630 - 27 Mei nous conduit

 Ces jours-ci on a eu de la chance. D’abord Camille, qui est très gentil et avec qui on a trop bien mangé. Il va venir nous sauver dans deux jours. Maintenant le Sumo, qui nous a fait jouir et nous a fait une petite toilette complète.
Je prends une serviette éponge pour nettoyer le sperme qui a jailli de son geyser. Il me caresse la cuisse pendant que je fais ça. Et là, je fais quelque chose de surprenant, vu mon manque de courage, je dis aux deux filles :
— Venez, je dois vous dire quelque chose.
Je les prends par la main et on s’éloigne un peu. Je leur dis :
— On sait ce qu’il aime, on va se mettre à quatre pattes en lui présentant nos fesses et je lui demanderai de rester avec nous ou de nous emmener.
Sheng me dit :
— T’as mangé du lion, Mila !
Suki répond :
— On essaie.
On va se mettre à quatre pattes, les fesses vers lui et je lui dis :
— Comment on va faire demain matin pour tout nettoyer sans vous ? S’il vous plaît, gardez-nous.
Alors, soit je reçois une méga claque sur mes fesses pour me punir de mon insolence, soit... il rit et il me dit :
— Toi qui as la réputation d’être une trouillarde...
— C’est parce que c’est trop bien avec vous Monsieur. Je me sens tellement en sécurité quand je suis assise sur vous...
L’image doit lui plaire. Il écoute quelque chose, une voix certainement, on est tous connectés. C’est comme ça qu’ils peuvent stopper une fuite à grands coups de sciatique aiguë. J’imagine l’androïde qui m’a envoyé ça en plissant sa vilaine tête de tueur en série. Ils ne peuvent pas encore lire dans nos pensées, heureusement.
Le gentil Sumo me dit :
— J’ai un combat à faire, mais je sais où vous irez et on se reverra.
Il se lève souplement et il nous fait un signe de la main en partant. Je suis déçue, déçue... J’ai même les larmes aux yeux et j’ai toutes les raisons de pleurer, car trois servantes arrivent. On se lève aussitôt et la chef crie :
— Alors, vous vous croyez en vacances ?
Suki tente de répondre :
— Mais Mademoiselle...
La chef servante la prend par une oreille et la fait se plier en deux. Les autres servantes font la même chose à Sheng et moi. On crie, tellement elles nous tirent brutalement par l’oreille. C’est pliées en deux que nous arrivons près des chaises longues. Il y a déjà pas mal de gens pour assister à notre humiliante transformation en chaise longue. La chef nous dit :
— Vous allez avoir l’honneur de servir le personnel.
Tu parles d’un honneur ! On doit avoir des oreilles rouges. Dès qu’on est installées, nos têtes émergent de l’eau... je veux dire de la chaise, mais je pensais à un phoque qui sort sa tête de l’eau pour respirer. 
Les servantes enlèvent leurs petites jupes et se couchent sur nous en nous collant leurs chattes sur la figure. J’aime les sexes d’hommes et de femmes, même quand ils ne viennent pas de prendre une douche, mais là, elles sont vraiment crades. Je ne sais pas dans quelle mesure l’affreux IA noir prévoit les choses... longtemps à l’avance. Les servantes pas fraîches du tout et les spectateurs, tout ça n’est pas improvisé. 
Quand on a fait jouir les trois servantes, elles nous pissent sur le visage et elles ont des vessies bien pleines. Les suivants s’en foutent que nos visages aient servis de toilettes, ils nous mettent leurs bites sur la bouche. Les spectateurs aiment et encouragent les hommes à bien nous nettoyer en nous pissant dessus. On paie les bons moments avec Camille et le Sumo. Tout le personnel vient nous tourmenter. Mon Dieu, vous qui êtes plus puissant que les IA, sauvez-nous ! J’ai à peine pensé ça que les spectateurs s’en vont et que des servantes propres viennent nous laver et nous extraire de nos chaises longues. Je sais ce que vous pensez, lecteurs imaginaires : « L’auteure essaie de nous faire croire que Dieu les sauve. Eh ! L’auteure, on n’est pas nés de la dernière pluie ! » Je n’en doute pas, alors disons que par hasard, Camille arrive et il nous dit :
— Vous avez passé un sale moment les filles.
Sheng répond :
— Oh oui, littéralement. Monsieur Camille, vous êtes notre sauveur.
Suki et moi, on est 100 % d’accord. On est là, courbatues, puantes, avec un bon litre de sperme dans le ventre. Je dis à Camille :
— Je le pense aussi, c’est Dieu qui vous envoie pour nous sauver.
Il rit et répond :
— Allez vous rincer dans la mer, vous vous sentirez mieux
J’ajoute :
— Et on sentira meilleur
On court vers la mer. D’accord, ça ne vaut pas une bonne douche et du savon, mais à la guerre comme à la guerre. 



On se lave en se frottant soigneusement l’une l’autre. Suki met deux doigts dans sa bouche pour essayer de vomir tout ce qu’on a avalé. Hélas, c’est trop tard, on a déjà digéré à moitié les sécrétions des filles et le sperme des hommes. Je ne recommande à personne ce genre de repas.
On ne parle pas de ça à Camille. Il a apporté un grand sac. Il nous le désigne en disant :
— Habillez-vous les filles, on quitte cet endroit.
Sheng lui dit :
— Vous êtes notre sauveur.
C’est vrai. Dans le sac, il y a des grosses chaussures. Le climat de la Chine est devenu subtropical et même tropical, suite au réchauffement. Il nous dit :
— C’est ce que vous devrez mettre quand on sera arrivés et vous pourrez rester nue.
Oui, on préfère. On sort du Paradis des mille plaisirs ou des mille douleurs en ce qui nous concerne. Sheng nous dit :
— Heureusement qu’on vous a rencontré, sinon on serait toujours emprisonnées dans ces horribles chaises longues.
On arrive sur un immense parking. Camille se dirige vers une camionnette vraiment très spéciale : elle n’a pas de vitres ni de pare-brise. On ne va pas critiquer le véhicule de notre sauveur. Il fait coulisser la porte latérale et là, surprise : l’intérieur est tout à fait moderne, il y a des fauteuils confortables, des écrans, un grand réfrigérateur, et puis... Camille dit :
— Mei.
Une voix répond
— Je t’écoute.
— Conduis-nous dans la province du Hainan, au point sur la carte.
— C’est parti, mon chéri.
On rit toutes les trois. C’est une voiture... gynoïde si vous voyez ce que je veux dire. On en parlait dans ma vie d’avant, mais ce n’était pas encore au point. On s’installe dans des fauteuils qui se transforment en lit si on le désire. Je demande à Camille :
— On peut lui parler ?
— Bien sûr.
Je lui dis : 
—Tu es très belle à l’intérieur, Mei.
Elle rit et répond :
— Vous aussi, les filles. Mila, je suis tes aventures sur l’intranet. Je ne suis pas incorporée dans cette voiture, je peux me déplacer. Oh ! Un instant, il y a un barrage.
Camille lui demande :
— La police ?
— Non, on me signale que ce sont des bandits.
On entend des coups de feu et puis une grosse explosion. On continue de rouler et Mei nous dit :
— On m’a demandé de les pulvériser, ce sont... non, c’était des assassins.
Je lui dis :
— Avec vous et Camille, je me sens enfin en sécurité.
— Mais oui ma belle, tu es en sécurité.
Je regarde Camille et je lui demande :
— Je peux continuer à lui parler ?
— Bien sûr...
Alors je lui demande :
— Vous êtes une IA, Mademoiselle ?
Elle rit et répond :
— Pas vraiment,  je peux me matérialiser et je deviens humaine. Sauf quand je conduis.
Camille a beaucoup de patience, mais il me dit :
— Laisse-la, tu la verras tout à l’heure.
— Pour de vrai ?
Il soupire et répond :
— Oui, pour de vrai... J’ai faim, si on mangeait ? Ah, Mila, tu veux un biberon ?
Ils rient tous les trois. Non, tous les quatre, Mei aussi. D’accord, je pose des bêtes questions, mais... je réponds à Camille :
— Ne soyez pas fâché, Monsieur.
— Je ne suis pas fâché... Il y a des glaces et du marbré au chocolat comme dessert. Tu en veux ?
— Oh oui, j’adore...
On mange, on parle... La camionnette file sur des routes ou dans le ciel... Il n’y a pas de fenêtres dans notre... compartiment. Quand on a mangé, on joue avec Camille, il aime les chattes, et par chance, il en a trois à sa disposition. On joue à « C’est la chatte à qui ? » Ça fait même rire Mei, qui écoute tout. Du moment qu’elle se concentre bien sur la route. Camille nous reconnaît à l’odeur, il nous lèche, c’est trop mignon. Je veux dire, il nous traite comme des filles. 
On roule, on mange, on boit, on baise... Camille aime nous voir faire des câlins. Je dis à Mei : 
— Vous aimez les câlins quand vous vous matérialisez ? Je veux dire, vous avez une chatte qui mouille et qui jouit ?
— Bien sûr, Mila, tu veux m’épouser ?
Sans réfléchir, je réponds :
— Ouiiiiiiii !
Je fais à nouveau rire tout le monde. Bien sûr que j’aimerais, enfin, on arrêterait de me faire sucer n’importe qui et je ne serais plus punie ni transformée en chaise longue... Mei dit :
— On arrive, Monsieur Camille,
— Merci ma belle, tu as été très efficace...
On sort de Mei, je veux dire de la camionnette. On est en bordure d’une forêt tropicale et il fait super chaud. Je lui demande :
— Il y a des insectes et des serpents ?
— Oui, mais on a du « reppelent », les serpents et les insectes ne nous feront rien... en théorie.
Je lui demande encore :
— Je peux dire au revoir à Mei ?
— Oui, va sur un siège avant.
J’y vais aussitôt. Le siège est doux et chaud, une bouche apparaît devant moi, je l’embrasse... La bouche me dit :
— Rejoins les autres, on se reverra.
— Promis ?
— Mila !
— Oui, pardon.

À suivre

Un tout grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search





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