578 - 12 - Putains à Rome

 
Elle tape sur un gong et aussitôt une esclave entre dans la pièce et disant :
— Drusilia, pour vous servir, Maîtresse.
— Je veux qu’on nous prépare toutes les deux.
— Oui Maîtresse.
Bientôt, un homme et plusieurs femmes entrent dans la pièce. On nous coiffe et on nous maquille de façon à ce qu’il soit impossible de reconnaître l’Impératrice. Une femme nous met du parfum qui sent le jasmin, sur la nuque, les aisselles et le pubis. Enfin, une esclave nous aide à passer des robes longues complètement transparentes. Hostus, le costaud qui est venu dans le jardin pour m’amener à sa Maîtresse, arrive aussi. Il a un glaive et un poignard à la ceinture. Des esclaves nous aident à enfiler de longues capes avec des capuchons qui recouvrent nos têtes. On sort du palais et on monte dans un chariot tiré par deux chevaux. Hostus conduit jusqu’à un quartier très populaire. Je vois un mur immense derrière des maisons et des immeubles délabrés. Je pose la main sur son bras en disant :
— Une si grande construction, Maîtresse.
— C’est un mur de 30 mètres de haut, pour séparer le forum d’Auguste du quartier.
On est à mille lieues du domaine de l’Impératrice. Hostus conduit le char dans une cour. Un gamin vient aussitôt dire :
— On le surveille.
On sort et je dis à Messaline :
— Je peux vous poser une question, Maîtresse ?
Elle sait ce que je vais demander, elle dit :
— Je viens dans ce quartier car j’aime l’ambiance. Il y a le bas peuple, les soldats qui ont bu et qui cherchent une fille. Ce qui m’excite le moins, c’est un homme de la haute société parfumé et souvent maquillé.
— Ce n’est pas dangereux, Maîtresse ?
— Hostus est là.
Elle ajoute :
— Quand j’ouvre mon manteau, tu fais la même chose.
— Oui Maîtresse.
On marche, des hommes nous disent des choses du genre « On ne se cache pas ici » ou « Montrez vos culs, les putains ». Je l’ai dit, c’est un « sale quartier ». Je ne suis pas à l’aise du tout. Par contre, Messaline aime ça ! On voit arriver un petit groupe de quatre soldats à moitié ivre, c’est ce qu’elle voulait, je pense. 
Elle me donne un petit coup de coude et ouvre son manteau, moi aussi bien sûr. On est pratiquement nues tellement la tunique est transparente. Un soldat dit :
— Par Jupiter, regardez les belles petites putains. 
Ils nous entourent et caressent nos seins et nos fesses. Messaline leur dit :
— Doucement les gars, on a des amis ici. Si vous voulez nous baiser, il faut payer.
Le fait qu’on ait des amis dans ce quartier les calme. Un des soldats dit :
— Deux sesterces pour vous deux, pour nous sucer et vous enfiler.
Elle répond :
— Quatre sesterces.
Ils se regardent, un homme dit :
— D’accord, quatre sesterces. Vous avez une chambre ?
— Oui...
On se met en route, chacune entre deux hommes qui plaquent la main sur nos fesses en marchant. On arrive devant un petit immeuble un peu délabré et on monte au premier étage où Messaline a une petite chambre avec deux paillasses et deux chaises, c’est tout. Des lampes à huile sont allumées. On est parfumées au jasmin, mais les soldats puent la sueur. Messaline se met nue, les soldats et moi aussi. Ça sent la ménagerie, mais fort. Ils nous font des compliments en nous pinçant les seins et les fesses. Rapidement, j’ai un doigt dans la chatte, ma maîtresse aussi. Ils ne sont pas jeunes et ils ont des cicatrices et des dents en moins. Ils sont vraiment la basse classe de l’armée. Ils se couchent sur les paillasses et l’un d’eux nous dit :
— Allez, au travail les putains, sucez-nous.
Messaline n’hésite pas et se met à quatre pattes entre les jambes d’un soldat. Elle couvre ses couilles et son pénis de baisers, avant de tirer sur la peau du prépuce. Je fais comme elle. Ouch ! Ils ne se sont pas lavés depuis la guerre des Gaules, je pense. Messaline suce. Un des soldats me donne une bonne claque sur les fesses en disant :
— Suce mieux, fais comme ta copine, petite putain.
J’aime pas les claques. Alors, je suce...
Deux hommes viennent se mettre derrière nous et ils nous mettent leurs pénis dans nos chattes. Aïe ! Il va et vient pendant que je suce son copain. Un des soldats dit : 
— Le premier qui jouit paie la tournée.
L’autre ajoute :
— Et aux filles aussi.
C’est l’Impératrice qui fait jouir son client le plus vite. C’est fou de dire ça. Il jouit dans sa bouche et les trois autres suivent dans ma bouche et dans nos chattes. Nos clients ont l’air satisfaits de nos talents. On a gagné un verre de vin quelque part. Je veux me lever, mais un des hommes nous dit :
— Un sesterce si vous vous léchez toutes les deux en position de LXIX (69).
Eh ! Il est fou, on est pleines de leur sperme. On en a assez avalé comme ça ! Mais Messaline a des goûts très spéciaux. Elle dit :
— D’accord.
Et elle se couche sur moi, sa chatte trempée sur mon visage. Je lèche, puisque je suis une esclave... Oooh.... mais elle me lèche aussi et elle suce même mon clitoris. Une Impératrice fait un cunnilingus à son esclave ! Éros doit nous regarder en caressant son sexe. On se lèche et on se suce. Les hommes, ça les excite bien sûr. Le grand avec des dents en moins et quelques belles cicatrices met des pièces dans sa main en disant :
— Restez comme ça, on vous reprend. 
Il vient à genoux au-dessus de ma tête, son sexe me caresse le visage et il s’enfonce dans la chatte de Messaline. Ses couilles vont et viennent sur mon visage. Quelle corvée, enfin pas vraiment parce qu’à l’autre bout, un des hommes me relève les jambes et son sexe s’enfonce en moi. Je ne suis pas de bois et je crois que je vais bientôt être une putain qui jouit. Messaline dit :
— Oh oui, c’est bon... et toi Éden ?
— Oui, euh.... ooooohhhhhh.... je jouis.
Ça déclenche un orgasme chez elle aussi, puis les hommes lâchent tout dans nos chattes. Quand celui qui baisait Messaline se retire, son sperme coule sur mon visage. 


Elle me dit :
— Lèche !
— Slurp....
C’est le bruit que je fais en suçant son sexe.
On se désunit... Il en reste deux à satisfaire puisqu’ils ont payé pour quatre. Ils bandent tous les deux. L’un des deux nous dit :
— À quatre pattes, on va vous sodomiser les filles.
En tant qu’esclave, ça ne me fait pas peur étant donné que les Maîtres me sodomisent s’ils le veulent. Quant à Messaline, son trou du cul connaît certainement le loup et même toute la meute. On se met toutes les deux à quatre pattes les fesses en l’air. Un des deux hommes dit :
— On y va ensemble un... deux... trois.
Ouch ! Il m’encule jusqu’aux couilles. Ils vont et viennent dans nos culs. Le mien me donne une claque en disant comme tout à l’heure :
— Remue ton cul comme ta copine, putain.
— Aïïïeee, oui...
C’est que je ne suis pas une putain par vocation. Son client jouit dans le cul de Messaline, le premier. Elle aussi jouit, quel tempérament ! Elle vient derrière mon client et lui dit :
— Tu aimes un doigt dans ton cul ?
— Ouiiii...
Il jouit rapidement... Moi pas, je n’ai pas le tempérament de Messaline. Je demande :
— Est-ce qu’il y a un seau ? Je voudrais faire pipi et faire sortir ce qu’il y a dans mon cul.
Messaline répond :
— Ce ne serait pas poli pour nos amis qui ont payé. À tout hasard, demande-leur poliment !
Ça, je sais le faire. Je me mets à genoux et je leur demande :
— S’il vous plaît...
— Si tu nettoies avant.
Il me montre le sexe qui vient de sortir du cul de l’Impératrice... Le fait qu’il ait joui a nettoyé un peu son sexe. Messaline suce goulûment le sexe qui sort de mon cul. Elle a un don. Je suis un peu mal à l’aise avec du sperme en moi et je peux enfin aller sur un récipient.
On se rhabille, enfin en ce qui concerne nos tuniques qui sont comme une brume légère qui ne cache rien de nos corps.
On descend et on va avec eux dans une petite taverne mal famée que Messaline connaît. Il y a beaucoup de monde et notre arrivée fait sensation. Un des soldats dit :
— Tavernier, sers-nous du vin.
Une esclave vient nous apporter du vin dans des grands bols en terre cuite. Mmmmhhh, c’est bon... On boit à la santé des dieux et à notre santé. Un client offre une autre tournée. Je suis de plus en plus ivre... Dans les brumes du vin, je vois qu’il y a une altercation entre les soldats et Hostus,... Il m’aide à sortir. Messaline lui dit  :
— On mettra la petite à l’eau.
***
Le lendemain, je me réveille parce que quelqu’un me secoue. Oh, c’est Édna et je suis dans le quartier des esclaves. J’ai mal à la tête ! Elle me dit :
— Réveille-toi, ici tout le monde travaille.
— Non, laisse-moi dormir...
PAF ! Elle me donne une gifle qui claque bien sur ma joue, en disant :
— Tu vas aller immédiatement récurer le grand hall avec les autres, à moins que tu ne préfères le fouet. 
Sale garce de sœur, je me lève et je rejoins les autres en me frottant la joue. Je travaille comme les autres pendant deux jours. 
*** 
En fin d’après-midi, Édna me dit :
— Va chez la Maîtresse. 
L’esclave qui garde sa porte l’ouvre. Messaline est au lit avec la grosse gouvernante, elles sont nues toutes les deux. Des musiciens sont autour d’elles. Je me mets à genoux en disant :
— Je suis à votre service, Maîtresse.
Elle se lève et me dit :
— Enlève ta tunique et apprends-moi la danse et la chanson que tu fais avec ta sœur. 
Je chante l’histoire du satyre et des nymphes, tout en me frottant à elle. Les musiciens improvisent une musique. Quand elle connaît bien la chanson et les attouchements, des esclaves viennent nous maquiller. Dans le cas de Messaline, elle est à nouveau méconnaissable. 
On met les tuniques légères et la gouvernante nous met des colliers de cuirs comme aux animaux et des laisses en cuir. On prend un char un peu plus grand. Hostus conduit les deux chevaux. Il nous dépose devant un beau palais. 
La gouvernante nous dit :
— Enlevez les tuniques et suivez-moi à quatre pattes.
J’ai envie de lui dire « Mais c’est l’Impératrice ! »
On entre dans une grande salle comme des chiennes. Une vingtaine de personnes sont allongées sur des divans. Ils ont mangé et beaucoup bu. C’est le début de l’orgie. La gouvernante les salue et leur dit :
— Mes deux petites chiennes vont danser et chanter pour vous.
Messaline et moi, on chante, on se caresse. Les invités aiment et dès qu’on a fini, des hommes nous font venir sur leur divan. On suce et on lèche des sexes d’hommes et de femmes. On se fait prendre par tous les côtés. Un gros homme me dit :
— Lèche ta maîtresse, petite chienne.
La gouvernante se couche à côté de l’homme et je vais vite entre ses cuisses pour la lécher. Quand l’orgie se termine, on repart à quatre pattes.
***
Pendant deux semaines, Messaline ne me demande plus et puis ce matin, Édna et Hostus viennent dans la pièce que je nettoie. Édna me dit :
— Messaline a été poignardée. Nous nous échappons, tu veux venir avec nous ?
— Oh oui Édna.
— Pas Édna, mais Maîtresse.
— Oui Maîtresse.
On sort du palais, trois chevaux nous attendent. On monte et on galope pour s’éloigner le plus vite possible. Au bout de plusieurs jours, on finit par arriver dans le Sud. Hostus a de l’or et il est en couple avec Édna. Et moi ? Je suis leur esclave... C’est ma destinée.
******
Voix off :
— Et c’est une fin de tournage, merci à tous.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Nos 7 livres illustrés sont ici : 

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