618 - 14 Est-ce la Chine ?

 Juan me dit :
— On a des sandwichs... poisson fumé, légumes. 
On mange et quand on a fini, il sort du sac une petite bouteille d’un liquide rouge. Il boit un coup et me le tend. Je bois... c’est de l’alcool de fruits, sans doute de la framboise, c’est bon. On boit encore à tour de rôle. L’alcool me donne du courage, je caresse ma poitrine en disant :
— Mes seins sont si... fermes et mes fesses aussi. J’ai l’impression que même mon visage a un peu changé...
Juan répond :
— On t’a un peu améliorée... Tu n’as plus cette mollesse dans les seins et les fesses. Et puis on a un peu modifié ton visage.
— C’est tout Monsieur ?
— On a aussi resserré ton anus, c’était nécessaire. On a soigné une carie, enlevé une petite verrue... Et comme je te l’ai dit, on a augmenté tes facultés physiques. Cours et tu verras la différence. 
Je me lève et je cours. M’en fous de courir vite... C’est grisant quand même... Je ne suis même pas essoufflée... Bon, je reviens vers lui. Il me dit :
— Après la mission, on te rendra tes seins et tes fesses moins... dures.
— Dites monsieur, vous ne m’avez pas encore parlé de cette mission.
— Tu sais que la Chine est immense. L’impératrice que tu as vue descend des empereurs de Chine, mais elle n’a pas de pouvoir. Un des IA de Chine l’a mise là pour les touristes.
Il réfléchit et poursuit :
— La Chine est sans doute plus avancée dans les domaines de l’intelligence artificielle que l’Europe et les USA. Il y a aussi plusieurs IA en Chine. Ils se sont partagé le pays.
Je lui demande :
— Il y en a beaucoup ?
— Plus de dix... et le problème, c’est qu’il y a un IA qu’on appelle Noir et on doit le découvrir. Il change de forme et de lieux... bien sûr.
Il ajoute :
— Est-il seul ? Ce n’est pas sûr. On doit collecter des informations. On ne risque pas notre vie. Notre IA nous protégera.
Mes seins et mes fesses sont durs et moi j’aimais leur douceur... et puis un IA noir... Notre IA serait Dieu et l’IA noir le démon... Pour moi, Dieu est toujours là, cette histoire d’IA, c’est anecdotique et...
— Ça va Mila. 
Je le regarde avec mes grands yeux, oui, ils ont certainement agrandi mes yeux. Je réponds :
— J’aimais bien mes seins et mes fesses. 
— Tout est réversible, sotte... dix minutes et tu es comme avant... Tu dois comprendre c’est un combat du bien contre le mal. C’est super important. On doit réussir. Pour le bien de toute l’humanité. 
— M’en fous...
— Peut-être qu’une fessée te ferait du bien...
— Attention à votre main, mes fesses sont dures comme... votre bite quand vous êtes en forme.
Quelques secondes et il rit.... Puis il me dit :
— Je vais prendre ça pour une plaisanterie. Arrête de réfléchir, même avec ton intelligence boostée, ça ne te va pas. Fais ce que je dis, c’est tout.
Il a raison. Je réponds :
— Oui Monsieur
On remonte dans le petit véhicule et on repart... On croise des gens habillés comme il y a des siècles... Au bout d’un moment, je lui demande :
— On va où, Monsieur ?
— J’sais pas... Celui qu’on recherche bouge pour le moment.
Cool ! On va... on ne sait pas où... On roule, je ferme mes nouveaux yeux et je somnole. Enfin, il a un message. Il accélère et cette bête petite camionnette va diablement vite. J’ai peur mais un peu moins qu’avant ma rénovation ! Il me dit :
— Tu as moins peur de l’avion ?
— Oui Monsieur.
Je n’ajoute pas un peu moins qu’avant. On arrive dans un petit aéroport, un jet nous attend. Les voyages en avion, j’en ai déjà beaucoup parlé. Celui-ci est cool parce qu’une jolie hôtesse nous apporte tout ce qu’on veut. Moi, c’est de l’alcool et des glaces, sauf que Juan dit :
— De la glace pour la petite mais pas d’alcool.
Je pousse un petit soupir, mais je n’ose rien dire.
Je mange la glace... Rester longtemps sans rien sous les pieds, j’aime pas ça du tout... Enfin on se pose sur un petit aéroport. Une voiture nous attend et nous dépose devant une propriété qui a l’air d’un temple très ancien. Le temple se trouve devant une très grande étendue d’eau. 


Je dis à Juan :
— Oh, c’est la mer ?
— Non, le lac Vembanad. On est à Kottayam dans le Kerala.
Jamais entendu parler. On contourne le bâtiment. Partout il y a de grandes portes coulissantes comme dans les anciennes maisons chinoises... Ce qui doit être la porte principale s’ouvre à deux battants. Sur chacun d’eux, il y a la sculpture d’une fille de dos qui relève sa jupe pour présenter ses fesses. Enfin, c’est entre une maison de passe et un palais. Grâce à mon intelligence « reboostée » je me dis : « C’est pas un temple ça, c’est un bordel
» .  Deux gardes androïdes nous ouvrent les portes. L’un d’eux nous dit :
— Bienvenue au « Palais des 1000 merveilles érotiques ».
Nous dirons donc mi-temple, mi-bordel. Il y a quelques filles dans l’entrée, habillées super sexy mais à l’ancienne. Elles se plient en deux pour nous saluer. Quand on entre, il n’y a plus de doutes : c’est un immense bordel sur le modèle de ceux qui devaient exister il y a des siècles. À partir de maintenant, tout se passe en chinois. Juan dit à une fille :
— J’ai rendez-vous avec Madame Lee.
Elle se plie en deux en disant :
— Certainement Monsieur, je vais l’avertir.
Juan me dit :
— Fais tout ce qu’on te dit, c’est tout...
— Mais...
Une grosse Chinoise arrive en habits d’époque, comme tous ceux qui sont ici, y compris les clients... Elle a un grand visage et des petits yeux comme certains d’Asiatiques, avant qu’on ne les opère. Juan la salue, moi aussi. Elle me dit :
— Enlève les loques que tu as sur toi.
Je regarde Juan et je reçois une gifle. Je crie et je me tiens la joue. Elle me dit :
— Tu dois me remercier quand je te donne une gifle.
Je suis chez des Chinois fous. Je me plie en deux et je dis :
— Merci Madame.
Elle attend... Ah oui, j’enlève mes vêtements. Quand je suis nue, elle m’examine, mais bien, mieux qu’un androïde gynéco. Elle me met même un doigt dans la chatte et un dans la derrière. Elle va vite se laver les mains dans un petit bassin avec une sculpture de dragon. Elle me dit :
— Ici, tu vas apprendre à te laver.
Je me plie à nouveau en deux, mais sans parler. À quoi bon dire que je ne pouvais me laver que lorsqu’on m’en donnait l’autorisation. Elle appelle une fille et lui dit :
— Conduis Monsieur dans la chambre aux oies.
— Oui Madame.
Juan me sourit et il suit la fille. Et moi ??
Je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur mon sort car la grosse femme me dit : 
— Suis-moi.
On va dans une pièce où il y a différentes filles qui travaillent à coudre, repasser, nettoyer différentes choses. Elle dit :
— Il me faut deux filles pour laver et apprêter cette fille. Il faudra la laver avec une brosse, on dirait qu’elle sort d’une poubelle.
À nouveau, je crève d’envie de lui dire que je ne pouvais le faire que lorsqu’on m’y autorisait ! Cela me vaudrait une gifle !
Deux filles m’entraînent dans une salle de bains du 17e siècle. Elles me déshabillent et l’une d’elles me dit :
— Tu ne te lavais pas souvent, toi.
— Deux fois par semaine, Mademoiselle, on devait économiser l’eau.
Une des filles me dit :
— Je suis Shan et mon amie Bao, nous allons avoir l’honneur de te décrasser. 
Elles rient toutes les deux. 
Elles mettent de l’eau dans une espèce de baquet en bois. Quand il est à moitié rempli, je dois me mettre debout et elles me versent plusieurs seaux d’eau très froide sur la tête. Je ne crie pas mais je tremble. Elles lavent soigneusement mes cheveux qui ne doivent quand même pas être très sales. Puis, elles les rincent. 
Ensuite, elles me brossent ! Oui, c’est le mot, elles ont une brosse enduite d’une espèce de pâte et elles me brossent entièrement, y compris les aisselles, le sexe et entre les fesses. Mes pieds ont droit à un traitement particulièrement énergique. Quand je suis entièrement brossée, j’ai droit à un rinçage à l’aide de plusieurs seaux d’eau. Bao me dit :
— C’est bien, tu es courageuse, il y a des filles qui crient plus que toi et qu’on traite plus durement.
Je réponds... quoi ? Ah oui :
— Merci Mademoiselle... C’est un tel changement pour moi.
Shan répond :
— Ah oui, d’être propre.
Elles rient, moi aussi, un peu... Elles me sèchent et m’enduisent entièrement d’une huile parfumée, je vais être un peu collante ! Après ça, elles me maquillent, mais bien, elles me font une petite bouche bien rouge et des paupières noires, je pense. Ensuite elles me coiffent et plantent des épingles décorées dans mes cheveux. Enfin, elles me mettent des bijoux : colliers, bracelets aux poignets et aux chevilles... Finalement une vraie robe, mais bien transparente et des petites chaussures, mais heureusement pas un genre machins en bois, comme les geishas.
Si je ne dois pas faire la prostituée accoutrée de cette façon, je suis une... parachutiste professionnelle. Shan me dit :
— Tu es la beauté occidentale type.
Tu es un peu myope sans doute ? Je suis juste une pôv’ fille du nord de la France. Jolie, certes, mais de là à être Miss Monde... Bon, un compliment, c’est tellement rare. Bao approuve :
— C’est vrai, tu es très belle. On va aller te montrer à Madame. Fais des petits pas au lieu de grandes enjambées d’homme.
— Oui mademoiselle.
Bao toque à une porte et on entre. Inutile de dire qu’on se plie en deux. Madame est forte, très forte, je ne comprends pas pourquoi étant donné qu’on peut se transformer si facilement. Certaines personnes aiment être grosses comme pépé-porc et cette femme. Elle dit aux filles :
— Alors, elle obéit bien ?
Shan répond :
— Oui madame, très bien, et elle est belle.
Elle me prend par une main pour me faire tourner sur moi-même. Madame dit :
— C’est une belle Occidentale, une fois qu’elle est lavée et apprêtée. J’ai bien acheté. Elle obéit ?
— Oui madame, elle est tout à fait soumise. 

À suivre

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search





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