549 - 54 - La récolte.

 Bien sûr, c’est moi qui dois demander. Bah, qu’est-ce qu’une humiliation de plus ou de moins quand on est une esclave ? Et puis, j’ai faim et soif. Je me mets à genoux devant la cheffe et je me baisse complètement pour embrasser ses orteils. Ensuite, je me redresse pour lui dire :
— Nous avons faim et soif, Maîtresse, permettez-nous de manger et boire.
Elles sont surprises, les filles, elles ne pensaient pas qu’on allait… euh… demander aussi bien. La cheffe leur dit :
— Vous en pensez quoi ?
Une fille lui répond :
— Elle a bien fait ça, la petite blonde.
Elles nous apportent de la viande séchée, des fruits et même des biscuits. Ils sont durs mais c’est bon quand même. Elles nous montrent où sont les jarres pleines d’eau. On les remercie et elles s’en vont.
Hortense dit :
— C’est bien, on te réintègre dans le groupe, plus de femme de chambre.
— Merci, c’est gentil…
C’est vrai, j’aimais pas trop ça. On mange et on boit. Une fille repère un bol en bois avec la graisse anti-insectes du shaman. Il est gentil…
***
Le lendemain, on se réveille tôt. On fait le tour de la baraque pour repérer les feuillées. Les Africaines nous apportent à manger et à boire. Hortense me dit :
— Lizy.
Compris, je m’apprête à remercier la cheffe à genoux, mais elle me prend par la talle et elle me dit :
— Parle-moi de tes sœurs noires.
Oh ! Qui lui a dit ça ? Ariane ou Anna ou Henri… Je réponds :
— J’ai fait un voyage en bateau de plusieurs mois avec des esclaves africaines. Au début, j’avais peur et puis… elles ont été très gentilles, je dormais chaque nuit avec une autre fille…
Elle m’embrasse sur la bouche, puis elle me dit :
— On se reverra…
— Avec plaisir, Maîtresse.
Elles s’en vont. On mange, le chef et les deux gardes arrivent. Ils nous conduisent devant un champ de cannes à sucre prêtes à être récoltées. Elles font plusieurs mètres de haut, c’est impressionnant. Henri est là, le crayon tout frémissant sur son papier. Il nous fait bonjour de la main, je m’incline pour le saluer, autant qu’il me dessine à mon avantage. On est toutes habillées et on a le grand chapeau. Il doit avoir ses raisons. Le chef nous explique : 
— Des hommes vont venir couper les cannes et les débiter à la bonne dimension, vous devrez les mettre dans une charrette.
Ah bon. On attend peu de temps, une vingtaine d’Africains arrivent. Ils ont des grands sourires en nous voyant. Le chef leur dit :
— Frères, vous avez envie de baiser ces esclaves blanches ?
— OUAAAAAIIISSS !
— Allez-y et après ça, travaillez bien.
Il se tourne vers nous en disant :
— Relevez vos jupes et présentez vos derrières.



Ah, c’est ça qu’il veut dessiner, Henri. Comme on sait toutes qu’une désobéissance équivaut à une série de coups de baguette bien souple sur les fesses, on obéit tout de suite. Vingt derrières blancs attendent le bon vouloir des hommes. Ils ne choisissent pas, ils voient nos derrières, ils foncent. Je me prends un bon vingt centimètres de queue bien dure dans ma chatte. Comme je n’étais pas du tout préparée, ça coince un peu. Je pense qu’ils n’ont pas l’habitude de baiser des filles aussi blanches que des fleurs de coton et ça leur plaît. Un des hommes demande au chef :
— On peut les baiser deux fois, chef ?
— D’accord, mais faites vite.
Les cinq filles qui restaient passent à la casserole aussi. Le chef des Africains leur dit :
— Gardez des forces pour travailler. Quand les charrettes sont pleines vous pourrez de nouveau les baiser… Enfin, ceux qui veulent. 
Celui qui m’a baisée me dit :
— Tu t’appelles comment ?
— Lizy, Monsieur.
— Bien, Lizy, tu fais équipe avec moi. 
Comme les autres, il va chercher une hache et coupe une canne à sucre à la base. Rapidement, il enlève les feuilles et coupe la tige qui reste en plusieurs grands morceaux. Quand c’est fait, il coupe les feuilles des suivantes. Il y a déjà un tas de grands morceaux de cannes. Il me dit :
— Va jeter ça dans la charrette.
D’autres filles sont déjà en route pour la charrette. On jette nos morceaux de canne et on retourne chez notre patron. Ils avancent dans le champ, on doit faire un trajet de plus en plus long pour arriver à la charrette. Il fait très chaud et ça devient de plus en plus dur. On ne s’arrête que pour boire en même temps que les hommes. En fin de matinée, on a de plus en plus de mal à suivre le rythme des hommes. Le chef dit :
— Va falloir stimuler les femelles, les gars.
C’est gracieux ! Tout le monde s’arrête pour le regarder. Il poursuit. :
— Les filles, penchez-vous en avant, le derrière à l’air. Les gars, prenez une petite branche solide et donnez-leur une bonne fessée. Allez !
On relève toutes nos jupes pour tendre nos derrières. Je dis :
— Doucement Maître, je... aaaaïïïïeeee !
Les filles crient toutes, on a une belle série de marques rouges sur les fesses. Un des hommes dit :
— C’est plus joli de fouetter des Blanches que des Noires, on voit mieux les traces rouges.
Ça les fait rire, nous, pas du tout… On travaille nettement plus vite après ça.
Quand une charrette est remplie de morceaux de canne, je me dis que ce sera pratiquement impossible de la tirer ou de la pousser. Heureusement, on voit arriver deux énormes bœufs, ce sont eux qui tirent la charrette, apparemment sans effort. 
En fin d’après midi, on est épuisées. On a rempli trois charrettes et grâce au ciel, ce sont les bœufs qui viennent à nouveau tirer les dernières charrettes… Un des hommes nous dit :
— Suivez la charrette et pas de gamineries, sinon gare à vos fesses. 
Il ajoute :
— Si l’une de vous a envie de s’enfuir, qu’elle le fasse maintenant.
On ne bouge pas.
— Pas d’amateurs ?
On dites toutes « Non, non ». 
— Alors suivez la charrette.
On n’a plus de chaînes et plus de gardes… On décide toutes de s’enfuir… mais, non. Pour différentes raisons, par exemple on est certainement surveillées et puis sur une île… on irait où ?  Les filles parlent entre elles, moi je pense à Ariane. Elle sait certainement ce qui se passe.
Après une bonne demi-heure de marche, sur une petite colline, on voit un moulin ! Oui, un vrai moulin avec des ailes. Il est entouré de constructions en bois. Les charrettes sont alignées devant une porte qui se trouve dans le moulin. 
Cinq Africaines nous regardent arriver. Elles sont vêtues d’un simple pagne en tissus, leurs seins sont beaux et fermes, On a toutes bien retenu qu’elles étaient nos supérieures, on s’incline pour les saluer. Celle qui doit être la cheffe nous dit :
— Déshabillez-vous les filles, qu’on voie si vous êtes faites comme nous.
Ah ça, il y a toutes les chances qu’on soit faites comme elles, sauf la couleur. On enlève nos robes et nos chapeaux. Elles viennent nous examiner en souriant de toutes leurs dents blanches. Elles nous caressent les seins, les fesses, les poils de la chatte, comme le font les hommes. Nous sommes les premières Blanches à être envoyées ici en tant qu’esclaves. Ça fait plaisir à tous les esclaves noirs de l’île, je pense. Les filles nous amènent sous un auvent où il y a de la nourriture et de l’eau. Une des filles dit :
— Les autres vont bientôt avoir fini, on doit aller chercher la nourriture, venez avec nous mais ne commencez pas à manger tant que les hommes ne sont pas là. 
On va devant un gros tas de feuilles de bananier, deux filles le déplacent. Il y a une ouverture vers une pièce en sous-sol. Deux filles descendent par une petite échelle et elle nous passe des fruits, de la viande séchée, des biscuits et des cruches d’eau. On amène tout ça vers l’auvent. Des Noirs hommes et femmes sont arrivés. Ils sont ravis de nous voir et viennent nous tâter aussi, comme si on était différentes d’eux. J’entends le bourdonnement des moustiques. Heureusement, ils ont un grand plat de mixture du shaman et on en met tous. On est bien une quarantaine, on est déjà vingt et il y a vingtaine d’hommes et de femmes. On s’assied pour manger. Une des Noires me plaît beaucoup : elle a des yeux en amande, des seins en poires et des longues jambes. Je lui demande :
— Je peux m’asseoir près de vous ?
— Oui, bien sûr.
Je m’assieds tout près d’elle. Un des hommes me plaît aussi, mais il a déjà entrepris la fille rousse de notre groupe. On se passe la nourriture et on parle. Elle vient du Sénégal et elle est très intéressée quand je lui dis que je viens de Madras. Je ne mange pas trop de viande séchée, ça donne soif, je préfère les fruits, les noix de coco et les biscuits. Quand on a fini de manger, un homme me dit :
— Toi la petite blonde, viens ici.
Je regarde ma nouvelle amie. Elle me dit :
— Vas-y, tu reviendras après.
— Je pourrai dormir près de toi ?
Elle est surprise, mais réponds :
— Oui.
Je vais près du grand Noir, pas à l’aise. Il me demande :
— Tu as peur ?
— Pas de vous Monsieur, du fouet des chefs et…
Il se couche sur le dos en disant :
— Viens t’asseoir sur mon sexe.
Je fais ce qu’il me dit et il m'attire à lui pour m'embrasser. C’est agréable… et puis, je pense à autre chose. Il m'a empoignée par les fesses et il me fait aller et venir sur son sexe. Moi, je ne suis pas de bois et puis jouir fait du bien.
À la fin, il dit :
 — Je vais essayer la petite rousse.
Je me lève, son sperme qui sort de ma chatte fait comme des nuages blancs sur mes cuisses. Je rejoins vite « ma » Sénégalaise.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

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