589 - 23 Eden sur toile... suite

 La plus courageuse de nous trois, c’est-à-dire Mailee, va dire à Monsieur Lee qu’on a fini l’épisode. On s’apprête à devoir l’attendre, mais il descend tout de suite. Il lit l’épisode et quand il arrive au mot « fin », il rit en faisant tressauter son double menton et son gros ventre. Quand il est calmé, il nous dit :
— Je n’aurais jamais pensé que vous aviez envie de retourner aux piloris.
Chadia répond :
— Mais moi, je ne suis pas...
— Tu as signé un contrat ?
— Oui, mais pour un épisode...
— Alors termine l’épisode, ça doit être fait pour ce soir, sinon...
Il sort de la pièce, qui semble vide tout à coup. Chadia nous dit :
— Vous avez une idée ?
Mailee et moi on se regarde, genre « encore une idée ? » Heureusement, moi, j’en ai une.
Voici l’épisode qu’on commence à tourner :
***

Éden sur toile, suite.
****************
Le maître de maison me regarde, puis la toile, et il me dit :
— Tu me plais vraiment... Tu es une vraie blonde ?
— Oui Monsieur.
— Montre.
Je relève ma robe et lui montre la touffe blonde de mon pubis.
— Bien, bien... Mon cher Enzo, je te propose de t’installer ici avec... 
Il me regarde et ajoute :
— Quel est ton nom ?
— Éden, Monsieur.
— Bien, Enzo, tu deviendras le peintre officiel de Florence et Éden ma maîtresse, mais...
Pour Enzo, c’est la sécurité assurée et un appartement dans le palais. J’attends le « mais »... Il poursuit :
— Je ne peux pas avoir une fille des rues comme maîtresse officielle. 
Il me regarde et ajoute :
— Je vais te faire épouser un vieux parent à moi afin que tu deviennes Contessa.
Je rêve ? Ah oui, sans doute, une fille des rues et putain qui deviendrait Comtesse, le marchand de sable a fait fort ce coup-ci. Il poursuit dans mon rêve : 
— Mais, tu devras sans doute un peu coucher avec lui, parce que tout vieux qu’il soit, c’est un chaud lapin. Et il prendra certainement de la poudre de mouche cantharide pour honorer sa nouvelle et jeune épouse. Ça te pose un problème ?
L’Éden du rêve et de la réalité ignore ce que sont des mouches canta... machin, alors elle répond :
— Aucun problème, Monsieur.
— Il baise toujours à son âge, quoique mollement. Après la nuit de noces, on le renvoie dans son vieux château dans les montagnes et tu seras officiellement ma maîtresse, ma favorite.
Oui, je rêve, maintenant j’en suis sûre. Je vais me réveiller et faire les courses le long de l’Arno. Enzo me dit :
— Réponds, Éden.
— Je crois que je suis endormie et que je rêve, Monsieur.
— Retourne-toi.
Je lui présente mes fesses. Il glisse la main sous ma robe et il me pince les fesses. Je crie. Il me dit :
— Tu vois que tu es réveillée ! Tu es d’accord pour devenir la Contessa Éden Manfrido ?
Je prends sa main et je l’embrasse. Le symbole lui suffit. Maintenant, il m’a peut-être pincée dans mon rêve. Un rêve ne dure pas aussi longtemps. Le soir, on mange à trois dans sa chambre. Je lui demande :
— Vous êtes marié, Monsieur ?
— Oui, mais ma femme a des amants.
La nuit, je dors avec le Comte. Si son oncle est Comte, lui aussi sans doute. Je dois avouer que je ne m’y connais pas du tout en Comtes... 
Il m’embrasse sur la bouche puis sur la chatte, ce qui est une grande preuve d’intérêt sexuel de la part de quelqu’un né autour de la Méditerranée. Il adore mes fesses et il me prend comme un chien prend une chienne... ou un lion, une lionne, c’est plus joli. Heureusement, il ne me mord pas la nuque.
***
Le lendemain, l’épouse du Comte me convoque dans sa chambre. Je lui fais une révérence en disant :
— Je suis ravie de vous rencontrer, Madame la Comtesse.
— Moi aussi... Raconte-moi comment tu es arrivée ici. Dis-moi la vérité, je t’en serai reconnaissante.
Impossible d’inventer, cette femme est intelligente, elle saura tout de suite si je mens. Alors je dis tout. C’est bête mais par moment, j’ai les larmes aux yeux. Quand j’ai fini, elle me dit : 
— Si je te demande un service, par exemple de coucher avec un ami, tu le ferais ?
— Oui Madame.
Elle se lève, puis soulève sa robe très haut en disant :
— Fais-moi allégeance en embrassant mon minou.
Allégeance, je ne sais pas ce que c’est, mais embrasser un minou, je sais. Je l’embrasse et on disait qu’on était amies ? Elle me dit :
— C’est bien, on va s’entendre.
Elle et moi ou son minou et moi ? On va dire les deux. Je réponds :
— Merci Madame.
— Si tu as un problème, viens me trouver.
— C’est très gentil, merci.
Je fais une révérence et je sors de la pièce... Elle sait tout de moi, alors, je ne vais pas jouer à la Comtesse avec elle... 
Les choses ne traînent pas. On se marie discrètement, le vieil oncle et moi. Il y a un prêtre, un notaire et quelques invités, c’est suffisant. Mon nouveau mari est un vieil homme maigre et fripé, mais il a l’air en forme. Quand le prêtre a béni notre union, il m’embrasse sur la bouche et il sent la menthe. C’est important. 
Je suis devenue Contessa et je suis sur le cul quand je me dis ça. Oui, je suis une Comtesse pas très bien élevée. Le soir, on mange en très petit comité, le Comte, sa femme, un de ses amants, mon vieux mari et moi, plus quelques invités. On mange du gibier, j’aime ça et on boit beaucoup, surtout moi.
J’ai déjà eu des clients pires que ce vieux mari, donc je ne vais pas faire d’histoire. On se déshabille. Il a dû être très gros quand il était jeune et il a maigri. Il est devenu tout fripé. Il me trouve trop belle et il caresse mes seins, mes fesses, ma chatte. Un coup d’œil m’apprend que son sexe aussi est mou et fripé. Il me dit :
— Pour commencer... euh...
Commencer quoi ?
— ... J’aimerais te voir avec une fille. Est-ce qu’il y a une fille qui te plaît spécialement, parmi les servantes ?
Je les passe en revue dans ma tête et, lorsque je trouve, je lui réponds :
— Oh oui...
— Va la chercher.
Je veux remettre mes vêtements, mais il me dit :
— Ça me ferait plaisir que tu y ailles toute nue.
Vieux, maigre, fripé et vicieux... toutes les qualités, quoi. Bon, être Contessa vaut bien une entorse à ma pudeur. Je plaisante, il y a longtemps que j’ai oublié ce que c’était. J’arrive dans la cuisine et les filles me regardent comme si je venais de la lune. Puis l’une d’entre elles dit :
— C’est la nouvelle Comtesse.
Aussitôt, elles me font une révérence. Je m’adresse à l’une d’elles :
— Comment tu t’appelles ?
— Carina, Madame.
— Bien, Carina, j’ai besoin de toi. Suis-moi.
On sort de la cuisine. Carina est une fille du Sud, elle a la peau mate et des cheveux très noirs. Je lui explique :
— Mon vieux mari veut me voir avec une fille, alors je t’ai choisie. Je voudrais aussi que tu sois ma femme de chambre.
— Oh oui Madame, avec plaisir.
C’est une fonction importante, plus de corvées, elle doit juste s’occuper de moi. Je lui dis :
— Tu me plais vraiment, Carina.
— Vous aussi Madame...
D’accord, elle ne peut pas dire le contraire, mais c’est sans doute vrai... On arrive dans la chambre. Mon vieux mari est toujours vivant... Enfin, je crois. Oui ! Les plis ont bougé. J’exagère, bien sûr, mais je suis si contente d’être une Comtesse que je joue comme une gamine. Il me dit :
— Très bon choix, Éden.
Je déshabille Carina, elle est toute gênée que ce soit moi qui joue les femmes de chambre... Comme je l’imaginais, elle a des poils noirs sous les bras et sur le pubis. On s’embrasse, on se caresse... Elle me dit :
— Je vais vous lécher, Madame.
Je réponds :
— Non, je veux connaître l’odeur et le goût de ta chatte.
Bien sûr, je dis ça pour défriper le mari, mais en même temps, c’est vrai. Carina est très surprise, mais elle me laisse faire, bien sûr. Je me mets à quatre pattes entre ses jambes et je descends vers son sexe... Elle sent fort, mais j’aime son odeur... J’embrasse sa chatte et... il se passe quelque chose d’extraordinaire, mon mari vient se mettre derrière moi et il arrive à enfoncer une demi-molle plissée dans ma chatte. 




Il va et vient tout en me regardant lécher la servante... et il jouit. Ouaaaais ! J’ai réussi !
Il se couche épuisé et s’endort.
Je lèche Carina jusqu’à ce qu’elle jouisse. Puis on fait pipi dans un superbe pot de chambre et on s’endort l’une contre l’autre.

Fin de l’épisode.
*****
Mailee nous dit :
— J’en peux plus les filles... Si vous avez envie de continuer, allez-y, mais on a tout dit. Je vais aller le dire au...
Je sens qu’elle va dire « au gros salopard » ou un truc du genre. Je lui fais « chut » avec le doigt sur la bouche et elle poursuit :
— Je vais le dire à Monsieur Lee.
Il y a des vidéos et des micros partout, ici. Il arrive et il lit. Quand il a fini, il réfléchit un moment... pas facile quand on a de la graisse plein la tête. Enfin, il nous dit :
— Je signe le contrat.
Il se tourne vers Chadia et lui dit :
— On te propose un rôle dans la série et tu pourrais écrire aussi, parce que Mailee doit rejoindre son mari.
— Mais, c’est que...
Il écrit un chiffre sur un papier et le lui montre. Elle répond :
— D’accord Monsieur.
Mailee nous embrasse et nous souhaite bonne chance. On reste à deux, Chadia et moi. Je lui dis :
— Je suis contente qu’on soit ensemble. En fait, c’est toi que j’aurais choisie. 
Elle rit... J’ajoute :
— On va s’amuser ?
Là, on entend une voix. Rien n’est secret, ici. La voix nous dit :
— D’abord, vous écrivez le prochain épisode. Vous avez deux jours, puis vous jouez et ensuite vous aurez quatre jours de vacances, avant d’écrire le suivant. D’accord ?
On répond :
— Oui Monsieur.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer.














Commentaires

  1. La comtesse Eden est une merveilleuse friponne qui n'hésite pas à donner de sa personne pour arriver à ses fins. C'est bon, c'est fin, ça se savoure sans fin.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Lizy 24 - En mer, à nouveau...

597 - 31 Une cure de soumission.

33 - On voyage.