575 - 9 - Le debrief.

 Voix off : 
— Fin de tournage. Merci à tous.
Tout le monde applaudit. C’est le clap de « fin de tournage ». Et puis un des comédiens dit :
— Et vive le cul d’Éden !
Les gens rient, mais il y en a qui m’applaudissent... Je deviens un peu rouge, je sais, c’est bête. J’ai bien joué même si par moment, j’ai pris quelques bonnes claques de Grande Mère parce que je me trompais où que je ne jouais pas comme il fallait. Un des producteurs prend la parole :
— Éden est le personnage... Dans trois jours, le montage sera fait et on diffusera Les Magdaléniens. Pour fêter la fin de tournage, on va tous aller dans un grand hôtel de Séoul, pour que vous puissiez vous laver... C’est nécessaire.
Rires... Il ajoute :
— Ensuite on fêtera ça dans un grand restaurant et on sortira. Demain conférence de presse pour le metteur en scène et les comédiens.
Je me demande « est-ce que je rêve ? » Non. On va manger dans un grand restaurant. La production a loué tout le premier étage. Au moment de s’asseoir, je demande à Grande Mère, qui s’appelle Anne en réalité : 
— Est-ce que je peux m’asseoir à côté de Rachel, Grande Mère ?
Rachel est une des comédiennes... et elle me plaît. Elle est aussi brune que je suis blonde. Grande Mère me répond :
— Rassure-moi, tu ne retombes pas en enfance ?
— Mais, je devais toujours vous demander...
— Durant le tournage et ce sera comme ça quand on jouera l’épisode suivant. En attendant, tu fais ce que tu veux. 
— Merci Grande Mère.
Elle rit...
Maintenant il faut que Rachel soit d’accord... Je vais vers la table où elle est assise. Il n’y a plus une chaise de libre. Elle sait qu’elle me plaît et j’espère lui plaire aussi. Dans le feuilleton, elle chasse avec les hommes et elle est « cash ». Elle dit :
— Mais voilà notre star qui souhaite venir à notre table. Quel honneur ! C’est ça Éden, je ne me trompe pas ?
Je rougis de nouveau et je regarde mes pieds en murmurant :
— Je voudrais vous parler.
— Alors là, je n’ai pas compris un mot de ce que tu as dit. Est-ce que tu pourrais monter le volume ?
On va penser que je suis vraiment bizarre d’être attirée par quelqu’un comme elle... Je dirais... les extrêmes s’attirent. Elle m'attrape pour m’asseoir sur ses genoux, en disant :
— Qu’est-ce qu’elle a à me dire la star ?
Je murmure à son oreille :
— Je voudrais dormir avec vous...
Personne n’a entendu, elle répond :
— Je vais y réfléchir.
Entre-temps, les gens se sont un peu décalés et on a apporté une chaise pour moi. Après avoir mangé les entrées, elle me dit à l’oreille, elle aussi :
— Chambre A60. Prends la clé à la réception.
Yes !! Rachel est une brune... vénéneuse et dominante. Même pas lavée, j’aimais son odeur. C’est elle qui aurait dû m’emmener sur la plage et pas le chasseur. Le reste de la soirée, on ne se parle pas beaucoup... Elle parle avec ses amis et moi avec le producteur et les comédiens... Je me fais draguer... ça me plaît, même si je pense à Rachel. À un moment, je ne réponds pas une question. Un comédien dit :
— Éden a l’amour en tête.
Je deviens toute rouge, les hommes trouvent ça trop mignon. Grande Mère, qui a entendu ce qu’on disait, vient près de nous en faisant la grosse voix. 
— Arrêtez d’ennuyer cette petite. Son amour est secret.
Un technicien lui demande :
— C’est vous son amour secret ?
— Bien sûr et vous serez invités au mariage. 
Ouf ! J’aime Grande Mère, je devrais dormir avec elle, elle est grosse mais très appétissante. Elle m’entraîne en disant :
— Viens, on va pisser.
Oui, elle est comme ça ! Dans les toilettes, on pisse l’une à côté de l’autre, enfin chacune dans une cabine. Je lui dis :
— Merci, Grande Mère, j’étais gênée.
— Je l’ai bien vu, je pensais que tu en pinçais pour Steph.
C’est le chasseur avec qui je me suis enfuie du camp. Je réponds :
— Il m’a directement dit qu’il était en couple... et Rachel, je ne sais pas, je...
— Te tracasse pas, amuse-toi. Le montage sera fait dans quelques jours et on saura si c’est un succès. Et demain, conférence de presse.
— Merci Grande Mère.
Elle a tendance à me taper un peu sur les fesses, mais elle est gentille avec moi. Vers minuit et demi, je rentre à l’hôtel et je demande sa clé. Le réceptionniste me la donne en disant :
— Bonne nuit, Mademoiselle Éden.
Je le remercie et je monte dans sa chambre. J’allume une lumière et je l’attends dans un grand fauteuil et... je m’endors.
Je suis réveillée par une odeur... musquée. J’ouvre les yeux et je vois Rachel qui promène sa culotte sur mon visage. Elle rit et me dit :
— Tu aimes ?
— J’adore...
— Eh bien, au travail ! Tu as de la chance, je me suis lavée ce matin.
Elle se penche et m’embrasse... Elle a un goût d’alcool et de jus de fruits. On se déshabille et elle se couche sur un lit, les bras croisés derrière la tête. Elle est brune et elle a des poils noirs aux aisselles et sur le pubis, on doit encore les garder. Elle a des beaux seins, moites d’avoir beaucoup dansé. J’embrasse presque chaque centimètre de son corps, depuis son cou jusqu’à ses orteils. Puis je vais faire du bouche-à-bouche à sa chatte. Je retrouve l’odeur de sa culotte. L’odeur de la chatte de la Reine de Saba. Je la lèche jusqu’à ce qu’elle jouisse en caressant ma nuque avec son pied. Elle me dit :
— Tu lèches bien. Moi je ne te lèche pas, car je suis fatiguée et puis, j’aime l’idée que tu continues à avoir envie de moi. 
J’m’en fous de pas jouir, je voulais Rachel, je l’ai eue...
***
Le lendemain, on se réveille et on va à tour de rôle à la salle de bains. Rachel me dit :
— C’était cool... mais j’aime changer. Tu vois ce que je veux dire ?
— Oui, oui, très bien.
Ça tombe bien, j’aime aussi le changement.
Aujourd’hui, on a la conférence de presse. Elle se passe dans une des salles de l’hôtel. Il y a le metteur en scène et les six comédiennes et comédiens principaux.
Le metteur en scène répond à différentes questions, puis un homme me dit :
— Mademoiselle Éden, il paraît que votre anatomie et surtout vos fesses ont été déterminantes pour vous donner le premier rôle de cette série. Est-ce exact ?
Rires dans la salle. Qu’est-ce que je dois répondre ? Je regarde Grande Mère, elle dit : 
— Mademoiselle Éden est une bonne comédienne et elle a de très jolies fesses, c’est exactement ce qu’il fallait pour ce rôle.
Une femme me demande :
— Vous n’avez jamais fait de chirurgie esthétique ?
— Non, jamais.
— Il paraît qu’on les voit beaucoup dans l’épisode. Est-ce que vous pourriez nous les montrer ?
Eh ! On peut pas faire ça ? À nouveau, je regarde Grande Mère. Elle vient à côté de moi, défait mon jean et le baisse. En dessous, j’ai enfin une culotte propre. Elle la descend aussi ainsi que mon tee-shirt et dit de sa grosse voix :
— Regardez ce cul, il est entièrement naturel. 



Ils applaudissent ! Mon cul est applaudi ! Grande Mère me prend sous un bras et me soulève, les fesses vers les journalistes et elle e donne quelques bonnes claques sur les fesses. Je crie :
— Aaaaïïïee, j’ai rien fait !
— On sait bien que tu n’as rien fait, mais je dois montrer à quel point tes fesses sont naturelles et j’adore te fesser. Tu le sais, non ?
— Ouiii, aaaaïïïeee !
Elle ajoute :
— Et les journalistes aiment aussi.
Ah oui, ils rient et applaudissent. Tandis que je suis toujours sous le bras de Grande Mère, les fesses en l’air, le metteur en scène ajoute :
— Parmi les produits dérivés, il y aura bien sûr les fesses d’Éden, sous différentes formes.
Il y a un grand écran dans la salle et je me vois fessée par Grande Mère. Les images passent en direct. C’est fou... Les journalistes posent encore quelques questions, mais ils arrêtent de parler de mes fesses et Grande Mère me repose sur le sol. Je remonte ma culotte et mon jean. La conférence de presse se termine. Je vais près de Grande Mère pour lui dire :
— Merci, pas pour la fessée, mais pour l’aide.
— T’imagines pas l’impact, tes fesses vont faire le tour du monde.
Je suis mitigée. Elle ajoute :
— Cet après-midi, des huiles de la société viendront, ils veulent te voir.
— Vous venez avec moi, Grande Mère ? 
— Eh, tu me prends pour ta baby-sitter ? Bon... d’accord, je serai là.
— Vous savez ce qu’ils me veulent ?
Elle réfléchit et répond :
— Je crois que le premier épisode fait déjà le buzz. La fessée que je t’ai donnée aussi. Tu es peut-être leur nouvelle poule aux œufs d’or, ils veulent te rencontrer.
— Je... dois essayer d’avoir l’air...
Elle me coupe :
— Sois comme tu es dans la vie, belle et pleurnicheuse.
Elle rit, moi aussi... un peu. On mange tous ensemble. Je colle Grande Mère. D’accord, elle a la main leste mais c’est la seule à m’aider vraiment. En fin de repas, un des employés de l’hôtel vient me dire :
— Des Messieurs vous attendent dans la salle trois.
— Merci, j’y vais.
Je regarde Grande Mère, elle se lève et on y va à deux. Elle toque et on entre. Il y a trois personnes très dissemblables : un Occidental d’une cinquantaine d’années, un Oriental d’une trentaine d'années et une jolie Black. Tout autour, il y a une armée de garde du corps. La Black me demande :
— Tu es venue avec la Grande Mère ?
— Oui... c’est que...
L’homme plus âgé me dit :
— On le sait Éden, tu es une petite froussarde, c’est ce qu’il fallait pour ce rôle.
L’homme plus jeune ajoute :
— Une petite froussarde avec un super cul.
Je me colle à Grande Mère. Le plus âgé des hommes nous dit :
— On n’attend pas la diffusion, on commence le 2ème épisode.
Il sourit et ajoute :
— On compte sur toi, Grande Mère, pour la faire travailler.
Grande Mère pose la main sur mes fesses en disant :
— Vous pouvez compter sur moi.
Un garde du corps ouvre la porte. On les salue à la coréenne et on sort. Dans le couloir, je demande à Grande Mère :
— Je peux dormir avec vous ce soir, Grande Mère ?

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Nos 7 livres illustrés sont ici : 
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