561 - 66 L'Arkansas

 — Est-ce que la patronne est gentille avec vous et...
Ariane me coupe la parole en disant :
— Ce ne sont pas tes affaires, Lizy.
— Pardon, Madame.
Elle a raison : je suis sa servante et je dois me taire. La chambre n’est pas mal, on a même une cruche avec de l’eau et un « broc » pour y mettre l’eau et se laver : tout le confort.
Je me repose tandis qu’Ariane se lave. Je la regarde depuis le lit. Elle me demande :
— Tu ne te laves pas ?
— J’aimerais mieux tout à l’heure, je suis fatiguée...
— D’accord. Tu dormiras par terre ce soir.
Je bondis du lit en disant :
— C’était pour plaisanter, je me lave... et j’aime utiliser l’eau que tu as employée.
Elle lève les yeux au ciel. Bien sûr, je me serais lavée, je voulais juste me reposer un peu.
À nouveau, on va faire un voyage en diligence et pas besoin à ma voix intérieure de me menacer de dormir par terre si j’explique tout, jour après jour... Je vais quand même raconter brièvement le voyage qui dure entre 10 ou 12 jours. On dort tous les soirs dans le relais des diligences. Les chevaux se reposent. On est parfois 8 voyageurs, c’est beaucoup. Heureusement que les diligences sont tirées par 4 chevaux. On mange, on boit, on baise... Ariane et moi bien sûr et parfois à trois avec Kil. 
Enfin, on aperçoit la terre... mais qu’est-ce que je raconte ? Je me crois encore en mer... Enfin, on arrive à la frontière avec l’Arkansas. Le paysage ne change pas bien sûr. On passe sans problèmes, je pense que ça ne valait pas la peine de nous faire acheter par Kil, mais je n’oserais jamais dire ça à Ariane et je suis sûre qu’il y a une bonne raison. On s’arrête à Doddridge, la première ville en Arkansas en venant de la Louisiane. Le relais est bien... Ariane retient une chambre et on mange là. Ariane nous dit :
— On va boire quelque chose, j’ai soif.
— Oh oui, moi aussi.
Une servante vient prendre notre commande. Ariane dit :
— On voudrait deux bourbons et un verre d’eau.
— Mais pourquoi, je...
Elle me coupe à nouveau la parole :
— Tu as trop bu hier, si tu continues de discuter, tes fesses vont refaire connaissance avec ma brosse à cheveux.
En même temps, elle me fait un petit clin d’œil. Un homme très bien habillé, avec une grosse bague et une chaîne de montre en or, se lève et lui dit :
— Pardon Mademoiselle, mais je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre votre conversation. Je trouve que vous avez bien raison de traiter votre servante avec fermeté. 
Ah d’accord, tout ça c’était pour intéresser cet homme. Elle répond :
— Hier, j’ai été obligée de la fesser...
Là, l’homme imagine la scène, qui est bien banale en fait, puisque les esclaves sont en vente en Arkansas. Il lui demande :
— Puis-je vous inviter à manger ce soir ?
— Avec plaisir, Monsieur... Asseyez-vous, je vous en prie.
On mange avec lui... Il nous dit :
— Je dois beaucoup voyager, parce que je suis dans le commerce des bovins et puis dans le pétrole, qui permettra de faire beaucoup de choses.
Le pétrole, c’est quoi ça ? Je regarde Ariane, elle hausse les épaules. Si elle ne sait pas, ça veut dire que ce n’est pas intéressant. Il ajoute :
— Si je comprends bien, vous voyagez avec votre garde du corps et votre servante. Sans indiscrétions, vous allez où ?
— À Murfreesboro.... pour y retrouver mon père, ensuite nous allons à San Francisco
Murfreesboro, ça existe ça ??
— La diligence ne passe pas par là, mais je peux vous prendre dans ma voiture et vous y déposer.
— Oh oui, avec plaisir. Que puis-je faire pour vous remercier ?
— Vous me plaisez et votre servante aussi, je voudrais passer la nuit avec vous deux... et je vous laisserai un souvenir en espèce. Je suis dans le pétrole.
Oui, on sait. Ariane sourit et répond :
— Vous croyez que je suis vénale. Je ne suis pas crédible en femme du monde ?
— Pas une seconde !
C’est un peu vrai. Moi en servante c’est crédible et Kil pourrait en garde du corps, aussi.
Il s’approche d’elle et lui dit quelque chose à l’oreille. Elle tend la main vers lui, paume vers le haut. Ils « topent » comme le font les pétroliers ou plutôt les marchands de chevaux.
« Décris-le »... c’est ma voix intérieure. C’est ce que j’allais faire, petite scie ! Il est gros avec des joues rouges et un genre de houppette de cheveux blonds sur la tête. Voilà... On mange tous les quatre, Mister Pétrole, Ariane, Kil et moi... Il s’appelle Steve et il est riche, c’est certain. On mange de la volaille, je ne sais pas laquelle, mais c’est délicieux et on boit du vin blanc... Le dessert, c’est une tarte aux myrtilles. Comme je reprends en douce un morceau de tarte, Ariane lui dit :
— Vous allez voir le cul de Lizy, ça vaut la peine... De dos on ne voit plus que lui.
Je fais la « petite bouche » mais je me rends compte que ça plaît à Mister Pétrole. C’est pour ça qu’elle le fait. Elle poursuit :
— On ne demande pas aux servantes d’être des déesses, mais de là à ressembler à une truie...
Tête du mec, d’abord surpris, puis ravi et enfin il lâche tout dans ses culottes, c’est une image. Il lui dit :
— J’adore votre façon de traiter votre...
— Attendez, on va lui demander ce qu’elle est... Lizy ?
Je refais la petite bouche, mais j’ai compris et je joue le jeu :
— Je suis une grosse truie avec un gros cul et j’appartiens à ma Maîtresse qui me loue à qui elle décide.
D’accord, c’est pour jouer, mais c’est quand même dur à dire. Il dit à Ariane : 
— Je voudrais jouer avec vous deux.
Il lui parle à l’oreille. Ariane fait semblant d’être très intéressée, mais elle me fait un petit mouvement de tête qui signifie « rien qui nous dérange ». Quand il a fini, elle dit :
— Je suis d’accord et Lizy fait ce que je lui dis. Nous sommes à votre entière disposition, ma servante et moi.... mais comme vous l’avez deviné, on doit.... payer de notre personne pour continuer le voyage.
Elle poursuit :
— On a toutes les deux été marquées au fer rouge de la Fleur de Lys sur une omoplate et une fesse, en place publique.
— Sérieusement ?
— Oui. Vous verrez ça. Et on jouera au jeu que vous voulez.
Ça me rappelle des périodes pas marrantes... et puis une précision : j’ai un beau cul, pas un gros cul ! « Tu as le plus beau cul du monde, les Vénus de la Renaissance Florentine ressemblent à des grosses paysannes à côté de toi. » C’est ça, fous-toi bien de ma gueule, sale petite voix intérieure !
— Lizy... LIZY !
— Pardon... euh... c’était ma voix intérieure... euh...
— Tu veux refaire connaissance avec ma brosse à cheveux ?
— Non Maîtresse, pardon... Pardon aussi, Monsieur.
J’en peux rien si... Ils sont debout, je me lève et on va dans la chambre, enfin dans celle du cochon de pétrolier (arrête, voix intérieure !). Kil va dans la nôtre. On se déshabille. Ariane et moi, on est belles et fermes, vu qu’on ne manque pas d’exercices. Par contre, le Steve est gros comme un cochon. Il doit avoir un très bon tailleur parce que je ne l’avais pas remarqué à ce point. Il a un petit sexe en tire bouchon... non, j’invente, son petit sexe pendouille plus ou moins droit. Il se met à quatre pattes en grognant. Ariane et moi, on fait la même chose. Il y a donc un gros verrat pas appétissant et deux jolies truies prêtes à se faire monter. Le mâle grogne, Ariane lui montre son derrière qu’elle remue de haut en bas. Elle me jette un coup d’œil. Qu’est-ce que je dois faire, lécher la femelle dominante ? J’ai droit à un gémissement de sa part... Ce n’est pas ce qu’elle veut, c’est plus facile quand on peut parler. Je me mets à côté d’elle aussi et je fais aussi des 8 avec mes fesses. Ariane se met devant moi et je frotte aussitôt mes joues entre ses fesses, tandis que le verrat me monte. D’accord, j’ai des plus grosses fesses qu’Ariane. Il me monte en grognant, ses pattes posées sur mes reins.
Si on m’avait dit qu’un jour je ferais la truie ! Je lèche la... comment on dit pour une truie... Ah oui, la vulve d’Ariane, le nez entre ses fesses, tandis que le cochon me monte. L’odeur d’Ariane a le même effet sur moi que les lianes des sauvages d’Amazonie... Je me sens bien, entourée de lumières multicolores... Je flotte dans un firmament parsemé d’étoiles.
Le verrat entre son pénis dans ma vulve. Aïe !! Elle est grosse... Mais non je rigole, je sens à peine qu’il m’a pénétrée. Il doit être d’une race de cochon à petite bite ou alors un cochon d’Inde. Il aurait dû dire : « Je suis le vilain cochon qui va monter deux jolies biches ». Pourvu qu’ils ne me fassent pas de petits, je n’ai que deux mamelles, après tout. Je me serai quand amusée toute seule avec cette histoire cochonne.
Voilà, voilà... Il a une belle porcherie, je veux dire une belle chambre. Je dois arrêter, c’est les vins qui me montent à la tête. Le cochon ayant éjaculé dans la jolie truie, il se couche et s’endort.
Ariane bouge et elle me regarde, on se met toutes les deux à rire silencieusement. On pisse dans le pot de chambre et on se couche dans le grand lit pas trop près de lui.
***
La nuit, j’ai un rêve tellement beau. On s’enfuit, Ariane et moi, comme hier, mais on est nues sans selle et sans numéros... On est libre. Ce rêve est prémonitoire, enfin j’espère. 

On est réveillées avant lui... Ariane le pousse. Il se réveille, nous aussi, enfin, on fait semblant. Il se lève en grattant ses grosses fesses. Ariane lui demande :
— Vous avez bien dormi Monsieur Steve ?
— Oui... et ça m’a beaucoup plu... Ce soir on remet ça, mais avec des animaux différents.
Elle répond :
— Avec plaisir, Monsieur Steve.
On s’habille et on sort dans le couloir. Ariane toque à ma porte de Kil qui nous rejoint pour le petit déjeuner. On mange des œufs avec du bacon frit, j’adore. On boit du thé... Ensuite on va dans les toilettes qui sont dans une petite cabane. Ils ont tout le confort ici. Quand on a fini, je dis à Ariane :
— On ne se lave pas ?
— Les cochons ne se lavent pas.
On rit comme des gamines. Notre nouvel ami... Steve, le pétrolier ou le cochon, au choix, a effectivement, un cocher garde du corps et une voiture personnelle. Il paie pour notre chambre et on monte dans sa belle voiture, avec Kil. Il nous dit :
— Quand j’étais jeune, j’imaginais tous les voyageurs d’une diligence nus... Vous croyez que...
Ariane enlève sa robe, moi aussi et même Kil se déshabille.
Est-ce que le pétrole ne rendrait pas un peu gâteux ? Il lance une petite bourse qu’il avait déjà préparée pour Ariane. Elle l’attrape et elle lui dit :
— Merci beaucoup... qu’imaginiez-vous d’autre pour les voyageurs ?
— Euh... le grand costaud baiserait la petite blonde et la jolie brune me sucerait le sexe.
Pfff... Pourquoi on ne peut pas voyager en paix et regarder le paysage et...
— Ooooohh !!!
Kil m’a pris par les hanches et il m’assied sur sa bite. On est justement sur une route avec des trous et des bosses, donc pas besoin de bouger. Je mets ma nuque contre son épaule et je me laisse aller. Steve nous regarde baiser tandis qu’Ariane le suce. Il ne faut pas longtemps pour qu’il jouisse dans sa bouche. Voilà, vite fait, bien fait, et Ariane a de l’argent.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

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