542 - 47 La garcette.

On n’a pas besoin d’un linge ou d’un peu d’eau pour s’essuyer quand on a Jeannot sous la main. Anna bâille et s’étire en levant les bras. Je regarde les poils de ses aisselles, aussi noirs que ceux de sa chatte. Elle est belle… Elle dit :
— Je vais me reposer. Lizy, va dans les cuisines, tu trouveras à t’occuper.
Elle se couche sur le lit. Jeannot nettoie le pipi sur le sol. Je remets mon uniforme. Carl sort avec moi. Je lui demande :
— Je ne dois pas revenir ici, Monsieur ?
— Non, je sais où tu es… Ah, un conseil : ne te fie pas aux apparences, petite. 
Il s’en va… je ne comprends pas ce qu’il a voulu dire. Est-ce que ça concerne Anna, Jeannot ou les deux ? Je vais dans les cuisines et j’aide à préparer le repas du soir, puis à le servir. 
On mange tard… Après avoir aidé à faire la vaisselle, je rejoins la chambre des esclaves envoyées en Guadeloupe. Là, je jure que c’est vrai, je sens l’odeur d’Ariane, une odeur musquée que je reconnaîtrais entre toutes. Je dis :
— Ariane…
— Je suis là.
Il n’y a que la faible lueur d’une bougie. Elle lève la main dans la pénombre. Je vais aussitôt me coucher près d'elle et je pleure dans ses bras. Une fille lui dit :
— Ton bébé est revenu.
Quelle conne ! J’arrête de pleurer. Si je peux dormir toutes les nuits avec Ariane, je supporterai le voyage.
***
Le lendemain matin, on va manger dans les cuisines. Ariane parle à la cuisinière et à sa fille dans une langue que je ne connais pas… Ah oui, Ariane est née près de Colmar, elles doivent parler en Alsacien. Je suis mieux traitée que la veille, il faut dire que je suis le « bébé » d’une « payse ». On prépare tout pour le petit déjeuner des passagers. 
À neuf heures, je vais attendre devant la cabine de Anna. Jeannot vient m’ouvrir la porte. Sa femme est au lit avec un jeune matelot… Henri le peintre est là aussi. Elle aime avoir des spectateurs et elle se met à quatre pattes pour se faire monter par ce jeune amant. Quand ils ont fini, Jeannot fait le ménage, il lèche la chatte de sa femme et le sexe de son amant. Henri dessine sans arrêt.




Tout se passe de la même façon, les jours suivants. Il n’y a que les amants qui changent. Parfois, elle veut que je reste, mais le plus souvent, elle m'envoie à la cuisine.
On va vers le Sud, la température monte. La nuit, je me colle avec trop de plaisir au corps moite d’Ariane. De temps en temps, je peux la lécher ou elle me prête à une des filles. Je suis la lécheuse du groupe.

*** 
Je mange tous les soirs à la cuisine, parfois avec Ariane ou Carl. Les servantes me servent… Quand je suis avec Anna, j’ai bien conscience d’être son esclave, mais dans la cuisine avec Ariane ou Carl, je me sens un peu comme une passagère. 
Ce soir, il y a une forte houle et plusieurs passagers et passagères sont malades et vomissent. Odile me dit :
— Lizy, prends un seau, un torchon et va aider les servantes à nettoyer le vomi.
Ah non, ça me dégoûte trop. Je réponds :
— Il vaut mieux pas, je risquerais de vomir aussi.
Elle me répond :
— Tu te prends pour une passagère ?
— Non, mais je dépends de Madame de Salliers.
Elle ne répond rien. C’est vrai quoi, je n’ai rien à voir avec le nettoyage. Elle me laissera tranquille, désormais… Je n’en parle même pas avec Ariane.
***
Le lendemain, j’arrive dans la cuisine. Je dis bonjour et je déjeune comme d’habitude. À neuf heures, j’attends derrière la porte de la cabine d'Anna. Jeannot vient m’ouvrir. Il est nu. Anna est nue aussi et collée à un autre matelot. Je fais une révérence et je lui dis :
— Bonjour Madame, je…
Je n’en dis pas plus, parce qu’on toque à la porte. Anna me dit :
— Va ouvrir.
C’est Odile. Elle fait une révérence et elle dit à Ariane :
— Je suis désolée de vous déranger, Madame, mais j’ai un problème avec Lizy. Est-ce que vous m'autorisez à la punir ?
NON ! Anna réfléchit et dit à son amoureux :
— Qu’est-ce que tu en penses, chéri ?
— C’est toujours amusant de regarder une servante qui reçoit la garcette.
Affreux bonhomme ! j’espère qu’il tombe à la mer et se noie. Anna répond :
— D’accord, à condition que tu ne me l’abîmes pas.
— Non Madame, elle aura juste les marques des cordelettes sur les fesses, mais elles disparaîtront au bout de quelques jours…
Je ne veux pas !!! Je gémis :
— Madame, j’ai…
Elle me coupe :
— Tu dois obéir, Lizy. Une punition te fera le plus grand bien. Henri te dessinera. 
Elle demande à Odile :
— Ça se passe comment ?
— On va l’attacher à un mat et on lui donnera une dizaine de coups de garcette sur les fesses et les cuisses.
Anna lui dit :
— J’ai hâte de le voir. Faites ça à dix heures… et emmenez-la, je sens qu’elle va pleurnicher sans arrêt.
Voilà, je pensais que Anna était « humaine », mais pas du tout. Elle va tomber à la mer avec sa saloperie d’amoureux.
Je savais que les servantes étaient fouettées, certaines grimaçaient en s’asseyant, mais ma maîtresse ne m’avait jamais menacée et je n’avais jamais assisté à une punition. Pourquoi n’ai-je pas rampé aux pieds d’Odile... Je lui demande :
— Je ne peux rien faire pour vous faire changer d’avis, Mademoiselle Odile ? S’il vous plaît...
— Quand tu auras bien chaud aux fesses, tu pourras me remercier pour la leçon que je te donne aujourd’hui.
Je me mets à pleurer… parce que je me rends bien compte que rien ne la fera changer d’avis. Elle m’emmène sur le pont. Il y a beaucoup de gens : on dirait que le bruit a déjà circulé. Ils adorent voir fouetter une pauvre fille qui n’a rien fait. Enfin, pas grand-chose. À Madras, j’aimais ça aussi, mais j’ai complètement changé. Les gens me regardent arriver en souriant. Oh Seigneur ! Personne ne me défendra. J’essaie une dernière fois d’attendrir Odile, en disant :
— Je n’ai plus de parents, Mademoiselle et…
Elle répond
— Tu veux 20 coups au lieu de 10 ?
— Non Mademoiselle.
Trois matelots m’attendent déjà. J’essaie de ne pas crier, mais c’est difficile quand des hommes vous déshabillent brutalement et vous attachent les poignets à une corde. Je suis nue, les bras levés au-dessus de la tête presque sur la pointe des pieds. L’un des hommes m’attache une corde autour de la taille de façon à ce que je sois bien contre le mât. Il me caresse les fesses en disant :
— Ça, c’est pour que tu ne te retournes pas. On va fouetter tes fesses et l’arrière de tes cuisses. Pendant une bonne semaine, tu penseras à être sage chaque fois que tu t’assiéras.
Les gens autour de nous rient et poussent des cris. Dans la foule, un homme crie :
— On peut caresser ses fesses ?
— Oui, mais sans les pincer ou les frapper. Il faut qu’elles restent bien blanches pour la punition. Un artiste va les dessiner.
Salaud d'Henri. Il arrive justement avec Anna, je tourne la tête pour les regarder. Je vois en même temps un homme qui tient ce qui doit être une garcette. Il s’agit d'un gros bout de corde, dont on a défait les différents brins bien raides et humides sur un des bouts. Je crois aussi voir Ariane donner quelque chose à l’homme qui tient la garcette. En tournant la tête le plus possible, je le regarde avec les yeux les plus suppliants du monde. Elle vient près de moi et pose la main sur mes fesses en disant :
— Ce n’est quand même pas un bout de corde qui te fait peur à ce point ?
— Siiiii Maîtresse !
— Sotte, tu auras quelques marques, c’est tout. Henri a déjà de très beaux croquis de ton petit cul devant le grand mât.
Mais je m’en fous d’Henri, qu’il tombe à la mer qu’il se fasse dévorer par un monstre des….. 
— Aaaaaïïïïeee !
Les cordelettes bien raides viennent de me mordre les fesses.
— Aaaaaïïïïeee !
Les gens rient applaudissent et….
— Aaaaaïïïïeee !
Oouhhh ça fait mal…
— Aaaaaïïïïeee !
Mes fesses sont en feu…
— Aaaaaïïïïeee !
Et mes cuisses aussi. J’ai reçu cinq…
— Aaaaaïïïïeee ! Aaaaaïïïïeee ! Aaaaaïïïïeee ! Aaaaaïïïïeee ! Aaaaaïïïïeee !
Seigneur, ça fait trop mal et… on dirait que ça s’arrête. Merci Seigneur…
Une femme crie :
— C’est déjà fini ?
Un homme répond :
— Tu veux prendre sa place ?
Rires. On me détache. Odile me fait signe de la suivre. J’ai les jambes tremblantes et les fesses, je préfère ne pas l’écrire. On se dirige vers les cuisines. Les servantes nous suivent, elles ont toutes assisté à ma punition. Je suis toujours nue tandis qu’elles parlent d’une punition qui était « gentille » !! Dans les cuisines, je sais que je dois faire quelque chose, mais quoi ? Oh oui, je dis à Odile :
— Merci… pour la leçon… Mademoiselle.
— Tu pleures pour quelques coups sur les fesses ?
Je pense « Sur mes fesses, oui… Sur les tiennes, je serais ravie », mais je me tais. À partir de ce moment, je fais très attention. Je fais ce que me dit Anna, la journée, et ce que me disent Odile ou les servantes le soir et le matin. Je dors avec Ariane, heureusement. 

À suivre

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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