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Je suis la fille du Comte de Brafort et notre château se trouve en Normandie. Être la fille d’un Comte, cela doit être un rêve pour une paysanne ou une servante. Hélas, pour moi, ce n’est pas le cas... Je suis obligée de suivre toute une série de règles. Par moment, c’est tellement assommant que je fouette une servante ou deux pour me calmer les nerfs. Ah, si j’étais une paysanne, j’aurais déjà fait quelques parties de jambes en l’air avec mon promis ou d’autres.
Hélas, à 18 ans, je suis toujours pucelle et je ne peux voir mon fiancé que lorsque nous sommes accompagnés d’une tante de ma mère qui vit au château. Elle est notre chaperon et ne nous quitte jamais longtemps des yeux. On est en juillet et ce début d’été est chaud. Elle a très chaud et elle finit par s’assoupir, puis elle s’endort. Là, ma chatte m’envoie des messages « c’est le moment, j’en peux plus. » Je la comprends, je dis tout bas à mon fiancé :
— J’ai un petit besoin urgent, mais j’ai peur des sangliers, voudriez-vous m’accompagner, Henri ?
Il bondit sur ses pieds et il me tend la main. Je la prends et on file dans les buissons. On va vite se cacher derrière un buisson épineux. Il me dit :
— Pipi c’est vrai ?
— Non, mais...
Il ne me laisse pas finir, car il m’embrasse sur la bouche. On a déjà eu l’occasion de s’embrasser en cachette, mais là on peut le faire pour de vrai. Quand nos lèvres se décollent et que nos langues retournent dans leurs bouches respectives, il me dit :
— Je vais vous préparer.
Ma chatte a beau crier « je suis prête, je suis toute mouillée, vas-y ! » Il se met à genoux à mes pieds et relève ma jupe et ma chemise. J’écarte les jambes tandis qu’il embrasse ma chatte comme il a embrassé ma bouche. On adore, je veux dire ma chatte et moi. Après m’avoir longuement léché, il se couche sur le dos et sort son sexe de ses culottes en disant :
— Venez doucement vous asseoir sur mon sexe, ma chérie.
— Oh oui, je veux me débarrasser de ce pucelage... 
Sauf qu’on entend :
— Monsieur le Comte, des insurgés ont attaqué le château ! Vos parents se sont enfuis, venez vite.
Ah non ! D’abord cinq minutes pour moi. Hélas, il se redresse en me poussant, il se rajuste et court vers la lisière du bois. Je crie :
— Et moi, Henri ?
Il ne répond pas, je vais à la lisière du bois et je vois deux cavaliers qui partent au galop. Je reste là, avec le feu... au cul, appelons un chat, un chat. 
Et puis c’est quoi cette histoire de château qui a été investi ? Ils ont des hommes pour se défendre. Bien sûr, j’ai entendu qu’à Paris, il y avait des manifestations, mais on est à des centaines de lieues de Paris. Je me rhabille un peu et je décide d’aller voir prudemment ce qui se passe dans notre château. 
Je reste en bordure du bois et je vois des hommes que je ne connais pas boire du vin dans la cour du château... et là, j’entends :
— Tiens, mais qui voilà !
Je me retourne et je vois un de nos gardes de chasse avec son chien. Je lui dis :
— Mais qu’est-ce qui se passe, Albert ?
— Ah non, moi, c’est Monsieur et toi, c’est Éden. C’est la Révolution ! Le roi, la reine et les nobles sont à la Bastille... 
Quelle horreur, le roi et sa famille en prison ! Je lui demande :
— Et mes parents, ma famille ? Monsieur, s’il vous plaît...
— C’est très agréable de t’entendre être aussi polie, Éden. Tout le monde s’est enfui, sans toi puisque tu avais disparu. Viens, tu vas voir Bertieaux, il est envoyé par Paris pour gérer le château et le personnel. 
C’est un cauchemar. Albert me dit :
— Marche devant moi, que je puisse regarder ton cul.
Quelle insolence ! Le Roi et les nobles en prison et moi aussi sans doute. On entre dans le château. Bertieaux s’est installé dans la salle de réception. Je n’ai pas encore vu de servantes ou de domestiques. Tant mieux, car j’avoue que j’étais sévère avec la domesticité, mais j’ai été élevée comme ça. Bertieaux, l’envoyé de Paris, s’adresse à Albert :
— Belle prise, la future Comtesse... On va voir si une Comtesse est faite autrement que les autres. Déshabille-toi. 
Que faire à part obéir ? J’enlève ma robe, ma chemise, mes chaussures et mes bas. Bertieaux me dit :
— Montre ton cul, petite.
Je me retourne et je me cambre un peu... J’ai un besoin impérieux d’amis. Il me dit :
— Beau cul, retourne-toi... Je vais te faire une proposition, Éden. Ou tu l’acceptes ou on t’envoie à la Bastille.
Je n’ai pas besoin de réfléchir, tout sauf la prison. Si je reste ici, j’ai une chance de m’échapper et de rejoindre mes parents, mais on ne s’évade pas de la Bastille. Il poursuit :
— Tu sais ce que c’est, une fille de cuisine ?
— Oui, c’est la position la plus basse des domestiques. 
— Ça te convient ?
— Oui, Monsieur.
— On va demander à la gouvernante si elle veut de toi comme fille de cuisine. Va la chercher, Albert.
Il sort de la pièce. Ma tête doit changer, parce qu’il me dit :
— Tu as un problème avec Madame Dural ?
— Elle est très sévère, Monsieur.
— Il paraît, mais ça ne te dérangeait pas quand elle était sévère avec les servantes. Et toi, tu as la réputation de les fouetter pour t’amuser...
Albert revient avec Madame Dural. Elle doit savoir que je suis là, parce qu’elle n’a pas l’air étonnée de me voir nue devant des hommes. Il lui dit :
— Vous la voulez comme fille de cuisine ?
— Je ne sais pas, je n’aime pas cette fille, peut-être si elle me le demande très gentiment.
Je lui dis :
— Madame, je vous en prie, j’obéirai.
— Oooohhhh, tu vas devoir me le demander beaucoup mieux que ça.
Ils jouent avec moi comme un chat avec une pauvre souris. Pas de Bastille, donc je me mets à genoux devant elle et toute honte bue, j’embrasse ses chevilles et ses chaussures. Elle dit :
— Je pourrai la punir ?
— Bien sûr, je sais que vous  arrivez à fouetter les fesses des servantes sans les blesser.
Elle fait un grand sourire découvrant ses grandes dents jaunes et répond :
— Je la prends.
Puis à moi :
— Suis-moi, petite servante.
Je suis passée de Comtesse à petite servante ! On va dans les cuisines. Il y a la cuisinière vêtue d’une robe de ma mère et deux servantes, Irène et Mathilde, qui ont mis mes robes. Elles ont d’abord l’air très surprises, puis elles se mettent à rire. Madame Dural leur dit :
— On a une servante.
Irène, que j’ai punie il n’y a pas longtemps, me dit :
— La future Comtesse toute nue et avec sa tête sur les épaules. Tu m’as fouettée il n’y a pas longtemps, toi !
Je réponds :
— Pardon Mademoiselle, je ferai ce que vous voudrez pour que vous me pardonniez. 
Elle regarde l’autre servante qui me dit :
— Le jardinier est toujours dans sa petite maison, on va lui demander son avis.
Oh non, il est vieux, sale et lubrique ! Je demande à Irène :
— Je pourrais avoir un uniforme ? S’il vous plaît Mademoiselle.
— Qu’est-ce que tu es devenue polie, toi. La réponse est non. Tu vas aller le voir toute nue. Tu lui faisais des misères quand il restait des mauvaises herbes, non ?
— C’est que...
— Ferme-la et attends ici.
Elle part un instant et revient avec un collier et une chaîne. Elle met le collier autour de mon cou et elle me tire dans le jardin. 


Le jardinier habite une petite maison dans le fond de la propriété. Il somnole au soleil. Devant lui, sur une petite table, il y a une bouteille de vin rouge et un verre à moitié rempli. Irène dit bien fort :
— M’sieur Blaise !
Il ouvre les yeux et il me voit toute nue devant lui. Il a l’air tellement surpris que je crois qu’il va décéder. Il bredouille :
— C’est que... qui...
— La jeune Comtesse qui est devenue notre servante. Vous voulez qu’elle vous suce ?
Il imagine peut-être qu’il rêve, alors autant en profiter. Elle me donne un coup sur les fesses avec la laisse en disant :
— Suce-le.
Quelle horreur ! Il sort un sexe que je ne vais pas décrire, si ce n’est que je suis super dégoûtée et que je déteste son aspect et son odeur. Il se fait aller et venir jusqu’à ce qu’il jouisse dans ma bouche de pucelle, quelle horreur !
Je passe une semaine sous le joug de tous. Je suis régulièrement fouettée et je dois faire des corvées humiliantes, comme nettoyer les pots de chambre, sucer des sexes d’homme et lécher des sexes de femme. On me fait aussi faire des corvées complètement inutiles, comme déplacer des meubles puis les remettre où ils étaient. Tout ça, en costume d’Ève...
Je ne sais pas comment je tiens le coup. Le soir, je m’endors épuisée sur une couverture, par terre dans la cuisine.
***
— Wake up, Éden, come with me
— Qui êtes... euh... who are you...
— Your parents send me to save you.
Là, je bondis de ma paillasse... Il me donne un grand manteau et nous quittons le château. J’espère que ce n’est pas une mauvaise blague. On va dans les bois derrière le château. Là, deux chevaux sellés nous attendent. 
On va à Cherbourg et on prend un bateau de pêche, direction l’Angleterre et la liberté. Nous avons de la famille en Angleterre et mes parents se trouvent certainement dans leur château. Le bateau nous dépose à Plymouth. Là, on prend une voiture qui nous attend dans une écurie. Il y a des vêtements à l’intérieur. Je me mets nue devant lui, il détourne les yeux et je m’habille. Oh mon Dieu, que ça fait du bien.
On n’est qu’à quelques heures du château où se trouvent mes parents. Je remercie encore mon sauveur et on se dirige vers la monumentale entrée. Mon père devait me guetter car il court à ma rencontre. On s’embrasse en pleurant, oui, même lui. Il me dit :
— Je voulais t’attendre mais tu connais ta mère... Ah, elle arrive.
Elle m’embrasse mollement et me dit :
— Tu nous en as fait voir, à partir sans dire où tu vas.
— Je l’ai payé, Maman.
Ensuite je suis présentée à la famille anglaise. Ils ont l’air contents de me voir, même s’ils ne sont pas vraiment chaleureux.
Le soir, je mange enfin un bon repas et pas des restes. J’ai une belle chambre. Le lendemain, on toque à ma porte. Une femme de chambre entre et me dit en anglais :
— Bonjour Mademoiselle, le petit déjeuner est à 8 h.
Je m’habille et je descends. Je salue tout le monde et on mange le breakfast. Quand on a fini, on parle un peu... Je me débrouille pas mal en anglais. Et puis on entend des cris. Je demande ce que c’est, notre cousin le Comte répond :
— Nous sommes sévères avec le personnel, ça doit être la gouvernante qui donne le strap à une servante.
La période où j’ai été fouettée par les servantes devrait me servir de leçon, mais je ne peux pas m’empêcher de dire :
— Je ne connais pas le strap, je peux aller voir ?
C’est ma cousine qui répond :
— J’aime aussi voir les servantes punies, viens avec moi.

Prochain épisode dans une semaine.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer.
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search



Commentaires

  1. Les chroniques d'Eden sont bien plus savoureuses que les chroniques de Bridgerton 😈

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  2. Je sais que je suis gentille, mais ça dépend surtout avec qui 😈

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