574 - 8 - Les magdaléniens

Voix off : Nous sommes dans le sud-ouest de la France, il y a environ 14.000 ans. 
***
Je n’ai jamais connu mes parents... J’ai été recueillie très petite par des membres d’une tribu, qui n’était certainement pas la mienne parce que je suis blonde aux yeux bleus et tous ceux de cette tribu sont bruns aux yeux noirs. Même avant mon premier sang, les hommes me regardaient comme si j’étais une proie. Le shaman a chargé les femmes de me protéger... Hélas, la femme qui était la cheffe du clan est morte. On l’a enterrée avec ses outils et ses colliers en coquillages et dents de rennes. Je l’aimais beaucoup et j’ai prié pour que le Créateur l’accueille au mieux dans l’au-delà. Je sentais sa présence, elle me protégeait. 
Le lendemain de sa mort, on a été comme d’habitude chercher du bois pour le feu. Mais on a été plus loin que d’habitude. J’avais une mauvaise impression, comme si quelque chose de grave allait arriver. Dès qu’on a été assez loin, deux femmes m’ont saisie par les bras, tandis qu’une troisième m’a mis une lame en silex sur la gorge en disant : 
— On ne veut plus te voir dans le camp. Tu disparais ou on t’égorge.
Terrifiée, j’ai répondu :
— Je disparais !
Je savais que ça devait arriver, les femmes me détestaient parce que tous les hommes ou presque me voulaient. Je n’ai pas d’armes, pas d’outils. Elles m’ont pratiquement condamnée à mort, soit égorgée par un félin, soit attaquée par un ours. Je m’éloigne de plus en plus du village.
Je mange quelques fruits et des plantes comestibles. Je devrais m’étendre et attendre la mort, mais j’ai l’impression que la cheffe du clan me guide, qu’elle me dit « marche ».  
Au moment où je n’ai presque plus de force, je vois un mince filet de fumée dans le lointain. Il y a des gens, là. Que je sois bien ou mal reçue, c’est ma seule chance... La fumée est loin, je marche longtemps et pour finir, je me traîne littéralement... Arrivée en vue de l’entrée du village, je crie, puis je m’évanouis.
***
Je reviens à moi dans une grande hutte. Je suis sur une couche nue et recouverte de fourrure. Un homme âgé me relève le buste et il me met son doigt enduit d’une matière étrange dans la bouche. Je suce et je mange ce qu’il y a sur son doigt. C’est tout collant et sucré. C’est trop bon. Il me donne plusieurs fois de cette matière sucrée en m’expliquant :
— C’est du miel. Ce que fabriquent les abeilles avec le pollen des fleurs.
Quand j’ai mangé suffisamment de.... miel, il me donne une gourde en cuir en disant :
— Bois.
Je bois plusieurs gorgées et je me sens beaucoup mieux. Il me dit :
— Je suis le shaman de cette tribu. Explique-moi ce que tu viens faire chez nous.
— Les femmes de ma tribu ont menacé de me trancher la gorge si je ne partais pas vite et loin.
— Qu’avais-tu fait pour mériter une telle punition ?
— Depuis mon premier sang, la cheffe me protégeait. Hélas elle est morte. Tous les hommes me voulaient... parce que je suis blonde et que j’ai les yeux bleus...
Il ajoute : 
— Et que tu es très belle. Tu es vierge ? Un homme ne t’a jamais pénétrée ?
— Non, jamais.,
— Bien, je soigne, mais je sculpte aussi. Les dieux guident ma main. Regarde.
Il me met dans la main un auroch et une tête de femme fabriqués en os ou en ivoire de mammouth. Je lui dis :
— C’est vraiment très beau.
— Je vais te prendre comme modèle et te protéger, à condition que tu restes vierge. Tu es sacrée, tu comprends ?
— Oui, je comprends.
— Tu as de très belles fesses. Je ferai des magnifiques statuettes.
Aah... Il fera des statuettes de mes fesses ? Quelle drôle d’idée, mais du moment qu’on ne me tranche pas la gorge avec une lame en silex, il peut faire ce qu’il veut avec mes fesses. Et puis, j’aime bien le miel et il y aura sûrement de la viande d’auroch.
Je lui dis :
— J’ai froid...
— Je vais te donner des vêtements, mais avant, je vais te laver. Tu sens le putois.
Il prend une poignée de petites feuilles et les trempe dans l’eau. Ensuite il frotte mon visage et mon cou, c’est froid mais ça sent bon et puis je préfère sentir les fleurs que le putois. Il fait ça très soigneusement : il me frotte avec ses plantes mouillées de la tête aux pieds. Quand il a fini, je sens bon, c’est très agréable. 
Il ouvre son vêtement de peau et il me montre son sexe qui est tout dur. Il tire sur la peau et le nettoie aussi avec des plantes mouillées en disant :
— Si tu le prends en bouche pour le faire redevenir petit, je te donnerai un bel oiseau grillé.
J’ai déjà dû faire ça dans l’ancien camp. Les chasseurs étaient gentils quand j’avais sucé leurs sexes. Je prends le sien et je le fais aller et venir dans ma bouche. Le shaman me dit :
— Oh, tu fais ça bien, tu es bénie du Créateur.
Tant mieux ! Le shaman gémit et il finit par m’envoyer son liquide dans la bouche. Moi, je fais comme avec les chasseurs : j’avale. Il a l’air très content. Il va chercher un gros oiseau grillé et il me le donne. Il y a plein de chair. Je le dévore et même tout ce qu'il y a à l’intérieur. Quand j’ai tout mangé, il me dit  :
— Je vais te présenter à la Grande Mère qui est la cheffe du village, puis à la tribu.
Je lui demande :
— Ils seront gentils avec moi ?
— Bien sûr, tu es un cadeau du Créateur et tu es sacrée tant que tu resteras pure.
— Pure ?
— Tant qu’aucun homme ne mettra son sexe dans ta fente.
— Ah oui, je vous jure que je suis pure.
— Bien, on y va.
On va devant une grande hutte et il crie :
— Grande Mère, c’est moi le shaman !
Une grosse voix se fait entendre :
— Entre, shaman.
À l’intérieur, il fait chaud. Il y a une très gosse femme avec des cheveux gris ébouriffés. Elle est à moitié couchée sur un tas de fourrure. Deux jolies jeunes filles lui massent les pieds. Elle dit au shaman :
— Alors, tu viens enfin me présenter ta petite trouvaille ?
— Je l’ai lavée avant de vous l’amener, Grande Mère.
Elle hausse les épaules et dit :
— Drôle d’idée... C’est comme si je lavais mes esclaves. 
Il regarde les deux filles occupées à lui caresser les pieds. Grande Mère dit :
— Allez attendre dehors les filles, là où vous n’entendrez pas.
Les filles baissent la tête en disant :
— Oui, Grande Mère.
Le shaman reprend :
— Elle a de très belles fesses et je voudrais la prendre comme modèle pour mes statuettes. Il faut qu’elle reste vierge. Elle est sacrée. 
— Oui, je vois...
Il me donne un petit coup de coude. Je dis :
— Merci beaucoup Grande Mère de m’accueillir dans votre tribu.
— Je te présenterai à la tribu quand le soleil  descend. Montre-moi tes fesses de près... plus près.
Je relève mes vêtements et je lui colle mes fesses dans la figure. Elle les caresse puis elle me donne une claque en disant :
— Elle fera de belles statues, shaman.
— Merci Grande Mère.
On sort de la hutte... Il me dit :
— Ça s’est bien passé, heureusement.
Des enfants viennent me voir. Le shaman leur dit :
— Allez dire à tout le monde que la Grande Mère présentera l’envoyée des Dieux quand le soleil descend.
Ils partent en courant pour parler de moi. On va dans la hutte du shaman... Il active le feu... Ensuite, je dois me déshabiller pour poser. Il sculpte un morceau d’os ou d’ivoire avec des très fines pointes et des lamelles de silex. C’est long... Je lui dis :
— Je dois faire pipi.
Il fait un petit trou dans le sol de la hutte, je pisse et il referme le trou. Il doit sûrement y avoir un grand trou dehors pour se soulager. 
Quand le soleil descend, je me retrouve au milieu de la tribu. Grande Mère dit :
— Mes enfants, les dieux nous ont envoyé cette jeune vierge pour nous porter chance à la chasse. Aucun homme ne portera la main sur elle, car elle est sacrée. 
La tribu est subjuguée par la cheffe. Ils hochent la tête en regardant la poupée sacrée.
Les jours suivants, je mange bien, le shaman me sculpte et je le suce de temps en temps. La chasse a été bonne grâce à moi.... Et puis hier matin, un homme vient me regarder me soulager et il me dit :
— Dès que la chasse sera mauvaise, tu risques de passer un sale moment. Tu me plais, fuis avec moi.
Il est beau et robuste. Je m’essuie avec quelques feuilles... Qu’est-ce que je dois faire ? Il vient près de moi et m’enlace, puis il pose ses lèvres sur les miennes. Je me sens devenir toute molle et toute humide. Il a raison le beau chasseur, si quelque chose se passe mal, on va accuser la nouvelle arrivée. Je sais que c’est une folie, mais je lui dis :
— Oui... je pars avec toi.
— Viens, mes armes et mes affaires sont un peu plus loin.
— Tu étais sûr que j’allais te suivre ?
— Oui ma beauté, c’est notre destin.
On part dans la forêt... Il prend ses affaires, moi je n’ai rien. On court jusqu’à un ruisseau. Il me porte pour traverser... On court encore. Quand la nuit tombe, on est devant l’entrée d’une petite grotte. On y entre, il y fait nettement moins froid. Il me serre contre lui et on s’endort.
***
Le lendemain, il me donne de la viande séchée, une pomme et de l’eau qui se trouve dans une gourde  en peau. On court... Il fait un peu moins froid. On arrive devant un énorme ruisseau, je veux dire vraiment large. On dort dans un fourré... Je suis épuisée.
*** 
Le lendemain, on suit cet immense ruisseau et on arrive devant une immense étendue d’eau. Il me dit :
— C’est la mer. La tribu n’ose pas y venir. Il y a beaucoup de nourriture. Ramasse du bois, je vais faire une hutte et du feu.
Il y a beaucoup de bois bien sec. 
Le soir, on a une hutte et un feu sur lequel il y a un gros poisson... On le fait cuire et on le mange, c’est délicieux. 
On dort collés l’un à l’autre pour la chaleur et aussi... la tendresse. La journée, on a beaucoup d’activités. Cette plage est pleine de ressources et puis, la mer, c’est beau.
La troisième nuit, je lui dis :
— Je n’ai jamais été sous un homme...
— Tu veux ?
— Oh ouiiiiii... 
J’enlève mes vêtements, lui aussi. Il se couche sur moi et je sens le bout de son sexe contre ma fente toute mouillée. Je pose mes mains sur ses fesses et je l’enfonce en moi. 
— Aïïïïe !
La douleur ne dure pas et ça devient bon, très bon... 




Bientôt je jouis, mais rien à voir avec la jouissance que j’ai avec mes doigts. Ici, c’est... trop bon. Je lui dis :
— Merci...
— Le plaisir est pour moi « ma femme aux belles fesses ».
***
Voix off : 
— Fin de tournage. Merci à tous. 

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

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