580 - 14 Julia Drusilla.

​ Rome, 36 après J.-C.
***************
​     Je suis née à Traictum (Utrecht ) en Germanie inférieure (Pays bas), mes parents ont trois enfants. Mon père était « pistor » (boulanger). Il y en avait déjà plusieurs dans notre ville et la vie était très difficile... Ma mère était très dure avec nous et mon père n’avait rien à dire.
    Nous, les enfants, nous avions intérêt à obéir, sinon les punitions pleuvaient. La seule chose que je puisse dire en sa faveur, c’est qu’elle nous a toujours nourris.    
    Le climat de la Germanie est très froid en hiver. On entendait des gens parler de la douceur du climat de Rome. Un endroit où le peuple a droit à du pain et des jeux sans travailler. Le rêve pour mes parents,  surtout pour ma mère. Mon père a vendu son commerce et nous sommes partis pour un très long voyage à travers la Germanie et la Gaule. Ma mère est blonde et très belle, je lui ressemble beaucoup physiquement, mais moi je suis gentille.
    On s’arrête dans les villes importantes.  Là, ma mère se prostitue pour qu’on puisse manger. Oh ! Elle ne se sacrifie pas vraiment. Elle a toujours trompé mon père qu’elle traite comme un serviteur. Dans les auberges, elle prend toujours deux chambres, une pour nous cinq et une pour eux et les clients qu’elle ramenait dans leur chambre. Mon père devait sortir, à moins que le client n’ait eu envie de la présence du mari.
    Grâce aux... fesses de ma mère, on a toujours mangé à notre faim.
    Le voyage fut très long et ma mère a eu des clients dans toutes les villes. Enfin, nous sommes arrivés à Rome... Elle continua à exercer le plus vieux métier du monde et elle trouva une autre source de revenus : moi. Elle ne me prostitua pas, elle fit pire : elle me vendit à un marchand d’esclaves. Une jeune fille belle, blonde et bien faite cela lui rapporta une belle somme en « aurei » (pièces en or).
    Je quittai ma mère et ma famille sans regret, mais ce fut pour devenir une esclave. Il y a pire ? Je ne crois pas. A Rome les esclaves sont des objets qui peuvent être déplacés, échangés, vendus... On peut les punir et les fouetter. Le marchand d’esclaves m’a dit :
    — Tu t’appelles... Éden.
    — Oui maître.
    Je ne demandai surtout pas pourquoi, ce serait comme si une chaise demandait :
    — Pourquoi tu m’appelles chaise ? 
    Oui, c’est bête, mais c’est surprenant de cesser d’être un être humain pour devenir une chose.
    J’oublie mon prénom nordique : maintenant je m’appelle Éden.  Chez le marchand, les esclaves sont plutôt bien traitées. La première chose que fit mon maître, c’est me mettre autour du cou un collier de fer qui se ferme grâce à une petite serrure. Il y a une plaque de bronze solidement accrochée au collier sur laquelle il est écrit : « Je suis une esclave. Si vous me trouvez, c’est que je me suis enfuie. Ramenez-moi à mon maître Quartus, je serai fouettée et vous recevrez 10 sesterces. » (1) 
    Ensuite, je passe chez le médecin qui vérifie : mes dents, mes oreilles, mon anus et ma vulve... comme ils disent. Je suis bonne pour la vente. Les gardes ne peuvent pas nous baiser mais ils peuvent se faire sucer. Les nouvelles sucent beaucoup et comme on doit avaler leurs jouissances, je suis barbouillée au début.
    Je ne vais pas détailler ma vie chez le marchand d’esclaves, ça n’a rien de particulier. Nous sommes une vingtaine d’esclaves femelles à vendre. Trois jours après mon arrivée,  il y a une grande vente. 
    Beaucoup de clients sont là. Des hommes et quelques femmes bien habillées. Les filles qui sont les plus difficiles à vendre, ce sont les petites brunes : il y en a énormément à Rome. Les filles les plus recherchées sont les métisses, les rousses et les blondes. Quand c’est mon tour, je me montre de face, de dos, à quatre pattes... Quartus me dit :
   — Saute sur place.
    Je n’ai pas envie de recevoir un coup de fouet, je saute, mes seins et mes fesses aussi. Cela suffit pour qu’un homme en armes dise un chiffre qui doit être important, parce que Quartus dit aussitôt :
    — Elle est à vous.
    L’homme paie et un des gardes défait mon collier. Voilà, j’appartiens à mon acheteur. Il m’attache une corde autour du cou et je le suis comme un chien en laisse suit son maître. Je suis nue et les passants me regardent avec beaucoup d’intérêt : les blondes sont rares. On arrive devant un palais immense et entouré de gardes... Mon acheteur parle avec un centurion. Quand ils ont fini, il lui donne ma laisse et s’en va. Celui-ci me dit :
   — Notre maître aime qu’on fouette les filles qui viennent d’arriver. Je ne frapperai pas trop fort mais de ton côté, tu peux crier, ça lui plaît.
    Je réponds :
   — Je ferai ce que vous dites, maître
     On arrive dans une petite pièce qui donne sur une cour intérieure et un jardin. Tout est beau mais ça m’est bien égal : je vais être fouettée sans raison.
Il m’attache à des chaînes qui pendent du plafond, il prend son fouet et il claque sur mes fesses. Je crie :
   — Aaaaaahhhhhhhh....
     Une barre de feu travers mes fesses de part en part... Il frappe vite, je crie chaque fois :
   — Aaaaaahhhhhhhh....Aaaaaahhhhhhhh....Aaaaaahhhhhhhh....
Aaaaaahhhhhhhh.... ad libitum...
    Mes fesses et mes jambes sont en feu. Enfin, un homme vient dire :
   — Amène-la à César.
    Tout en pleurant, je me dis « mais César est mort ». L’homme qui vient de me fouetter me dit :
   — Jette-toi aux pieds de l’Empereur.
    Il me détache et me conduit jusqu’à une immense chambre. L’Empereur est couché sur un divan. Il me regarde avec intérêt. L’homme lui dit :
   — Un cadeau du Sénateur Antius, Seigneur
Je me jette à ses pieds que je mouille de mes larmes. 




   Il dit :
   — Joli cadeau... une blonde. Relève la tête.
    Je le regarde, les yeux bouffis et rouges. Il ajoute :
   — Tu as bien crié et le fouet fait un bruit très agréable sur ta croupe. Haida !
    Une esclave s’approche aussitôt, il lui dit :
   — Rends-la présentable.
   — Oui maître.
    Elle m’amène dans une petite pièce. Là, elle me lave un peu et met une crème sur les marques du fouet. Au début ça fait mal mais ensuite ça me soulage. Elle me coiffe et me maquille. Ensuite elle me donne une petite tunique courte qui ne couvre qu’un sein. Je lui dis :
   — Pardon, mais je croyais que César était mort.
    Elle rit et répond :
   — On appelle toujours l’empereur comme ça. Notre maître, c’est l’empereur Caligula.
    On retourne dans la grande pièce. L’empereur lui dit :
   — Couvre-la d’un voile et dis à ma sœur de venir.
    La fille me couvre complètement d’un voile blanc léger. J’attends, j’ai peur... Enfin j’entends une voix de femme, elle dit :
   — Tu as besoin de moi, mon amour ?
   — J’ai un cadeau pour toi, ma sœur chérie.
    Une esclave enlève le voile et je me trouve face à une belle femme, maquillée et couverte de bijoux. Elle dit :
   — Oh ! Une jolie blonde, ça me fait vraiment plaisir. Elle est pour moi ?
   — Oui, je savais que tu avais envie d’une blonde. Enlève ta robe et viens sur mes genoux, on va l’essayer.
    Ils se déshabillent et elle se met à cheval sur les cuisses de son frère. Il écarte les jambes et le sexe de sa sœur s’offre, bien écarté. Il n’y a que moi et quelques esclaves mâles et femelles dans la pièce, c’est-à-dire personne. L’empereur me dit :
   — Au travail et si ma sœur n’est pas satisfaite de ta performance, tu sais ce qui va se passer ?
   — Je serai fouettée maître.
   — Exactement. Commence par lui sucer le bout des seins.
    Je vais vite me coller à elle, son sexe mouillé se frotte sur mon ventre tandis que je tète ses seins du mieux que je peux. Elle tourne la tête et embrasse goulûment son frère. Quand elle pousse sur ma tête, je descends et tète, lèche, suce son sexe. Elle me mouille bien le visage tandis que j’implore Vénus d’arriver à la satisfaire. L’empereur me dit :
   — Mets mon sexe dans le sien.
    Je file à genoux, je prends son sexe et l’enfonce dans le sexe rose et tout brillant de sécrétions de sa sœur. Je lèche les couilles de l’empereur pourvu, qu’il aime ça. Oui, j’adresse des remerciements à Vénus. Quand il est prêt de jouir, il se retire en disant : 
   — Suce-moi.
    Je le prends en bouche et il jouit. Je n’ose pas avaler. Je reste là les joues gonflées, jusqu’à ce qu’il me dise.
   — Avale
    Ouf... j’avale.. Je reste là à genoux à attendre un ordre. Quand ils ont fini de parler et de s’embrasser, elle me fait signe de la suivre et je sors de la chambre avec elle, après m’être inclinée très bas devant l’Empereur. 
    Un esclave me met un nouveau collier autour du cou. Sur la plaque de bronze, il y a juste « J’appartiens à Julia Drusilla, la sœur de l’Empereur ».
***
    Pour autant que j’obéisse immédiatement à tout ce qu’elle dit, la vie n’est pas trop dure avec elle. Son frère fait toujours fouetter des esclaves, mais pas moi.
    Quelques jours plus tard, on va chez lui. Il y a le garde qui m’a fouettée, pas trop fort. C’est un grand brun costaud. Caligula dit à sa sœur :
   — Mets-toi sur moi tête-bêche, je veux voir un sexe fouiller ta jolie moule.
    Elle se couche et met sa "jolie moule" sur le visage de son frère. Le garde tire sur son prépuce pour dégager son gland. Ouch ! Il sent fort. Caligula doit aimer ça parce qu’il a laissé le gland malodorant se promener sur son visage. Au bout d’un moment, il l’enfonce lui-même dans la chatte de sa sœur. Le garde la baise rapidement tandis que ses énormes couilles balaient le visage de l’Empereur. Drusilla jouit et le garde la suit de peu. Il l’arrose au plus profond de sa chatte. Il se retire en repeignant le visage de l’empereur avec son sperme et les sécrétions de Drusilla. Elle se redresse et s’assied carrément sur le visage de son frère. Elle pousse et lui envoie tout ce que contient son sexe. Elle termine même en pissant dans sa bouche. Quand il a tout avalé, elle me dit :
   — Filez tous les deux.
Aah ? Bon... On sort, le garde me dit :
   — Tu me plais beaucoup. 
   — Vous aussi maître.
   — Tu sais, c’est le maître qui n’a pas voulu que je me lave durant une semaine.
   — Oui, je m’en doute.
    On s’embrasse, puis il me dit :
   — On se reverra tous les deux.
*** 
    Trois jours plus tard, alors que je suis dans les cuisines pour chercher quelque chose pour Drusilla, le garde arrive et il me prend par la main en disant :
   — Suis-moi !
    On sort du palais, il monte sur un cheval et me fait monter devant lui. Il me dit :
   — Drusilla a été tuée d’un coup de couteau, on s’enfuit.  D’accord. ?
   — Oh oui.
*** 
     Épilogue : .
     Après un long voyage, on a trouvé refuge à Byzance et on vit avec une nouvelle identité. Et je suis heureuse, enfin.

Fin de tournage.

(1) authentique.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Nos 7 livres illustrés sont ici : 

https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search



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