603 - 1 L'IA et les UR.

Vers la fin du 21e siècle, les géants du web ne formèrent plus qu’une seule société. Ils réussirent à mettre au point une véritable Intelligence Artificielle qui dirigea bientôt toutes les activités humaines. Le conseil d’administration de cette société et leurs alliés devinrent bientôt les « maîtres du monde » à travers leur Intelligence Artificielle, ou IA. Ce petit groupe fut appelé les Ultras Riches, ou UR.
Ils se préoccupaient des peuples un peu à la façon des Romains de l’antiquité. Ils leur donnaient du pain et des jeux et puis un peu de médicaments et de vagues soins de santés...
Le peuple est ingrat et il en vint à jalouser les UR, leurs magnifiques propriétés gardées par des robots, leurs voyages dans l’espace et dans les planètes accessibles grâce à l’IA.
Le peuple vivait et se distrayait un peu grâce au pain et aux jeux. Pendant ce temps l’IA se perfectionnait sans l’aide des hommes selon une progression non pas arithmétique mais géométrique.
Il arriva un moment où elle acquit une conscience. C’est un événement aussi important que l’arrivée de la vie sur terre sous forme de bactéries, puis d’algues.
Les UR ne se doutaient absolument pas de ce qui arrivait.
Un des premiers incidents arriva dans la propriété de la famille de  Mila, une jeune fille de 18 ans qui vivait dans un immense domaine ultra sécurisé. Mila s’y trouvait avec son frère Ulrich et le reste de sa famille. C’était, bien sûr, des Ultra Riches, UR.
***
Les événements tels que les vécut Mila :
Cet après-midi, on fête l’anniversaire de mon grand-père, toute la famille est réunie, c’est-à-dire 15 personnes. Nous pourrions nous faire servir par des robots domestiques, mais les gens de notre milieu préfèrent des servantes humaines. Les plus jolies jeunes filles sont régulièrement vendues par les autorités afin de payer les dettes des parents pauvres. 
Nous avons donc cinq servantes humaines. Au moins, celles-là, on peut les punir si elles sont maladroites ou trop lentes à notre goût. Il est impossible de punir les domestiques robots. Dans le courant du goûter d’anniversaire, ma tante me dit :
— Tu devrais bientôt te marier, Mila et ton frère aussi. Il faut que notre famille continue à régner sur cette terre avec les gens de notre milieu.
Ma mère répond :
— Ils n’ont que 18 ans, ce sont encore des enfants, Emma.
Mon frère et moi, nous sommes jumeaux et nous n’avons aucune envie de nous marier. J’allais répondre à ma tante, quand un bruit de sirène retentit. C’est
rarissime qu’une de nos alarmes électrotechniques signale un danger. D’ailleurs, elle s’arrête aussitôt.
C’est à ce moment qu’on voit arriver un couple ! Normalement, il est complètement impossible de pénétrer dans notre propriété. Nous avons une barrière électronique infranchissable pour des étrangers. Et là, ce sont des gens du bas peuple. L’homme est grand et costaud mais il a des cheveux longs et une barbe. De plus, il n’est pas soigné du tout et ses vêtements sont sales. Quant à la fille, elle semble belle mais tout aussi sale. Elle est vêtue d’un pantalon déchiré par endroit et d’un tee-shirt sur lequel il est écrit « les UR aux chiottes ». C’est un slogan qui lui vaudrait la prison, si un robot policier le voit. Ses cheveux noirs et longs sont noués sur la nuque. Ils sont tous les deux halés sous une couche de poussière. Mon père leur dit :
— Je vais appeler nos gardes et ils vont vous remettre à la police. Ça va vous coûter cher de pénétrer chez nous, je vous le garantis.
Mon père pousse sur un bouton de la montre qu’il a au poignet et aussitôt, il se tord de douleur par terre en se tenant... les parties. Mon Dieu, c’est la fin du monde ? Ce sont des démons ? En tout cas des barbares. L’homme dit :
— Ne bougez pas et fermez vos gueules, à moins que vous ne vouliez vous aussi prendre une bonne décharge dans les couilles pour les hommes ou dans la vulve pour les femmes.
Il nous regarde, mes cousines et moi, et ajoute :
— On n’est pas des barbares, ce sera dans l’anus pour les demoiselles, afin de ne pas bousiller leur virginité. Ce qui diminuerait leurs valeurs si on veut les vendre !
Quelle horreur ! Mon père se tient les « parties » à deux mains. Lors de la fin du monde, un des évangiles dit que les démons envahiront la terre. Le couple sale et dépenaillé n’a pas l’air de démons, mais certainement de barbares. L’homme se tourne vers la femelle barbare en disant :
— Explique-leur, Veda.
— OK. Alors, chers Ultra Riches... Il y a une couille dans votre potage...
Ça fait rire l’homme, elle poursuit :
— Vous avez eu du bon temps, pendant que le peuple n’avait que du pain et des jeux et vous estimez que c’est amplement suffisant, n’est-ce pas ?
Elle sort une petite tablette et répète :
— N’est-ce pas ?
Je ne veux pas de... décharge éclectique dans ma... enfin, entre les jambes. Je suis la première à répondre :
— On savait qu’ils avaient assez de nourriture, Mademoiselle.
— Et des médicaments périmés, n’est-ce pas « mademoiselle » Mila ?
Elle connaît mon nom ! Je réponds :
— Je ne sais pas, je...
Elle me coupe :
— Et les servantes, tu ne les as jamais fouettées ?
Qu’est-ce que je suis stupide d’avoir commencé à répondre. Je lui dis :
— Pas sans raison... et puis, depuis toute petite, je vois ma famille et les amis de mes parents le faire et...
Je glisse discrètement ma main entre mes jambes, craignant pour... mon intimité. La barbare le remarque et me dit :
— Tu as peur pour ta petite chatte ?
— Ouiiii, j’ai rien fait de mal, je...
— Tu considères que fouetter une servante, c’est normal ?
— Non... siiii... mais il y avait une raison...
— Par exemple tu étais énervée et tu trouvais distrayant de passer ta mauvaise humeur sur ta servante ?
Je réponds la vérité, c’est le seul moyen de m’en sortir. Je lui dis :
— Je n’ai jamais blessé une servante, mais il m’est arrivé, quand je suis... quand j’étais énervée, oui, je l’ai fait. Pardon.
— Pardon à qui ?
Je regarde les servantes et je leur dis :
— Je vous demande pardon.
Jenny me répond :
— Il va falloir faire très attention, Mila, parce que justement, moi, je suis énervée et je rêve de fouetter ton gros cul blanc de riche, jusqu’à ce qu’il soit bien rouge.
Les servantes rient tandis que je craque et je me mets à pleurer. Heureusement, Veda la barbare dit :
— Bien, aux autres.
Tous, ils s’excusent, sauf mon oncle et ma tante qui font un bond en l’air en criant, avant de s’excuser platement eux aussi. Ils sont stupides !
La barbare dit aux servantes :
— Venez avec moi, les filles, vous allez vous changer.
Changer en quoi ? J’arrive encore à penser à ce genre de connerie... Autant penser à ça qu’à ce qui risque de nous arriver.
Les deux barbares et les servantes entrent dans la maison. Ma grand-mère Iris s’assied, suivie bientôt par les autres membres de notre famille. Mon frère Ulrich dit :
— Est-ce qu’on serait victime d’une détestable plaisanterie ?
Ma mère hausse les épaules et répond :
— Personne n’oserait nous faire ça, ce serait signer son arrêt de mort.
C’est qu’il y a des gens qui ont le sang chaud dans ma famille... Pas moi, j’ai facilement la trouille et les barbares me terrorisent.
Les servantes ressortent de la maison vêtues de nos vêtements et elles portent nos bijoux. Elles viennent se mettre debout devant nous. Jenny nous dit :
— Il faut vous lever quand les maîtresses arrivent.
Mes cousines et moi, on se lève, les autres pas, jusqu’au moment où ils reçoivent une bonne décharge « dans les parties ».
Ils bondissent sur leurs pieds en se frottant, eux aussi, les organes sexuels. On n’a jamais fait des trucs style « taser » aux servantes... On les a fouettées bien, sûr, mais qui ne le fait pas lorsqu’une servante a mal fait son travail ou qu’on est un peu énervé ?
Jenny semble être devenue la chef, elle nous dit :
— Vous devez vous mettre debout quand nous arrivons. Les hommes doivent nous saluer et les filles faire une révérence... 1... 2...
Les femmes font immédiatement une révérence et les hommes saluent. Jenny poursuit :
— Maintenant tous à poils.
Elle est folle ! On se regarde et c’est Mamie qui se prend une décharge électrique entre les cuisses. Elle a 65 ans, c’est vraiment méchant... mais c’est efficace, on se déshabille tous. Les grands-parents, les grands-oncles et grandes-tantes, les parents, oncles et tantes, mes cousines, mon frère et moi. Toute la famille, nus comme... des animaux. Je n’ai jamais vu ma famille nue, je n’ose pas les regarder. 



Une des servantes dit :
— Tournez autour de la table, par ordre d’âge en commençant par les gamines.
Il s’agit de mes cousines et moi. Je suis derrière elles et c’est vraiment surprenant et très indécent de voir toute sa famille nue. Ça n’arrive jamais. Les servantes jouent avec nous... et personne ne vient nous sauver, alors que nous avons les robots gardes les plus performants. Ils sont allongés, inertes.
Jenny nous dit :
— Plus vite !
On s’entretient tous physiquement, ce n’est un problème pour aucun de nous de courir, même pour grand-ma et grand-pa. Par contre, les femmes ont les seins qui vont et viennent. Les hommes, ce sont leurs « parties ». Les gens du peuple, ça les amuserait sans doute, mais je suis terriblement gênée d’être toute nue et les autres membres de ma famille aussi, je pense.
Par contre, ça fait bien rire les barbares et les servantes. Veda nous dit :
— Vous pouvez vous arrêter, vous avez été suffisamment ridicules. On ne parle plus que de vous dans les médias.
On entend rire les servantes. J’entends le barbare leur dire :
— Vous êtes libres, les filles. Vous pouvez partir ou rester ici et participer à la rééducation des UR. 
Fanny regarde les quatre autres servantes et répond :
— On reste, Monsieur.
— Tu peux m’appeler Thor et ma sœur, c’est Veda.
Thor, le dieu des dieux des Vikings, rien que ça !! Il continue :
— On va montrer au peuple que les UR sont dégénérés. Quand ils ne sont pas en représentation, ils s’habillent de façon obscène et couchent tous entre eux.
Une de mes cousines ne peut s’empêcher de dire :
— Mais on ne fait pas ça, Monsieur.
— On le sait, mais ce sera votre punition. Le peuple va voir votre spectacle sur tous les médias.

À suivre

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.


Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer.
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