576 - 10 - Artisans Omaliens

 Cet épisode se passe aux environs de 3.000 ans avant Jésus Christ, d’abord aux Pays-Bas, puis dans le sud de la Belgique.
***
Ma mère est morte en me mettant au monde... Durant mon enfance, je suis passée d’une famille à l’autre. À cause de cela, je sais faire beaucoup de choses : m’occuper des animaux et des céréales, coudre des peaux avec des aiguilles en os, aider à la fabrication de vêtements... J’aurai bientôt l’âge de vivre avec un homme.
C’est à ce moment qu’un voyageur est arrivé... Le chef l’a accueilli dans sa maison, la plus grande du village. Moi, je devais aller nourrir les moutons. Une des femmes est arrivée en courant. Elle m’a dit :
— Je vais continuer de les nourrir. Le chef veut te voir, vas-y vite.
Je cours chez le chef. Devant la maison, je crie :
— C’est Éden, chef !
— Entre.
Le chef est avec le voyageur. Je les salue, il me dit :
— Enlève ta tunique et montre-toi.
J’enlève ma courte tunique et, nue, je tourne sur moi-même, puis je tends mes fesses vers le visiteur, comme on m’a appris à le faire. Le chef dit :
— Elle n’a jamais été couverte, mais elle sait faire plaisir aux hommes.
Il me regarde en disant :
— Fais plaisir au voyageur
Je ne sais pas ce que le chef a reçu, mais je connais une petite partie de ce qu’il lui donne en échange : ma bouche. Je me mets à genoux entre les jambes de l’homme. Il me dit :
— Tu ne souris jamais toi ? Est-ce qu’il ne faudrait pas lui apprendre, chef ?
Je lui fais un grand sourire et pourtant je ne suis pas emballée, les voyageurs sont rarement propres ! Bon, je dois obéir au chef, sinon il va sortir son fouet ! Je vais chercher dans ses vêtements et je sors son membre. Je tire sur la peau et je lèche le gland en souriant. Il faut me comprendre, je n’aime pas du tout le fouet. 
Au bout de très peu de temps, il dit :
— C’est bon, arrête. Je la prends, chef.
Il me repousse... Je me rhabille et les deux hommes se tapent dans la main. Le voyageur me dit :
— Va chercher tes affaires.
Je vais vite chercher quelques vêtements, mon collier de dents de cerf et un bracelet avec des petits coquillages venant d’une mer lointaine. Quelques filles viennent me dire au revoir, je vais saluer le shaman. Il me dit :
— Le créateur te protégera. Je ferai un sacrifice pour toi.
Il me prend dans ses bras. Bien sûr, je devais le sucer de temps en temps, mais il est gentil. Je rejoins le voyageur et on part. J’ignore où on va et pourquoi  y faire. Heureusement que le temps est doux, car on dort à la belle étoile ou parfois dans une cabane abandonnée. Je pensais qu’il allait faire du commerce dans différents villages, mais non, on marche sept jours en évitant les villages. Le septième jour, quand le soleil est au-dessus de nous, on s’assied au bord d’un ruisseau pour boire. Quand c’est fait, il me dit :
— Déshabille-toi et lave-toi, surtout les cheveux, sous les bras et le sexe. 
Je me lave et je frotte bien les endroits qu’il a dits. Quand je suis propre, il démêle mes cheveux avec un peigne en os. Ah, j’ai enfin compris : il va m’échanger et je dois être la plus attirante possible. Pour terminer, il me frotte les endroits où j’ai des poils avec des fleurs de chèvrefeuille. Je suis propre et je sens bon. On ne marche pas longtemps et on arrive dans un grand village. Ils n’ont pas de huttes comme là où j’étais, mais des vraies maisons construites avec des troncs et du torchis. Beaucoup d’habitants ont des cheveux noirs. Ils me parlent mais je ne comprends rien. Dans le village, plusieurs personnes sont occupées à tailler des blocs de silex pour en retirer des lames fines. D’autres personnes s’affairent autour de plusieurs fours. 



Il y a une petite rivière et des pirogues avec des filets. Sur les bords du village, il y a des champs et des enclos avec des porcs et des chèvres. On se dirige vers la plus grande maison du village. Le voyageur parle avec les habitants, je ne comprends pas un mot.
On arrive devant une grande maison. Tout le monde sait qu’on est là. Une jeune fille nous ouvre la porte. Le voyageur me dit :
— Tu te mets à genoux devant la cheffe et si elle tend le pied vers toi, tu l’embrasses.
La cheffe du village est grosse et belle. Je me mets à genoux et comme prévu, elle tend son pied, je l’embrasse et j’attends... Le voyageur me dit :
— Enlève tes vêtements et montre-toi.
Quand je suis nue, je tourne sur moi-même. Ils ont l’air d’apprécier. La cheffe parle au voyageur qui me dit :
— Tu vas rester avec elle.
La grosse femme me prend par la main et on sort de la maison. Tout le village est là pour me voir. Comme je l’ai déjà dit, ils ont presque tous des cheveux aussi noirs que les ailes d’un corbeau, tandis que je suis aussi blonde qu’un champ de céréales pendant la période chaude. Les filles viennent tirer sur mes cheveux et les poils de mon sexe. Elles ont l’air de trouver ça trop amusant, que je sois blonde. La cheffe me dit le nom de tout ce qu’on voit. Chaque fois que je ne prononce pas bien, elle me donne une claque sur les fesses. Je crie et je fais un petit bond, ce qui fait rire les villageois. Je dois dire que sa méthode est très efficace parce que je prononce de mieux en mieux. Au bout de deux heures, on retourne dans la grande maison. Elle remonte ses vêtements et se couche sur un lit recouvert de fourrure. Elle me dit ce qui pourrait se traduire par :
— Tu es trop belle, blondinette, et tu m’excites. Je veux sentir ta langue sur ma chatte.
Je me glisse entre ses grosses cuisses et je couvre sa chatte de baisers. Elle aime et me le dit. Elle jouit en collant bien mon visage à sa chatte. 
***
Quinze jours plus tard, j’ai léché la cheffe quinze fois, le shaman trois fois et des visiteurs tous les jours. Mes fesses sont de moins en moins rouges. Je connais de plus en plus de mots. Dans le village, il y a la cheffe, le shaman, les deux maîtres artisans, les villageois et puis moi ! 
Le matin, je vais avec eux m’occuper des champs et des animaux. Quand on retourne au village, il y a toujours des étrangers qui viennent faire du troc.  Ils apportent de la nourriture, des peaux, des vêtements, les petites dents arrondies des cerfs, des grandes canines d’ours, des coquillages et même des objets aussi rares que des perles en ambre venant d’une mer lointaine... Ils repartent avec des lames en silex de différentes épaisseurs et des poteries décorées qui sont vraiment très belles. J’aime beaucoup les dessins qui serpentent sur les poteries.
Je suis toujours nue pour ouvrir aux visiteurs. Ils aiment beaucoup ma blondeur. Quand ils se sont mis d’accord, la cheffe m’a appris une chanson qui parle de chasses réussies et de festins. Tout en chantant, je danse et je remue bien mes seins et mes fesses.
Quand la cheffe est vraiment satisfaite de la transaction, il m’arrive de devoir sucer un visiteur ou même de lui offrir ma chatte ou mon derrière. Le shaman m’a donné une potion à boire chaque fois qu’un homme jouit en moi. 
Il y a des personnes dont je n’ai pas parlé, ce sont les amants de la cheffe. Il y a moi pour la lécher, mais deux ou trois fois par semaine, elle va chercher un jeune homme. Elle se fait couvrir par lui comme un cerf sur une biche...
Le matin, quand je ne dois pas aller aux champs ou aux animaux, je vais chez le maître artisan et je le regarde faire des dessins sur les poteries fraîches avec un poinçon et un peigne en os pour faire les bandes. Un matin, je lui dis :
— J’adorerais faire des dessins sur des poteries...
Il répond :
— Tu veux essayer ?
— Oh oui....
Il me donne un petit vase encore frais, un peigne et un poinçon... Avec le peigne, je fais des bandes de lignes qui ondulent et quelques dessins en forme de poisson stylisés. II a l’air surpris et il me dit :
— C’est vraiment bien, on va voir ce qu’en disent les clients.
***
Le lendemain le maître potier arrive chez la cheffe. Ils se saluent et il lui dit :
— Regarde la poterie dessinée par la petite blonde. Plusieurs personnes m’ont demandé de leur en faire.
Je dis très vite :
— Et j’ai...
La cheffe pointe l’index vers moi, ça veut dire « tais-toi ». Je me mets à genoux. Elle dit au maître potier :
— Tu peux l’avoir la journée, mais je la veux la nuit.
— Oui, certainement, je l’enverrai ici en fin de journée. 
Il sort un objet de sa poche en disant :
— Un petit cadeau pour te remercier.
Oh ! C’est elle mais en petit et en terre cuite. Elle lui dit :
— Merci, ça me plaît beaucoup. Tu peux prendre la petite.
Elle se tourne vers moi et ajoute :
— Tu sais ce que tu dois faire si un visiteur passe une grosse commande.
— Prendre son sexe en bouche, cheffe.
— C’est ça.
On sort de la grande maison, je dis au maître potier :
— Merci beaucoup de l’avoir convaincue, j’adore dessiner.
— Tu as un don. Là où tu vivais, il y avait la mer ?
— Oui et j’allais souvent sur la plage ramasser des coquillages.
Je vais tous les jours dans l’atelier, j’ai sympathisé avec tout le monde et je me fais prendre régulièrement par l’un ou l’autre. C’est toujours assez rapide, parce que le travail n’attend pas.
Je vais aussi chez le shaman pour qu’il me donne de sa potion magique car j’ai souvent de la semence d’homme au fond de moi. Je dois le sucer, c’est normal, il me rend des services. Le seul problème, c’est un de ses fils, on dirait qu’il ne m’aime pas. Un jour, ce garçon me dit :
— Tu es vraiment la femelle de tout le monde.
— Mais... euh... je ne peux pas refuser. Je suis une étrangère.
— Tu voudrais pouvoir refuser ?
— Oh oui... parfois les hommes sont dégoûtants et puis ça ne me fait rien.
— Viens avec moi, on va parler de ça.
On va chez la cheffe et il lui dit :
— Cheffe, je voudrais prendre Éden comme compagne et qu’elle arrête de se faire monter par n’importe qui... À part vous, cheffe.
Il est beau et malin et de plus, c’est le fils du shaman. La cheffe réfléchit puis donne son accord.
*** 
Le soir, on mange tous ensemble à la lumière des torches. La Cheffe dit :
— Ce repas est fait pour amener la bénédiction des dieux sur les têtes d’un nouveau couple : le fis du shaman et Éden, devenue artisan potier très doué.
Tout le monde applaudit et crie.
La nuit suivante, j’accompagne mon nouveau compagnon dans sa petite maison. On se couche dans le lit sous les fourrures. Il me caresse doucement les seins, le ventre et c’est comme si mon bas-ventre se réveillait d’un long sommeil. 
Il me monte... et.... ooooohhhh, je jouis pour la première fois. C’est une des meilleures choses qui me soit arrivée. Je remercie mon homme et aussi les dieux, tandis que ma chatte repue ronronne entre mes cuisses.

À suivre, un autre épisode de la série.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Nos 7 livres illustrés sont ici : 

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