552 - 57 - Cuba.

On a éteint les bougies. Je vais à quatre pattes dans le noir. Il est heureusement juste derrière nous. Je mets ma main sur son torse. Oh ! Qu’il est dur, il est tout en muscle. Il me prend par un bras et me couche sur le dos sur son matelas, puis en tâtonnant il se couche sur moi. Il veut me baiser dans la position du missionnaire ? Ça n’arrive jamais, ça. Les hommes se font sucer ou ceux qui sont vraiment sentimentaux me baisent en levrette. Lui, il se couche sur moi, comme si c’était notre nuit de noces. Il est tout dur, je veux dire de partout. Il relève mes deux jambes avec ses mains et je sens... je cherche une jolie image... ah oui, je sens un gros renard qui cherche la petite entrée de son terrier. Il la trouve et heureusement que j’étais toute mouillée d’avoir léché Ariane, parce son sexe est super musclé, lui aussi. Ouch ! Il me pénètre jusqu’aux couilles... je pourrais dire qu’il me transperce et en même temps, il m’embrasse sur la bouche ! Alors ça, ça n’arrive presque jamais non plus.
Je dois sentir la chatte d’Ariane, mais ça ne lui déplaît pas. 




Il me baise... non, il me fait l’amour trop bien. Son sexe énorme me remplit complètement. Je gémis et je sais que je ne vais pas tenir longtemps, je..... 
— Aaaahhhh ouiiiii..... je jouis.
Lui aussi ! Oh ! Je vais déborder. Il se retire et il me donne un linge pour mettre sur ma chatte. Je murmure :
— Merciii.
Je rejoins Ariane qui est endormie. Ce qui est important, c’est de me coller à elle... jouir, ça passe loin après.
***
Baiser, ça a changé mes rapports avec Kil. Il ne parle pas beaucoup plus, mais il me caresse les fesses quand je le sers. C’est anodin, ce geste, mais ça veut dire beaucoup de choses... c’est un peu comme si on était devenu frère et sœur ou plutôt père et fille... Il me baise régulièrement, mais... euh... paternellement.
On baise, je fais les corvées, je suis l’ombre d’Ariane, on regarde les dauphins... Jour après jour, après jour...
Et puis un jour, le Capitaine crie :
— Terre !!
C’est quoi ça ? Ah oui, putain la terre, enfin ! On va tous à l’avant du bateau pour regarder la terre se rapprocher... Elle grossit, mais très très lentement. On va tous débarquer ? Non, on suit la côte d’assez loin, même si on la voit toujours. C’est looooong...
Après un  jour de navigation, le bateau s’approche de la côte. Oh ! C’est une plage. Ariane embrasse les trois hommes, moi aussi... Kil leur serre la main. Je murmure à Ariane :
— Ils ne viennent pas avec nous ?
— C’est pas tes affaires, Lizy.
Kil me prend dans ses bras et on saute... dans la mer ! Mais je ne sais pas nager et il y a des requins et...
— Calme-toi.
— Oui, mais...
— CALME-TOI !
Je me laisse aller... Adieu monde cruel et... Il me place sur le dos, puis en me tenant, il nage vers le rivage. On arrive sur une plage... et on est vivants, c’est un miracle. Ariane lui dit :
— Elle doit obéir, donne-lui une bonne claque.
— Non, je.... AAAAAIIIEIEIEIEI !
Il m'a donné une claque, une seule, mais mes fesses qui étaient gelées sont devenues brûlantes. Je lui dis :
— Pardon Monsieur Kil, j’ai eu peur, je ne sais pas nager et...
Ariane me coupe :
— La prochaine fois, ce sera une vraie fessée...
— J’obéirai, je le jure, mais j’ai eu peur...
— On doit enlever nos vêtements et les faire sécher.
On se déshabille et on étend les vêtements au soleil en y mettant des pierres. Ensuite, on se couche sur la page pour se reposer. J’aimerais demander où on est et ce qu’on va faire... Mais la marque rouge de la main de Kil sur mes fesses m’en dissuade complètement... Je pose le dos de ma main sur le bras d’Ariane. Elle me dit :
— Je ne suis pas fâchée Lizy, mais la prochaine fois, obéis.
— Oui, promis.
On est sur une plage en bordure d’une forêt. Je n’ose pas demander : « On est à Cuba ? » « On va faire quoi ? ». 
Quand il se sent assez reposé, Kil se rhabille et il part dans la forêt. Il prend son couteau qui était dans une gaine à sa ceinture. « Il va où et pour quoi faire ? ». Oui, je sais, ce ne sont pas mes affaires. Au bout d’une dizaine de minutes, Ariane me dit :
— On se rhabille, sinon on va attraper des coups de soleil.
Quand on est habillées, elle me dit :
— Tu attends ici ou tu viens avec moi ?
Je réponds très vite :
— Je viens avec vous
— Reste bien derrière moi, on va cueillir des fruits.
Rester derrière elle, pas de problème :
— Vous les connaissez ? Parce que...
Elle me coupe :
— Ne parle pas, ça attire les serpents.
Je ne le crois pas, mais je n’ose plus rien dire. On cherche... Oh, je crois que j’en vois. Je tape sur son épaule. Elle dit :
— Qu’est-ce qu’il y a ?
Je croyais que je ne pouvais pas parler ! Je lui dis :
— Là, des fruits....
— Tu rêves.
— Je vous jure, regardez bien. Venez.
Elle ne voit pas bien ce qui est loin. On s’approche des plantes et elle dit :
— Tu as raison, ce sont des groseilles.
Elle a un vieux morceau de filet trouvé sur la plage. Elle le tapisse avec des grandes feuilles et on y met les fruits. Ils sentent bon. Je lui demande :
— Vous êtes sûrs qu’ils sont comestibles ?
— Facile : on en mange et si on survit, ils le sont.
Elle se fout de moi ! Après les grosses groseilles, on trouve des fruits rouges. Elle dit :
— C’est un genre de cassis.
On en met beaucoup dans son panier improvisé, jusqu’à ce qu’elle me dise :
— On en a assez, on retourne sur la plage.
On repère un bananier, mais les bananes sont petites et vertes. On arrive sur la plage. Oh ! Kil a ramené six noix de coco. On va pouvoir boire. Il enlève l’écorce puis il fait deux trous avec son couteau. Il la tend à Ariane qui boit goulûment. Et moi ? Ah, il m’en tend une. Je dis très vite :
— Merci beaucoup Monsieur Kil.
Je bois tout aussi goulûment qu’Ariane. Oh, c’est bon : un peu sucré et frais. Kil boit aussi. Quand on a tous bu, Ariane lui montre les fruits qu’on a trouvés. Il dit :
— C’est bien. Je fais un feu et je vais pêcher.
Deux phrases d’un coup ? Cuba lui réussit. Il a déjà tout préparé pour le feu une planche avec des trous et un bâton arrondi. Ariane lui dit :
— On éteindra le feu dès que le poisson est cuit.
Le poisson, quel poisson ? Kil entre dans la mer, armé d’un bâton pointu. Il marche lentement pendant quelques minutes, puis il enfonce son bâton et son couteau dans un poisson, je suppose. Oh ! Il ramène une grosse raie. Je ne regarde pas quand il lui coupe la tête. Il la vide, puis l’enfile sur le bâton et il la fait griller. Je lui dis :
— Vous êtes un génie, Monsieur Kil.
Il a un sourire de quelques millimètres tandis qu’Ariane secoue la tête en regardant en l’air. D’accord, « génie » n’est pas le mot qui convient. Dès que le poisson est cuit, il se dirige vers la forêt pour chercher quelques grandes feuilles. Ariane me dit :
— Aide-moi à éteindre le feu.
On jette du sable. Kil a mis la raie sur plusieurs grandes feuilles et il la découpe en morceaux. C’est un génie. On mange la raie, c’est délicieux. Quand on a fini, on mange les fruits qu’on a ramenés, puis on boit du lait de coco. Seule ombre au tableau, les moustiques : la peau qui dépasse est couverte de gourmes. Ariane dit :
— On doit y aller.
Kil prend les noix de coco, moi les autres fruits et on part pour... l’inconnu. On marche le long de la plage sur la bande de sable qui a été mouillée par la marée. Ariane et Kil regardent souvent vers la forêt. Ils ont sans doute peur de voir arriver un lion ou un tigre... Mais non, il n’y a pas ça ici. Je leur dis :
— C’est complètement désert ici.
Ariane répond :
— Ne crois pas ça, on est surveillés.
Je dis :
— Par des lions ?
— Sotte ! Par des Caraïbes. Tu vas voir. Mets-toi contre moi.
Oh oui ! Elle relève ma jupe jusqu’à la taille et du doigt elle montre la fleur de lys sur ma fesse, puis elle se tourne pour montrer sa marque aussi. Elle crie :
— Mira ! Somos esclavos fugitivos. Ayúdenos.
Même moi, je comprends... mais il n’y a personne. Est-ce qu’elle me fait une blague ? Ah non ! Trois Indiens, arcs en mains, sortent des fourrés. Ils nous font signe de venir. On suit un des Caraïbes, tandis que les deux autres marchent derrière nous. Il faut un bon moment pour arriver à leur camp. Il y a beaucoup de huttes dissimulées sous de grands arbres. On est aussitôt entourés d’Indiens Caraïbes des deux sexes... Ils sont plutôt minces et athlétiques, on s'en rend bien compte parce qu’ils ne sont vêtus que d’un pagne. Un des Indiens qui nous a amenés ici montre les fesses d’Ariane. Elle se tourne en levant sa jupe. Elle me dit :
— Fais la même chose.
Je lève ma jupe. Ariane me dit :
— Retourne-toi et montre ta chatte.
Là, il y a des exclamations. On dirait qu’ils n’ont jamais vu de blondes ou en tout cas pas leurs chattes. Ariane montre aussi la fleur de lys sur son épaule. Un homme plus âgé arrive. Les autres s’écartent, ça, c’est le chef et merci Seigneur, il parle espagnol, enfin plus ou moins. Ariane et lui se comprennent, c’est le principal. Elle lui demande de leur donner un guide pour les conduire près de La Havane. Elle lève ma jupe à nouveau et le chef a les yeux qui brillent. Il lui fait signe de le suivre. Ils entrent dans une case. Heureusement qu’il y a Kil. Les Caraïbes m’entourent, surtout les femmes, elles me touchent. Je regarde Kil, affolée. Il me dit :
— Montre ta chatte.
Ah oui, elles touchent mes poils. Elles commentent, rient. L’une d’elles lève son pagne et me montre sa chatte, ses poils sont aussi noirs qu’une nuit sans lune. 

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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