617 - 13 Je vous connais...

 Une chatte, c’est le meilleur antidépresseur, pour moi. C’est rose et noir et il y a un mélange de senteurs qui niquent mes angoisses. Et puis le goût aussi... Bref j’adore les chattes... J’aime les hommes aussi, bien sûr. Je pourrais être reçue dans la communauté queer.
Je suis à genoux entre les cuisses de la fille. Paradoxalement, c’est comme si elle me protégeait. Je la lèche de l’anus au clitoris. J’évite juste le vagin qui est un peu acide, ben oui, il se défend le chéri. Je ne dis pas que je ne préférerais pas qu’elle ait pris une douche récemment, mais il faut économiser l’eau. Je lèche même un peu de smegma le long de l’extérieur des grandes lèvres de ma Maîtresse. Elle caresse mon dos avec son pied, tout en me disant :
— Tu es une petite championne pour lécher les chattes... oui, suce bien, mon bébé.
Oui je suce... et elle jouit en emprisonnant mon visage entre ses cuisses, lle m’a bien mouillé le visage. Quand j’émerge d’entre ses cuisses elle frotte mon visage avec une serviette en disant :
— Tu fais ça trop bien, je t’ai arrosée.
Elle m’embrasse sur la bouche, on mélange nos salives plus ses sécrétions. Je lui demande :
— Tu pourrais mettre simplement ta main entre mes cuisses ?
— Non, il faut que tu restes chaude... tu vas avoir une visite.
Pas pépé-porc j’espère ! Elle m’embrasse encore un petit coup et puis s’en va. Je reste seule, chaude comme la braise. J’ai trop envie de me faire un doigt de cour. J’attends... longtemps avant que la porte ne s’ouvre. Je le reconnais et je lui dis :
— Oh ! Je vous connais... Vous m’avez achetée et abandonnée...
C’est Juan, le mec viril avec qui j’ai joué sex doll. Il m’embrasse et me dit :
— Tu sens la chatte, toi.
— Je suis contente de vous voir, j’avais peur que mes piles ne soient plates avant que vous ne reveniez.
Il prend ma main et la pose sur ses couilles :
— J’en ai deux ici pour toi.
— Merci mon acheteur chéri.
— Tu as été sage à l’école ?
— Ó, shì de, wǒ fúcóngle. (Oh oui, j’ai bien obéi.)
— Nà jiù hǎo, wǒ de wáwá, wǒ yào jiǎnglì nǐ. (C’est bien ma poupée, je vais te récompenser).
Il me couche sur le dos dans le lit et il se glisse entre mes cuisses. Je lui dirais bien que la sex doll n’a pas pris de douche aujourd’hui, mais il est déjà occupé à me lécher. Je l’ai fait beaucoup, mais personne ne s’est préoccupé de mon plaisir. Oooohhh... il fait ça trop bien.... c’est peut-être « a male sex doll », ils sont tellement ressemblants maintenant... mmmmhhhh.... je ne vais pas tarder à :
— Oooohhhh... je jouis !
Plusieurs spasmes me serrent le ventre. Il me lèche encore un peu puis il se couche sur moi, dans la position du missionnaire. Il m’embrasse... il a le goût de ma chatte... ça me plaît. 
J’aime avoir une femme sur moi, elles sont douces et... moelleuses. Tandis que les hommes musclés sont durs. J’aime aussi. Juan est dur, il est plein de muscles sous les poils. Je sens son gland qui vient flairer l’entrée de mon vagin. Qu’est-ce qu’il attend ? ? Je lui dis :
— Vous attendez quoi ?
Il me regarde en souriant :
— Oh toi, tu vas attendre, tu vas me supplier de t’enfiler jusqu’aux couilles.
— C’était pour plaisanter, maître, ne me faites pas languir. Quand on me baise, ça recharge mes piles... je suis toute mouillée de votre délicieux cunni. Allez-y pour recharger mes piles... je sens qu’elles sont... couic...
Non, je n’ai pas de piles, toi éventuel lecteur, tu le sais. Juan le sait aussi et il sourit... Il me pénètre un peu, son gland est entré de quelques centimètres en moi. Je donne un coup de reins pour qu’il entre, mais il se recule. Il me regarde bien dans les yeux, je les baisse en murmurant :
— Je pourrais porter plainte à la « spsdec »...
— C’est quoi ça ?
— La société protectrice des sex doll en chaleur.
Il rit et s’enfonce en moi... Je gémis comme une femelle en chaleur. Ma chatte ronronne sous ses coups de reins. Je gémis, grince, roucoule.... Je trouve quand même la force de lui dire :
— Vous n’allez pas à nouveau m’abandonner avec mes... oooohhoui... mes piles plates...
Je gémis :
— Hhhhhooooo, plus fort !!!! aaaaahhhhhhhh. 
Il me tient solidement par les fesses et quand il sent que mon vagin va se serrer, parce que je vais jouir, il jouit... et arrose mon sexe... Je crie :
— Je vous aime.... maître !
Il reste couché sur moi, il pèse une tonne mais j’aime son poids... Je lui murmure :
— J’aimerais être très souple pour mettre ma bouche sur ma chatte et avaler votre sperme, Maître... 
Il répond :
— Je n’ai pas qu’un coup, tu sais, poupée. Je vais te renvoyer au 7e ciel.
Il se remet à me baiser, est-ce que ce serait un sex doll androïde ? Je lui dis :
— C’est trop boooonnn, j’aime votre bite.
Il me renvoie au 7e ciel, mais grâce au Ciel, je ne dois pas en redescendre en parachute. J’atterris, comblée... J’ai joui trois fois... Il y avait si longtemps que ça ne m’était plus arrivé. Il est quand même très lourd et c’est un soulagement lorsqu’il se couche à côté de moi. Là, il me dit :
— Tu as peur des opérations ?
— Euh... je...
— Nous allons avoir une petite opération, ensuite on part en mission.
Je gémis :
— Qu’est-ce qu’on va nous faire ?
— Nous rendre plus performants, plus séduisants. Viens.
Il me prend par la main et on va dans une pièce où un chirurgien attend près d’une table d’opération. Il me prend et me dépose sur la table.



C’est un androïde. Je sais qu’ils sont tout à fait fiables, mais je ne veux pas qu’on m’opère !! Juan lui dit :
— Elle a peur.
La machine répond :
— Soyez sans crainte.
Il pose la main sur ma fesse et... je m’endors.
***
— Ça va, ma sex doll ?
J’ouvre les yeux. Je me sens bien. Juan me dit :
— Tu es différente, on t’a un peu transformée... avec certaines améliorations... 
Pourquoi ils m’ont fait ça ? Je lui dis :
— Vous aussi, vous avez changé... C’est toujours vous ?
Il rit, puis répond :
— Fais pas la sotte, Mila, c’est toujours nous. 
— Vous êtes toujours aussi beau.... et moi ?
— Un peu plus jolie et moins angoissée. On t’a aussi rendue capable de te défendre.
Moins angoissée, je ne le sens pas fort. Je ne sais pas ce qu’on m’a fait et je m’en fous. Bon, c’est vrai que je ne suis pas très combative, mais je viens de ce milieu honni maintenant, où on n’avait pas besoin de se battre pour survivre. Je tâte un peu mes seins, mes fesses, mon visage... tout a l’air en place, mais différent. Juan me dit :
— Ne te tracasse pas, contente-toi de m’obéir. Tu as l’habitude de faire ça, non ?
— Oui, mais...
Il me coupe en disant :
— Habille-toi.
Il y a des vêtements sur une chaise. Un short, un tee-shirt, des baskets et une petite veste. Quand je suis habillée, je demande à Juan :
— Je peux me voir, s’il vous plaît ?
— Tu auras bien l’occasion de te voir. D’abord, on va manger, j’ai faim.
En fait, je m’en fous de ce qu’on m’a fait. Juan salue le chirurgien androïde. Moi aussi, je le regarde dans les yeux et je veux lui demander ce qu’il m’a fait, mais il sait d’avance ce que je vais demander, alors, il me dit :
— Tout s’est bien passé, ne vous en faites pas. Vous êtes toujours aussi belle, mais un peu différente.
Lui au moins, il n’est pas énervé comme Juan. Je lui dis :
— Merci beaucoup, je peux vous embrasser ?
— Bien sûr. 
Je pose mes lèvres sur les siennes et je crie :
— Aiiiieeeee, ça fait mal !
Juan m’a saisie par une oreille et me tire derrière lui. Je crie :
— Je vous obéirai, Maïtre, je suis une sex doll.
Il me lâche l’oreille et je la frotte aussitôt. Il me dit :
— Voilà ce que je voulais entendre. Tu dois te conduire comme si tu en étais une.
— Oui Maître... je...
Il me coupe. :
— Monsieur suffira.
— Oui Monsieur... 
On va dans un magasin et il achète des aliments, des boissons. Il met son pouce sur un écran pour payer. Il n’y a pas de miroir. Juan me tend un gros sac de victuailles et d’eau. Eh ! Je suis une fille, je le prends et... il ne me semble pas lourd... 
On sort, Juan devant et son petit âne qui porte le gros sac, derrière lui. On monte dans une petite camionnette électrique ou atomique ou solaire... Je ne sais pas tout ce que les IA inventent. Tout change à une vitesse affolante. On part... Où et pour quoi faire ? Ce ne sont pas les affaires d’une sex doll. Je tâte à nouveau mon visage, mes seins, mon ventre. Juan me dit :
— Je ne t’ai pas donné l’autorisation de te caresser la chatte.
Je réponds avec une petite voix aiguë :
— C’est que je suis une sex doll.
Il rit... J’ajoute :
— Vous n’êtes plus fâché ?
— Tu es une sex doll et si tu agis comme la première fois qu’on s’est rencontrés, on sera amis. 
On s’arrête près d’un petit bois, il me dit :
— Prends le sac et suis-moi.
On s’installe près d’une petite rivière. Je lui dis :
— Il y a des gens à 4 km en amont de la rivière.
Comment je sais ça, moi ? Je lui demande :
— C’est une de mes améliorations ?
— Oui, on a un peu « boosté » ton sens de l’orientation et d’autres facultés intellectuelles.
Il me regarde, je ne bronche pas. Je voudrais bien savoir ce qu’ils m’ont fait physiquement. 

À suivre.
 
Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :




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