592 - 26 Rééduquée.

 Zhen a amené des galettes de riz et de la viande séchée. On mange et ils discutent.... Pour terminer, ils font l’amour. Oui, je dois le dire comme ça. Je les regarde, il est couché sur elle et ils s’embrassent, tandis qu’il va et vient en elle. Je devrais être vraiment étonnée, mais non, j’en ai tellement vu ces derniers temps que je ne serais pas étonnée, si mon ange gardien venait me faire un bisou dans le cou. Il se couche contre son dos, moi je me mets de l’autre côté. Je sens sa chaleur, c’est ce qui m’importe.
***
Le matin, Chadia et Zhen vont dans les buissons, moi aussi, un peu cachée, mais pas trop loin d’eux, à cause... des ours. Ensuite ils vont se laver dans la rivière. Je me lave aussi, mais juste les aisselles, la chatte et les pieds. L’eau est froide, je n’ai pas le courage de me mouiller complètement. On mange un peu et on repart.
Deux heures plus tard, on arrive dans une petite ville. Chadia me dit :
— On est à Shiwan...
À tout hasard, je lui demande :
— Pour quoi faire ?
— Rencontrer un fabricant de porcelaine et se renseigner sur le kaolin et le feldspath, les deux ingrédients principaux de la porcelaine chinoise.
Aah ? Bon...
On va dans une grande manufacture. Zhen a relevé ses manches. Sur son avant-bras, il a le tatouage d’un tigre. C’est lui qui parle et donne un document au contremaître. Il nous fait signe de venir, on suit le contremaître jusqu’à la porte d’un grand bureau. On entre et on est sans doute en face du patron, un grand gars costaud comme Zhen. Ils se prennent dans les bras, c’est surprenant pour des Chinois. Sans doute sont-ils des « frères » appartenant à la même confrérie. Ils parlent, longtemps... Chadia sort son meilleur chinois... J’ai envie de bâiller et de faire pipi... 
Enfin, la conversation se termine. Le patron sort deux roches d’une commode. Il les donne à Chadia qui le remercie chaleureusement. 
On sort. Chadia me dit :
— Mission accomplie, on rentre. On a la formule et les échantillons.
On reprend les chevaux et on retourne sur la rivière des Fleurs, pour prendre un vrai bateau. Enfin, j’espère.
On va rentre en France, sans rencontrer de pirates. Enfin, j’espère aussi.
***
Voix off : Fin de l’épisode. Merci à tous.
On applaudit les comédiens, le metteur en scène, les techniciens.... Je suis un peu « déboussolée ». On a tourné deux épisodes en quinze jours. Je suis fatiguée, physiquement et moralement. Je cherche Chadia, elle parle avec Zhen. Elle se rend compte que je la regarde et elle me dit : 
— Je passe l’après-midi avec Zhen. On se voit ce soir.
— D’accord.
C’est ce que je dis, mais ce n’est pas du tout ce que je voudrais. Je sors du studio. Dans un couloir, je dis :
— Je voudrais voir quelqu’un d’important. En attendant, je ne bougerai pas d’ici.
Oui, ça sent un petit peu le chantage, mais j’ai tourné au moins 12 heures par jour pendant 15 jours... Je veux... Ma pensée s’arrête là, parce qu’un garde que je connais arrive. Il me dit :
— Viens avec moi.
— Ils sont fâchés ?
— Viens !
M’en fous. J’en ai marre de ne faire que travailler et puis je suis la vedette de la série. On va sur la terrasse. Le garde dit :
— Quelqu’un vient.
C’est un Chinois d’une vingtaine d’années, quasi un gamin. Il me dit :
— Que souhaites-tu ?
— Je viens de travailler 12 heures par jour pendant 15 jours… je suis épuisée... J’ai envie de me reposer dans un bel hôtel à Tokyo et de m’amuser, pas de recommencer à étudier mon prochain rôle dès demain matin.
— Je comprends. Tu veux une glace ?
— Oh oui... 
Une serveuse m’apporte une superbe glace, ils connaissent mes goûts. Tout se passera bien. Le sucre remonte le moral... Je me sens à la fois molle et légère. C’est pas normal ça... je... j’ai été droguée. Je tombe en avant le visage dans ma glace.
***
— Aïïïeeee !
Quelqu’un me donne des claques. Je suis nue et entourée de plusieurs Asiatiques en tenue beige. 


On est dans une petite pièce assez délabrée. Un homme est assis à une table. Il me dit :
— Bienvenue dans le Centre de Rééducation de la Compagnie.
Je veux répondre, mais il me dit :
— Après 15 jours ici, jouer dans le feuilleton va te sembler la chose la plus agréable du monde. Emmenez-la.
Un garde me prend par le bras et il me conduit devant rizière. Une vingtaine de femmes uniquement vêtue du haut d’un kimono plante des tiges dans l’eau sale. Elles sont toutes jolies et sans doute punies.
Seigneur, quelle idée stupide de me plaindre. Je suis stupide, en fait... J’ai quand même un tout petit éclair de lucidité, je me dis que si on tourne un nouvel épisode dans 15 jours, ils ne pourront pas me garder les 15 jours ici. Au moment où je pense ça, une des filles qui travaille doit présenter ses fesses et un garde lui donne plusieurs coups sur les fesses avec une grosse laisse en cuir. Elle crie, supplie... Il rit. Quand il s’arrête, elle le remercie et recommence à travailler en gémissant. 
Le garde me pousse dans la rizière et il dit à une des filles :
— Montre-lui.
Elle me dit : 
— Tu vas chercher une poignée de ses pousses, ensuite, je te montre comment faire.
Je vais chercher des tiges de riz germé. Il y a en a une trentaine dans chaque tas. La fille m’explique à quelle distance chaque tige doit être plantée dans la boue. À un moment, elle lève sa jambe et enlève une sangsue avec une grimace de dégoût. Quelle horreur !! Il faut que je le fasse, je plante ma première tige. Tout en travaillant, la fille me dit :
— Tu as 5 minutes pour planter 30 tiges.
Je vois que les filles le font le plus vite possible. Je fais comme elle... jusqu’à ce que je sente quelque chose sur mon mollet. Je lève la jambe et, oh ! mon Dieu, quelle horreur, c’est une bête, une sangsue. Une fille me dit :
— Enlève-la et jette-la loin
J’essaie de l’enlever sans vouloir trop la toucher et bien sûr, ça ne plaît pas au garde. Il crie :
— Toi la blonde, ici.
Je le savais. Les gardes attendent la moindre défaillance pour nous punir. Pour l’amadouer, je cours dans la boue le plus vite possible, je me hisse sur la terre ferme et je me mets à genoux devant lui, les yeux baissés. Ça le fait rire. Il me dit :
— Couche-toi sur mes cuisses.
Je réponds :
— Oui Monsieur.
Je me couche sur ses cuisses, les fesses bien en l’air. Il les caresse en disant :
— Tu es une gamine avec un cul de femme. Prête ?
— Oui Monsieur.
Claaaccc…!
Je gémis car il frappe fort. Il me donne une vingtaine de coups. Je supplie et je crie... Quand il s’arrête, il caresse mes fesses qui ont dû changer de couleur en disant :
— Ça réchauffe, hein ?
— Oui Monsieur.
Ma soumission lui plaît. Il me remet sur mes pieds en disant :
— Travaille plus vite.
En même temps, il enlève la sangsue de ma cuisse. Je lui dis :
— Merci Monsieur.
— Allez, va travailler et plus vite.
Je reprends ma botte de tiges de riz et je retourne à ma place. Je travaille effectivement plus vite. On ne peut s’arrêter que pour boire toutes les heures. Vers midi, on apporte à manger aux gardes. Je murmure à une fille :
— Et nous ?
— On mangera ce soir, si on leur demande assez poliment. Toi, tu n’auras pas de problème.
Oui, j’ai amadoué un peu le garde, mais j’ai gagné le mépris des filles. Je voudrais bien les voir fessées ou fouettées. Et... je les vois ! Plusieurs filles y passent. Moi, je suis fessée par un autre garde. Parce qu’on a travaillé moins vite ou parce que ça les amuse. Bien que je sois dans l’eau et la boue jusqu’aux genoux, je transpire et rapidement, j’attrape mal aux épaules et aux reins. Début d’après-midi, plusieurs gardes font la sieste, mais il y en a toujours qui surveillent. Personne n’ose ralentir la cadence. C’est l’enfer ici ! Après des heures de travail forcé et deux fessées supplémentaires, on a terminé et on marche épuisées vers... une ferme. Il y a une grande pièce avec une table et six chaises. Les gardes sont six. Et nous ?
Je vois les filles se mettre à genoux à côté d’un garde. Comme on est douze filles, chaque garde a deux filles autour de lui qui mendient de la nourriture. On travaille toute la journée et on doit mendier pour se nourrir ! Ils mangent goulûment, c’est encore pire de voir ça... Ils boivent du vin aussi et plaisantent. Je suis à côté d’un garde avec une autre fille. Il me dit :
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Manger, Maître, s’il vous plaît...
— Tu ne préfères pas me sucer la bite ?
NON !! J’ai trop faim ! Mais je réponds :
— Oh si maître !
Il sort son sexe de son pantalon. Je le suce et il jouit dans ma bouche...


Maintenant, il va me donner à manger pour de vrai ? Il me dit :
— Je te donnerai mes restes mais je n’ai pas fini.
Salaud ! J’ai trop faim ! Là, un homme entre, tous les gardes se lèvent. Il leur dit :
— Continuez à manger les gars... Je veux juste Éden.
Je lui dis :
— C’est moi, Monsieur.
— Suis-moi.
On va dans la cour de la ferme. Il me dit :
— Qu’est-ce que tu voulais dire aux dirigeants de la société ?
— Que... je... j’adore tourner... et je réfléchirai à de nouveaux épisodes et... je ne ferai plus la conne, je le jure.
— Bien, viens avec moi.
On va vers une voiture. Il me dit :
— Va sur le siège arrière, il y a des provisions et tu peux dormir.
La punition est terminée ! À l’avenir, je ferais tout pour éviter ça... Je suis rééduquée !

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer.
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search



Commentaires

  1. Il y a dans notre patrimoine culturel "tintin chez les soviéts" . Maintenant, grâce à Mia, il y a "Lizy chez les yakuzas"

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