586 - 20 Qui est l'esclave ?

 Je suis née en Gaule. Au moment où les Romains nous ont envahis, l’armée romaine n’a pas tué les jolies filles. On a été envoyées à Rome pour être vendues comme esclaves. Dans certains cas, la mort serait sans doute préférable, mais pas en ce qui me concerne. Nous nous sommes retrouvées chez un important marchand d’esclaves. C’est là que mon histoire commence.
Nous sommes une vingtaine d’esclaves nues sur l’estrade du marchand. Nous devons nous montrer dans différentes positions. 



Notre avenir dépend de qui nous achètera et pour quel usage. Les bons clients peuvent monter sur l’estrade pour vérifier la qualité de la marchandise. Un jeune homme s’intéresse à moi. Il caresse mes seins, vérifie la fermeté de mes fesses en les pinçant. Je pousse un petit cri, mais je reste les fesses tendues vers lui. Le marchand n’accepterait pas qu’on se dérobe. Le jeune homme me dit :
— Tu es obéissante ?
— Oui maître, je suis une esclave.
Il se tourne vers une jolie femme d’une trentaine d’années qui se trouve devant l’estrade. Elle est entourée de deux gardes en armes. La femme fait un signe de tête. L’homme qui me palpait demande au marchand :
— Combien pour cette fille ?
— Elle est blonde et c’est la plus belle... elle sera vendue très cher.
Le jeune homme lui dit :
— C’est une barbare du Nord, il faut tout leur apprendre... Je te propose 2.500 sesterces, soit 25 aurei, sans discussion.
Le marchand réfléchit ou fait semblant, puis il dit :
— D’accord, elle est à toi.
Aussitôt, un des gardes monte sur l’estrade et remet une bourse au marchand. Il ne vérifie pas, mais il se tourne vers la femme en disant :
— Merci Madame, elle vous donnera satisfaction.
Elle m’a achetée 25 pièces d’or. C’est énorme, enfin j’imagine, je ne connais pas le prix des esclaves à Rome. Le jeune homme me met un collier en argent autour du cou. Il le ferme avec une petite clé. J’ai une idée de ce qui est écrit sur le collier : le nom de mon nouveau propriétaire. Il met aussi une cape sur mes épaules. Une esclave peut sans doute se trouver nue dans les rues de Rome, mais ils n’ont pas envie de se faire trop remarquer. 
On ne marche pas longtemps, on se retrouve devant un grand palais. Je me doutais d'avoir été achetée par une femme riche. On va dans la grande cour et le jardin qui se trouve au centre du bâtiment. Il y a une fontaine... 
Ma nouvelle maîtresse se couche sur un divan, appuyée sur un coude, à la romaine. Le jeune homme se couche à côté d’elle. Elle tourne légèrement la tête pour l’embrasser sur la bouche, ensuite elle me dit :
— Quel est ton nom ?
— Éden, maîtresse.
— C’est spécial... mais ça te va. Va dans les cuisines, je te ferai appeler quand j’aurai besoin de toi. 
Une des esclaves me fait signe de la suivre. On va dans les cuisines. Il y a une grosse cuisinière, il faut bien qu’elle goûte ce qu’elle prépare... Je m’incline devant elle. Une des esclaves dit :
— Oh, une barbare blonde...! Quel est ton nom ?
— Éden...
Les filles m’entourent. Elles enlèvent la cape que j’avais sur moi et elles me palpent et me caressent. C’est un peu surprenant, toutes ces mains. Une fille dit :
— Elle n’a pas la même odeur que nous.
La cuisinière répond :
— Laissez-la.
Puis à moi :
— Tu veux boire quelque chose ?
— Oh oui, Madame.
Une fille me sert un verre d’eau. J’ai vraiment soif et je la remercie. La cuisinière me dit :
— Tu sais qui t’a achetée ?
— Non, Madame.
— Tu es dans le palais de maître Flavius, riche sénateur et avocat, mais c’est Tulia la vraie maîtresse et aussi Salone, son amant.
J’ouvre de grands yeux. Comment est-ce possible qu’elle parle comme ça du maître ? Elle poursuit :
— Ils vont sûrement t’appeler, tu devras comprendre ce que veut la maîtresse et son amant.
— Mais...
Une esclave vient me chercher. Je remonte nue. On retourne dans le jardin, il y a un assez gros homme d’une quarantaine d’années, sans doute maître Flavius. Ce qui est surprenant, c’est qu’il soit debout tandis que les deux autres sont à moitié couchés l’un contre l’autre. Il y a des esclaves hommes et femmes qui attendent un ordre. Tulia me dit :
— Je pense que le maître veut t’essayer. 
L’homme se déshabille. Il a un gros ventre et en dessous, un tout petit sexe. Tulia me dit :
— Il te plaît ?
Vite trouver ce qu’elle veut que je dise :
— Oui maîtresse, mais... il a un sexe d’enfant.
— Tu comprends pourquoi j’ai un amant. Mais mon mari a d’autres talents. Tu es lavée, petite barbare ?
— C’est que le marchand d’esclaves voulait nous vendre rapidement...
— Oui, on a compris. Viens contre moi.
Je m’assieds sur le divan où ils sont déjà tous les deux. Le maître, sénateur et avocat, vient se mettre à genoux devant moi. Tulia me dit :
— Écarte les cuisses.
Dès que c’est fait, le maître embrasse ma chatte. C’est tout à fait inhabituel, je pense. Enfin, s’il aime ça : bon appétit, maître. Il me lèche bien tandis que Tulia me caresse les seins. Si c’est ça être esclave à Rome, je suis d’accord. Le maître fait ça très bien, alors que le cunnilingus est une pratique faite uniquement par les esclaves. Je ne sais pas s’il est un bon sénateur ou un bon avocat, mais ce que je sais, c’est qu’il est champion pour lécher une chatte. Tout en pinçant le bout de mes seins, Tulia me dit :
— Tu veux qu’il continue de te lécher ou qu’il enfonce son sexe en toi ?
— Qu’il continue de me lécher, maîtresse. Son sexe est trop petit, je ne sentirai rien. 
C’est exagéré bien sûr, mais je vois que ça plaît à Tulia. Elle me dit :
— Il est capable de faire mieux.
Elle se tourne vers une esclave en disant :
— Alba, donne-lui quelques coups sur les fesses.
— Oui maîtresse.
Alba est très blanche de peau, comme son nom l’indique. Elle prend un court fouet et vient frapper sur les fesses du maître. Il gémit dans ma chatte et sa langue s’agite à toute vitesse. Tulia me dit :
— Qu’est-ce que tu en penses, Éden ?
— Oooohh ouiiiii.... c’est...... bon, je vaaaais....
Je jouis vraiment, pas comme une esclave qui simule. Elle dit : 
— Maintenant, on va récompenser le maître. En position, Flavius.
Il se met à genoux et un esclave très grand se met devant lui et lui met son sexe sur la bouche... Même au repos, son sexe est très gros. Flavius est doué et bientôt, il suce un sexe énorme. Tulia dit :
— Baise-le.
Flavius se met à quatre pattes et l’homme pose son sexe entre ses fesses. Puis il le prend par les hanches et il le sodomise d’un grand coup de reins. Flavius commence par crier et gémir, mais bientôt, il pousse des cris de plaisir. Quand l’esclave a joui en lui, il se retire et Flavius se retourne pour nettoyer le sexe avec sa bouche. C’est vraiment la folie, ici. Tulia lui dit :
— Flavius, va te mettre à genoux devant le mur, jusqu’à ce que j’aie besoin de toi.
Les fesses marquées de lignes rouges, il obéit. Tulia ajoute :
— Et toi, Éden, va à la cuisine
Je pensais qu’on était devenues amies, Tulia et moi. Je plaisante, je sais bien qu’elle sera toujours la maîtresse et moi une esclave. Je retourne à la cuisine... 
On m’apprend à préparer un repas à la mode romaine. Les filles me regardent avec curiosité, sans doute parce que je suis blonde et nouvelle. La cuisinière me dit :
— Tout s’est bien passé ?
— Oui Madame, mais j’ai quand même été très surprise.
— Oui, je comprends. Tu t’habitueras. Ce soir, tu sers le repas.
Bon... On parle un peu. Puis, c’est l’heure de servir. On est vêtues de courtes tuniques. Dans une grande pièce, il y a une dizaine de personnes, je ne connais que Tulia. Le maître avec le petit sexe et Slavone ne sont pas là. Les convives sont couchés sur des lits, placés perpendiculairement à la table, et ils mangent appuyés sur un coude. En Gaule, on s’assied pour manger. Ces Romains ont vraiment de curieuses habitudes. Un homme d’une quarantaine d’années m’appelle :
— Toi, la petite barbare, viens ici.
Je vais aussitôt près de lui. Il me dit :
— Éden de la tribu des Éburons, c’est ça ?
— Oui maître.
— Tu as rencontré un homme cet après-midi, avec ma femme Tulia ?
Je la regarde, affolée, qu’est-ce que je suis censée dire ? Je panique et je réponds :
— Je ne suis qu’une esclave et je fais ce qu’on me dit.
— C’est bien, petite barbare, ce n’était pas une question facile. Ma femme aime s’amuser avec les nouvelles esclaves. Tu peux continuer à servir.
— Merci maître.
Tulia, sa femme ? Mais alors c’est lui, le vrai maître. Je ne comprends plus rien ! On sert des huîtres et des fruits de mer en entrée, puis de la volaille et enfin des desserts. Ils boivent du vin rouge et blanc. Ils discutent, rient, caressent les fesses des esclaves. Quand ils ont terminé, une des esclaves me dit :
— On doit enlever nos tuniques.
On se met nues. L’homme qui m’a parlé tout à l’heure me fait signe, je vais aussitôt près de lui. Il me dit :
— Tu veux un verre de vin ?
— Oh oui, maître.
— Sers-toi, prends du vin blanc. 
Je me sers, je reviens près de lui et je bois. Le vin est bon, ça fait du bien. Je lui dis :
— Merci maître. Est-ce que je peux vous faire plaisir ?
— Tout à l’heure, on va dormir ensemble.
Il appelle Tulia qui arrive aussitôt. Il lui dit :
— Elle me plaît beaucoup, très bon achat.
Elle fait un grand sourire et répond :
— Je suis ravie qu’elle te plaise... On a un peu joué et...
— Pas de problème, tu peux faire venir Slavone, si tu veux.
— Merci.
Et puis la soirée tourne à l’orgie... Sauf entre Faustus et moi. Pourtant, j’aimerais bien, il me plaît et c’est le maître. Enfin, je crois. Je lui dis :
— Je ne vous plais pas ?
Il me caresse et, quand la soirée se termine, il salue les invités. Tulia et Slavone partent de leur côté. L’homme et moi, on va dans sa chambre. Je lui dis :
— C’est compliqué pour moi, maître.
— Je m’en doute... Couche-toi sur le lit, sur le dos. 
Il se glisse entre mes jambes et il embrasse mes poils et ma chatte. A nouveau je me dis, il n’y a que les esclaves qui lèchent un sexe d’homme ou de femme, en principe. Il me lèche bien... Il remonte et embrasse mon nombril puis mes seins. Il me dit :
— Tu réfléchis trop, petite barbare. Tu dois juste savoir que tu me plais et que tu seras mon esclave personnelle.
Et là, il m’embrasse sur la bouche et son sexe s’enfonce en moi...

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.


Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustration de Bruce Morgan et vous allez l’adorer.

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