614 - 11 Le vrai saut

 C’est la nuit, il fait doux, les fleurs embaument... Je devrais me sentir mieux… mais j’ai eu trop de semaines pénibles et même des mois.
Bien sûr, je l’ai fait rire et ça m’a fait plaisir, mais j’ai eu tellement de moments hyper pénibles que je me mets à pleurer. Elle va m’en vouloir, alors je prends sa main et je lui dis :
– J’ai eu tellement de moments douloureux, pénible, honteux...
Elle me coupe en disant :
– On veut une guerrière, sinon je te renvoie avec les autres.
Je prends une grande feuille d’un arbuste, je me mouche et je lui dis :
– C’est ce que je veux, être une guerrière, et faire ce que vous ou le maître IA avez décidé. Si je suis lavée et bien arrangée, je plais aux hommes et aux femmes. Je peux les manipuler comme vous le souhaitez.
Evalpha regarde le ciel et dit :
– Tu es une pleurnicheuse, mais tu plais et tu es intelligente. Il ne te reste qu’à nous montrer ton courage.
Elle écoute à nouveau et me dit :
– Tu vas sauter en parachute et cette fois-ci, sans t’évanouir et...
– Je le ferai, je vous jure...
– Je n’ai pas fini, vous allez sauter nues et ensuite tu feras l’entraînement avec les autres. D’accord ?
– OUIIIII...
– Je vais te présenter tes compagnes de saut.
Moi, je pensais que ce serait les filles avec qui j’étais. On va dans un autre bâtiment. Il y a plusieurs filles qui se lèvent en voyant entrer Evalpha. Elle dit :
– Elle sautera avec vous demain.
Les filles sont toutes jolies, je me demande pourquoi. L’une d’elles dit :
– Ce n’est pas l’ex ultra-riche qui s’est évanouie en sautant ?
– Si, mais le maître pense qu’elle a assez payé. Tu veux discuter ses décisions ?
La fille lève un peu les yeux au ciel, ce qui me surprend parce que ce n’est pas poli et Evalpha pourrait lui faire payer. La fille répond :
– C’est juste pour savoir.
Evalpha leur dit :
– Elle était dans une famille ultra-riche, mais elle n’a pas fait grand-chose. Personne ne la veut pour la nuit ?
Eh ! Je ne suis pas un genre de marchandise. Je suis surprise que les filles ne soient pas plus polies avec elle. Une brune qui doit venir du sud de la Méditerranée ou d’Amérique du Sud dit :
– Moi, je la veux bien, mais je veux vérifier, si elle a vraiment changé. 
Elle me regarde en disant :
– Présente-toi.
– Je m’appelle Mila et je vous serais très reconnaissante de pouvoir dormir avec vous.
– Mieux que ça, dis que tu seras ma servante.
Je me mets à genoux devant elle et j’embrasse son pied nu. Ça fait rire toutes les filles. Éva lui dit en souriant :
– Assez humble à ton goût, Ofelia ?
– Tout à fait... J’ai toujours rêvé d’avoir une esclave riche et blonde.
Éva leur dit :
– Allez, amusez-vous avec votre nouveau jouet, mais n’oubliez pas que demain, vous sautez.
Les filles la saluent et elle s’en va. Ofelia me dit :
– Raconte-nous comment tu t’es retrouvée ici.
Une fille me dit :  
– Ne commence pas par ta naissance.
On rit, oui, même moi. Alors je raconte, ma famille riche... Les servantes que j’ai parfois fait punir, mais beaucoup moins souvent que les autres, je le jure. Et puis mon grand-père que j’ai retrouvé ici, les punitions et tout le reste. À la fin, j’ai quand même les larmes aux yeux. Je dis à Ofelia :
– Vous me gardez ?
– Mais oui... 
On va faire pipi, on boit et on se couche... Moi contre Ofelia... J’aime son odeur, la douceur de sa peau... Je m’endors.
Je rêve... Je suis de retour chez moi... et... c’est le matin.
***
Le lendemain, je ne m’éloigne pas d’Ofelia, comme si c’est grâce à elle que je serai encore vivante ce soir. On déjeune, puis Evalpha. Elle nous dit :
– Rasez-vous l’une l’autre, il ne faut plus un poil sur une chatte.
Oh ? Les filles ont l’air de savoir pourquoi... Ofelia me rase, puis je le lui fais... 


J’aimerais lui faire plus. Je lui dis :
– Si je suis vivante ce....
Elle me coupe en disant :
– Un, tu seras vivante et deux, tu pourras me lécher. 
Oh oui pour les deux ! La suite ne va pas être claire, parce que je la vis comme dans un rêve. Éva va sauter avec nous pour qu’on soit 12. Avant ça, elle nous colle un morceau... d’une espèce de collant complètement transparent sur la chatte. Je suppose que c’est pour éviter que l’air nous entre dans la chatte et qu’on devienne des ballons puis qu’on explose... Oui, je sais, ce n’est pas possible. 
J’accélère. Toujours nues, on monte dans un camion, je suis collée à Ofelia. Elle ne râle pas, je l’aime. On arrive dans un grand aéroport cette fois-ci. On va devant le public pour nous faire harnacher, enfin pour nous mettre un parachute. Je dis à l’homme qui me le met :
– Il est bien accroché, Monsieur ?
Il rigole et me donne une claque sur les fesses.
– Aieee !
Je dis à Ofelia :
– Les hommes peuvent faire ça ?
– Tout le monde sait qui tu es. Ce soir, on te demandera ton accord avant de le faire.
Je crois qu’elle se fout de moi ! Bon, ce sont des circonstances un peu spéciales, je suis nue, enfin juste vêtue d’un papier collant sur la chatte. 
La suite se passe comme dans un mauvais rêve, heureusement que Ofelia est près de moi... On nous met un parachute. Moi, on me caresse, mais au plus le temps avance, au plus je m’en fous.
On nous photographie et on nous filme, surtout moi d’ailleurs. Ils savent qui je suis et sans doute que je suis tombée dans les pommes quand j’ai sauté.
On monte à 12 dans l’avion. Je ne quitte pas la main d’Ofelia. Je regarde mes pieds, je ne suis pas en avion, je ne vais pas sauter. Devant une grande ouverture, on attache les parachutes des deux côtés. Ofelia saute et elle m’entraîne en disant :
– Bouge bien les jambes pour le spectacle.
Quelles jambes, quel spectacle ? Ah oui, j’ai des jambes... Les parachutes s’ouvrent et on est aspirées vers le haut, enfin c’est l’impression que j’ai. On plane. Ofelia me crie :
– Ça m’excite, le parachute. Tu me lécheras ce soir.
– Ouuuuiiiii.....
Si je la lèche, c’est que je suis vivante... C’est que les parachutes ne se seront pas mis en torche et... je la lécherai...
De loin, j’entends les cris de la foule, pour moi ? Ofelia me dit :
– On s’embrasse et on bouge nos jambes...
Ofelia lâche ma main et elle se recule en criant :
– On va atterrir, plie les jambes quand tu touches le sol.
Ouch ! ça fait un choc... je suis vivante ou alors je suis au paradis. Les gens applaudissent. Je montre Ofelia et je crie :
– C’est grâce à elle !
Des hommes viennent nous enlever les parachutes et Évalppha la bande collante qui a empêché l’air d’entrer dans nos vagins. On rejoint les spectateurs... Oh, pépé-porc est là. Je suis tellement heureuse d’être vivante que je suis contente de le voir. Il m’embrasse et me dit :
– C’est ta nouvelle fiancée ?
– C’est grâce à elle que je suis toujours vivante.
Bien sûr, on est toutes photographiées et filmées. Il y avait des drones pour filmer nos descentes. Ofelia me dit :
– Viens, on va s’habiller.
Il y a un tas de jeans et de tee-shirt. On entre dans le restaurant de l’aéroport. Une grande table est déjà dressée. Des servantes nous saluent humblement. Je ne peux m’empêcher de considérer comme mes sœurs des filles dont le seul tort est d’être nées dans des familles riches. Évalpha me regarde et lève les yeux au ciel. Elle a compris ce que je ressentais. Elle me dit :
– Tu veux gâcher ce moment ?
– Non, pas du tout, je vous jure... mais j’ai un démon intérieur qui adore me torturer.
Elle me dit ;
– De toute façon, tu dois d’abord voir quelqu’un, suis-moi... Toi aussi Ofelia.
Je lui demande :
– On a fait quelque chose de mal, Mademoiselle ?
– Mais non.
On sort et on se dirige vers un hélicoptère. Je dois m’y installer avec Évalpha et Ofelia. Oh que je n’aime pas ça. Je regarde Ofelia avec des yeux... affolés. Elle prend ma main et me dit :
– Ferme les yeux.
Oh oui... Je me vois nue sur une plage et j’imagine marcher sur la partie de sable dur, là où la mer vient lécher le sable. On va nager, Ofelia et moi. L’eau est tiède... La plage disparaît car Éva me dit :
– Regarde.
J’ouvre les yeux,
On descend vers le dessus d’un building. Il y a des grands cercles bleus et l’hélicoptère se pose en douceur. Miracle, je n’ai pas fait pipi de peur dans mon short. Des hommes, enfin des androïdes, viennent parler à Éva. Ils sont de la même race. On les suit vers une porte qui donne sur l’étage supérieur de l’immeuble. On prend un ascenseur et on descend quelques étages. Là, on entre dans une très grande pièce. Il y a beaucoup d’hommes et de femmes derrière des ordinateurs ultras compliqués. Je pense que ce sont tous des androïdes et des gynoïdes. L’un d’eux est assis derrière un grand bureau. Il tape sur un grand clavier. Sans lever la tête, il dit :
– Voici donc Mila et Ofelia, deux filles de bonne famille qui viennent de réussir l’épreuve pour ne plus être considérées comme... comme quoi Mila ?
Il lève la tête et me regarde. Je me rapproche d’Ofelia... Je réponds :
– Des... moins que rien Monsieur, parce qu’on est nées dans des familles riches.
– Ofelia te plaît ?
– Oui Monsieur.
– Tu lui lécherais les pieds ?
Qu’est-ce qu’il a ce type ? Je réponds :
– Bien sûr
L’homme sourit, puis il me demande :
– Tu pourrais être sa servante ?
– Je ne sais pas... 
Éva me dit :
– Tu as intérêt à ne pas mentir, Mila, c’est très important.
Oh et puis merde, autant dire la vérité... Je réponds :
– Oui, bien sûr, je pourrais être sa servante.
Évalpha dit à l’homme 
– Je vous l’avais dit... Elle a besoin d’être rassurée et dominée. Ce qui est important, c’est qu’elle plaise à l’Impératrice.
C’est quoi ça ?

À suivre.
 
Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :
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