559 - 64 Un colibri...

 On répond encore aux questions des filles puis un des clients demande à Mathilde :
— Tu les loues comme les autres ?
— Le patron est là, il dira quoi. 
Un gros homme accompagné de deux très jolies Noires entre dans la pièce. Je remarque le gros diamant qu’il a au doigt. Il est grand, gros et blond avec un monocle sur l’œil droit. Tous les clients le saluent poliment, certains viennent lui serrer la main. Il demande à Mathilde  :
— Tout se passe bien ?
— Oui, Monsieur.
Il dit aux clients :
— On a des Blanches pour quelques jours... je vais peut-être les acheter.
Oh non !! Je me colle à Ariane, affolée. Il me voit faire et éclate d’un gros rire. Il me dit :
— N’aies pas peur petite, ma femme accepte que je mette des esclaves noires dans mon lit mais elles ne supporteraient jamais que je baise une petite putain blanche et blonde, en plus. Demain, vous apprendrez à vous présenter. 
Il se tourne vers les clients pour dire :
— On va voir ce que valent les Blanches.
Il ajoute en nous regardant :
— Les filles, venez saluer poliment mes chéries noires.
Ariane me dit tous bas :
— À genoux.
On va se mettre à genoux et on embrasse les chevilles des chéries noires. Les filles sont surprises, les clients aussi. Il y a des exclamations, des rires. Un client dit :
— Elles seront faciles à dresser, ces filles.
J’aime Ariane, c’est vrai, mais sexuellement, j’ai toujours un peu la nostalgie de mes sœurs noires du voyage de Madras à Londres. Au lieu de me balancer dans l’océan par une nuit noire, elles m’ont mise dans leurs lits. Je me redresse et j’ai le visage à hauteur d’une chatte frisée. Le patron me demande :
— Ça te plairait de lécher une chatte noire ?
— Oui Monsieur.
S’il savait... Les clients sont d’accord et même enthousiastes à l’idée du spectacle. Le patron demande à une des filles :
— Ça te tente Julie ?
— Oui, mais si elle ne fait pas ça bien, je la punirai.
— Bien entendu...
Elle ne fera jamais partie de mes sœurs noires ou alors elle veut plaire à son Maître. Les clients et les filles, par contre, l’idée leur plaît.
La fille enlève sa robe. Elle est belle, sa peau est noire et luisante de transpiration. Il fait très chaud. Je la prends par la main et l’amène devant un canapé en disant :
— Vous voulez bien vous allonger ?
Quand c’est fait, je me mets à genoux entre ses cuisses. Ensuite, je me penche sur elle, en la prenant par les poignets. Je lève ses bras et j’embrasse ses seins et les poils de ses aisselles. Ses poils sont moins doux que ceux d’une blanche, mais j’aime son odeur.
Il fait calme tout à coup, on entendrait voler un papillon de nuit. Je descends vers son ventre et j’embrasse son nombril comme si c’était une bouche. Il y a quelques murmures parmi les clients, genre « elle aime ça ». Je descends encore vers sa chatte. Ses lèvres brillent au milieu de sa toison noire. L’odeur de ses aisselles, puis de sa chatte, me rappelle tant de choses. Elle gémit et se cambre pour mieux sentir ma langue la fouiller, puis mes lèvres sucer son clitoris. Elle est à ma merci, j’ai un petit sentiment de puissance. Je sais comment m’y prendre pour la faire jouir ou pas... Elle frotte ma nuque avec son talon. D’accord, je ne veux pas qu’elle se fâche, parce que je la fais languir. Je mets deux doigts dans son vagin tout en la suçant. Elle colle mon visage sur sa chatte avec son talon... Elle jouit... et elle me mouille le visage. Elle dit :
— Tu sais y faire, toi... Je ne te punirai certainement pas.
Il y a des clients qui disent : « Bravo petite ». Des filles noires : « Je ne pensais pas que les blanches léchaient si bien ». Et là, pour changer, je panique, je me dis : « Si c’est trop bien, ils vont me garder ! » Je regarde Ariane, elle a compris ce que je pense, elle fait non de la tête. Elle comprend tout. J’aime les Noires et les Métisses sexuellement, mais Ariane, je l’aime tout court. Voilà c’est dit ou redit. Le patron m’annonce :
— Demain, on t’amènera chez nous, il faut que tu montres à ma femme et à ma fille ce que tu sais faire... et ta copine aussi.
Je réponds :
— Avec plaisir, Monsieur.
Mais en fait, non, pas du tout, je suis sûre que ce sont deux fichues garces. En attendant, il dit  :
— Ce soir, les deux filles blanches sont au même prix que les autres. Faites juste courir le bruit que demain, elles seront dressées avec les esclaves.
Les clients remercient et, oui, ils vont en parler. Ils nous offrent à boire, ça, c’est agréable, mais on doit les sucer et se faire prendre des deux côtés, ce qui l’est moins. Heureusement, ce sont des petites bites dans l’ensemble !!! Il faut quand même les sucer et parfois avaler. 
On se couche tard... dans le même lit, heureusement. Avant de dormir, je murmure à Ariane :
— J’aime bien les filles noires, mais en réalité je n’aime que toi...
Elle rit un peu puis elle me dit :
— Demain et après-demain, ce sera dur, mais dans trois jours, on sera vendues à Kil et on repart à l’aventure ou même « plus »...
J’adore le plus... je m’endors la bouche contre sa nuque.
***
On est réveillées par des cris :
— Et alors paresseuses, vous devriez être prêtes, Madame et Mademoiselle vous attendent !
C’est un homme qui a ouvert la porte de notre chambre. On se lève et il dit :
— Suivrez-moi tout de suite.
On le suit, nues, sans boire ni manger. Ariane lui dit :
— Vous allez devoir attendre quelques minutes, Monsieur le cocher, on doit pisser et on ne voudrait pas le faire dans votre voiture.
— ... Euh... d’accord.
Il est désarçonné par l’assurance d’Ariane. On pisse derrière un bosquet, puis on monte dans la voiture et fouette cocher. C’est une image, je ne veux pas qu’on nous fouette ni les chevaux... Je me blottis contre Ariane, comme à mon habitude. On va à la maison du patron. La voiture entre dans le jardin. Une servante noire nous attend. Elle nous dit :
— Suivez-moi.
On entre dans la maison, elle toque à une porte et ouvre. Quatre femmes sont attablées et terminent leurs petits déjeuners. Il s’agit de la femme du patron qui doit avoir une quarantaine d’années et que j’ai vue hier. En face d’elle, il y a une jeune femme d’une vingtaine d’années de moins... certainement sa fille. Elles sont vêtues de chemises de nuit transparentes.   À côté de chacune d’elles, il y a une très jolie fille noire nue, comme nous. Difficile de faire une révérence quand on est nues, alors on se plie en deux, comme en Inde et dans beaucoup de pays d’Asie. La mère demande à sa fille :
— Il paraît que la blonde lèche très bien, tu veux l’essayer ?
La fille fait la moue et répond :
— Je préfère ma belle Jenny.
Elle se tourne et embrasse son esclave sur la bouche. À quoi elles jouent, mère et fille ? La mère nous dit :
— Vous n’avez rien mangé et rien bu ?
Ariane répond :
— Non Madame.
Elle poursuit :
— Je veux bien récompenser des esclaves mais il faut qu’elles le méritent.
— On fera ce que vous voulez, Madame.
De toute façon, on fera tout ce qu’elles veulent, le dire ne change rien. La femme dit :
— Qu’est-ce que tu veux qu’elle fasse, Netty ?
Netty est la jolie noire qui est à côté d’elle. Elle répond :
— J’ai chaud Maîtresse et je ne me suis pas lavée les pieds, je voudrais qu’elle les lèche soigneusement.
La fille dit à son esclave :
— Et toi, mon joli colibri ?
Elle appelle son esclave « mon colibri » ?  Comme j’ai du mal à cacher mon étonnement, la fille me dit :
— Je l’appelle mon colibri parce que sa langue fouille trop bien ma chatte. 
Le colibri répond :
— Je voudrais qu’elle me lèche la chatte, Maîtresse, car elle est toute collante. 



C’est tout ? On se met à genoux. Ariane va vers le colibri à la chatte collante, moi vers la fille qui ne s’est pas lavé les pieds. D’accord, ses pieds sont moites et sentent la transpiration, mais je préfère de très loin ça aux bites pas propres des clients du bordel. Dans la pénombre, je vois Ariane qui est entre les cuisses du colibri. 
Je lèche les pieds de l’esclave et je suce ses orteils. Au bout d’un moment, les plantes de ses pieds redeviennent roses. 


La mère demande : 
— Alors, elles font ça bien ? 
Le colibri répond :
— Oui, mais moins bien que vous, Maîtresse.
Non mais il est resté trop longtemps au soleil, le colibri ! La mère nous dit :
— Vous pouvez aller déjeuner dans les cuisines.
Elle agite une petite cloche de table, une servante arrive aussitôt. Elle fait une révérence et Madame lui dit : 
— Ces filles peuvent déjeuner dans les cuisines.
— Oui Madame.
On la remercie et on suit la servante. Oh que je suis contente de m’en tirer aussi facilement !  Les cuisines sont grandes et il y a quelques servantes occupées à faire la vaisselle ou d’autres corvées. Comme partout, il y a une grosse cuisinière. La servante lui dit :
— Les filles peuvent prendre un petit déjeuner, Madame.
Elle nous dit :
— Vous pouvez vous asseoir.
Une servante apporte des biscuits, de la confiture, du miel... et du thé... On mange beaucoup... J’avoue que j’aime mieux avoir un goût de confiture en bouche plutôt que celui que j’avais. La cuisinière nous dit :
— Il paraît que vous avez été marquées au fer rouge sur une place publique.
Ariane répond :
— Oui, nous étions 20 filles et on a été marquées... pour l’exemple.
Les servantes viennent voir nos marques. Je soulève mes fesses pour leur montrer. La cuisinière nous dit :
— Je ne vous demande pas comment vous êtes arrivées ici.
Elle rit. Elle est sympa. Quand on a fini, la servante qui nous a amenées ici nous dit :
— Vous devez retourner d’où vous venez, Madame et Mademoiselle ne veulent pas vous garder.
On la remercie ainsi que les servantes et on retourne dans le jardin. La voiture est toujours là, on y monte. Je dis à Ariane :
— Elles sont folles.
— Bah... elles se sont amusées à nos dépens. Mais lécher une chatte ou des pieds en échange d’un bon petit déjeuner, ça me convient.
— Oui, mais quelles garces !
— Elles étaient curieuses... Tu verras qu’elles seront là cet après-midi.
On retourne au bordel... Mathilde nous dit :
— Il faut vous laver un peu.
Elle crie :
— MONA !
Une Noire arrive en courant. Mathilde lui dit :
— Va laver ces filles.
La fille se penche pour nous saluer, ce qui lui vaut un sec :
— Ce sont des esclaves comme toi. Non, moins que toi.   
      La fille la regarde sans comprendre. C’est vrai que c’est stupide comme phrase. Moins esclaves que toi ? La fille nous dit :
      — Suivez-moi.

À suivre.

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