…
— De toute façon, ton avis n’a pas d’importance. Tu feras ce qu’on te dit, non ? 
— Oui Mademoiselle, mais si je pouvais un peu savoir ce que…
Elle m’interrompt encore une fois :
— Ce soir, ce sera la vente des esclaves : moi, les jumelles et toi. Le vendeur sera mon père. Il va nous dire de prendre différentes positions au claquement de son fouet. Ensuite Zoé et Caleb vont nous examiner et nous essayer. Ils t’achètent, puis mon père te met un collier et une laisse et tu suis tes acheteurs à quatre pattes ou debout, on n’a pas encore décidé.
C’est la première fois que j'entends tout ça. Je la regarde les yeux ronds et la bouche ouverte. Elle dit aux autres :
— Regardez l’air ahuri qu’elle prend ! Va te mettre à genoux dans « ton » coin, tu entendras aussi bien et je ne verrai plus ton air stupide.
Sale pute de garce de… Je vais vite me mettre à genoux dans un des coins de la pièce. Elle m’envoie au coin au moins une fois par jour. Je n’y reste jamais longtemps. Je crois qu’elle aime voir la vitesse avec laquelle je lui obéis.
***
Le soir vers 7 h, je ne suis plus « au coin ». J’ai le trac... Je vois Caleb, l’ami de Zoé qui joue le Maître noir pour la première fois. Il m’embrasse. C’est un bel homme et il a l’air gentil. Je lui dis :
— J’ai peur pour ce soir…
— Tu n’as pas de raison… Il y a très peu de textes et puis tu peux improviser.
— Vous m’aiderez ?
— Bien sûr.
Le spectacle commence à 8 h. La scène est éclairée par plusieurs candélabres. Une douzaine de chaises sont occupées par des messieurs et il y a même un couple : un homme âgé et une très jeune femme.
On a placé un rideau. On s’est tous installés. Sur la scène surélevée, il y a le vendeur, René, le père de Florence, qui est habillé d’une djellaba. Assis par terre, il fume au moyen d’un narguilé. Florence, les jumelles et moi, nous sommes appuyées contre un mur.
Le couple noir, Zoé et Caleb, examinent les quatre filles à vendre. Le marchand leur dit :
— Les filles sont de premières qualités, pas de maladie, pas de poux, des dents saines. 
Zoé lui dit :
— Nous sommes intéressés, pourriez-vous nous les présenter ?
— Certainement.
Il fait claquer son fouet et crie :
— Debout, les mains dans la nuque, jambes écartées.
On obéit immédiatement. Il nous laisse quelques minutes dans cette position, les acheteurs viennent nous examiner. Ils tâtent nos seins, nos fesses. Caleb vient même renifler nos aisselles. Nouveau claquement de fouet, le marchand crie :
— À quatre pattes, les jambes écartées, les reins cambrés.
Ouais, on connaît. Il dit :
— Regardez ces petites chattes comme elles sont fraîches… On a du mal à imaginer qu’elles pissent par là.
Ça fait rire les spectateurs ! René fait claquer son fouet et crie :
— Debout, sautez sur place !!
On se lève et on fiche le camp… non, on saute bêtement. Nos seins et nos fesses se mettent à danser. On saute… oui, mais hé… ça va durer combien de temps ? C’est long… enfin, il dit :
— C’est bon, arrêtez. 
Je suis essoufflée et en sueur. Zoé dit au marchand :
— On prendrait bien la petite blonde, mais on aimerait l’essayer avant, c’est possible ? On vous dédommagera.
— Je vous en prie, allez-y.
Pas fort crédible, ça ! Zoé se couche en disant :
— Mets-toi à quatre pattes, blondinette, et lèche-moi la chatte.
Ça, c’est pas de refus. Elle relève bien les jambes et je plonge dans sa chatte, langue la première. J’aime… 
— Aaaaïïïeee ! 
Caleb est venu par derrière et il a aussi plongé dans ma chatte, mais avec sa bite. Ouch ! … Qu’elle est grosse ! René le marchand dit :
— Putain, je bande. Toi, la brune, viens ici.
La brune, c’est Florence, sa fille. Les spectateurs qui sont déjà venus ici le savent. Malheureusement, je ne vois ce qui se passe que du coin de l’œil : René embrasse sa fille, puis il la caresse et elle termine à genoux pour le sucer. Elle est dure avec moi, mais il faut avouer qu’elle donne de sa personne. Pendant que sa fille lui lèche la bite, il dit :
— Les jumelles !
Elles se mettent aussitôt en position de 69. 




Je voudrais voir ça. Zoé jouit la première et elle se recule en disant à Caleb, son soi-disant mari :
— Elle lèche bien cette petite esclave. On l’achète.
— Ouuuuaaaaissss !
Il répond tout en jouissant. … Ensuite, je dois lécher sa bite noire à tête rose qui a le goût de ma chatte. Les jumelles jouissent ou font semblant… Le rideau se referme… Et… ? Les spectateurs applaudissent. Le rideau s’ouvre à nouveau, on fait comme au théâtre et on salue, tous à poil sauf René. C’est grisant d’être applaudie… Je suis l’actrice principale du tableau vivant. Je vais dire à Florence… rien. Je ne suis pas de taille. René dit aux spectateurs :
— Les filles et moi nous vous remercions. Elles sont à votre disposition si vous voulez passer un moment avec elles.  
Ils veulent tous une de nous. Je dis tout bas à René :
— Vous devriez nous louer aux enchères.
Il me regarde, réfléchit puis il dit :
— Putain de merde, tu as raison.
— Et demain, il faudra qu’il y ait plus d’esclaves.
Il se rend compte que la petite « Inglaise » n’est pas si conne que ça. Il dit :  
— Si vous désirez passer un moment avec la fille qui lèche la chatte et suce la bite des Africains, faites une offre.
En réalité, il n’a pas dit « Africains », mais je n’écris pas le mot qu'il emploie. Les spectateurs lancent des prix. La monnaie ne m’est pas familière, mais je comprends que c’est le couple qui me gagne. Florence me dit :
— Va te mettre à genoux devant eux.
Mais pourquoi ??? J’obéis, mais je commence à en avoir marre de ces humiliations. Ils ont besoin de moi pour « Le monde à l’envers. » Je suis à genoux devant la jeune femme, qui est une jolie rousse. Elle soulève sa robe et la laisse retomber sur ma tête. Je suis dans le noir, submergée par l’odeur forte de sa chatte. Je ne râle pas sur la chatte de la fille mais sur Florence. Je lèche sa chatte dans le noir… La fille se tortille... J’ai la langue entre ses lèvres. Son vieil ami relève la robe et me dit :
— Relève-toi, on va dans une chambre.
On va à l’étage dans la plus belle chambre. Il y a du champagne, l’homme me dit :
— Tu en veux ?
— Oh oui, M’sieur.
Sa compagne fait sauter le bouchon, lui a du rhumatisme, mais il doit être plein aux as, ça compense. On boit, on parle un peu… et puis, il dit :
— Déshabille ma nièce, puis lèche-la comme tu as léché Zoé
Je joue les femmes de chambre, c’est toujours mieux qu’esclave ou servante. Elle a des petits seins aux pointes rose pâle et des flammes entre les cuisses. Elle se couche sur le lit et je l’embrasse depuis les seins jusqu’aux flammes dont je parlais. Le soi-disant Tonton vient se mettre derrière moi et il enfonce un sexe qui a connu des jours meilleurs dans ma chatte. J’ai toujours du sperme de Caleb en moi, c’est ce qui l’excite, je pense. Il me faut une dizaine de minutes pour envoyer la jolie rousse au 7e ciel. Elle crie :
— Je jouis Tonton !
Il crie à son tour :
— Moi aussiiii !
Son sexe redevient immédiatement aussi mou qu’une tranche de pain dans un bol de lait. On parle un peu… Ils me disent qu’ils ont adoré ma prestation. Je joue trop bien et je suis si blonde et blanche entre le couple noir...
On joue encore un peu, puis ils veulent passer la nuit ensemble. On se souhaite bonne nuit et je rejoins la chambre de Maguy qui dort déjà.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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