631 - 28 Tarzan et ses Jane.
Camille vaporise sur nous un produit qui est censé nous protéger des insectes et des reptiles. Je lui dis :
— Et les tigres, monsieur ?
Il sourit et répond :
— Les tigres sont regroupés dans une immense région le long de la frontière avec l’ex- Russie. Depuis la sévère baisse de natalité partout dans le monde, la nature a regagné de très grands territoires.
Il nous donne de bonnes chaussures de marche et nous dit :
— Le repellent n’éloigne pas les épines, donc soyez prudentes.
Il est plus âgé que nous, il doit avoir une cinquantaine d’années mais il est très costaud. Il porte un grand sac qui pèse une tonne, rempli de matériel divers. Les filles et moi, on a des petits sacs à dos qui sont déjà assez lourds. On transpire malgré qu’on soit nues. Il fait terriblement chaud dans cette région. On aperçoit des singes, des oiseaux, mais pas de bestioles qui pourraient nous dévorer. On marche certainement une demi-heure, on est luisantes de sueur et de l’humidité. On a toutes très soif. Je lui demande :
— On arrive bientôt, Monsieur ?
— Difficile à dire, les gens qu’on cherche nous trouveront. Vous avez soif ?
Toutes les trois on répond :
— Ouiiiii.
Il a repéré des lianes qui pendent des branches d’un grand arbre. Avec un coupe-coupe, il sectionne cinq morceaux d’un mètre environ et nous les donne à tour de rôle en bloquant le bas de la racine avec son pouce. Il nous dit :
— Bloquez le bas et mettez la liane au-dessus de votre bouche, enlevez le pouce et l’eau va s’écouler.
On met la liane au-dessus de nos bouches et de l’eau fraîche en coule... Elle a bon goût. Camille nous dit :
— Ce sont des lianes de la famille des Cissus, qui sont venues jusqu’ici grâce au réchauffement. Comme quoi, à quelque chose malheur est bon.
Oui... j’espère... Pour le moment on marche en évitant les épines et les tigres... Au bout d’un bon moment, j’ai à nouveau soif et faim, aussi. Je fais un geste aux filles, genre mon pouce va et vient dans ma bouche, ce qui ne veut pas dire « j’ai envie de sucer une bite » mais « putain, j’ai la dalle, les filles ! ». Elles me montrent leurs estomacs, ce qui est plus distingué et veut dire « nous aussi ». Camille nous dit :
— Je vous vois, les filles.
Oh, il a des yeux le dos ? Je réponds :
— On a trop faim Monsieur.
— On s’arrête dans un quart d’heure.
Bon... On marche et on transpire. Enfin, comme il l’a dit, on arrive au bord d’une petite rivière. Ouf ! Il choisit un endroit à l’ombre d’un grand arbre. Le repellent ça marche, tous les insectes se rappellent qu’ils ont un rendez-vous chez le coiffeur et ils se tirent fissa. C’est la fatigue qui me fait dire des bêtises. Camille nous dit :
— Vous avez des serviettes dans vos sacs, asseyez-vous dessus.
On rejoue une peinture très ancienne, « Le déjeuner sur l’herbe », à part qu’il y a une fille de trop et un homme qui manque. Camille sort de son sac un grand paquet d’abricots séchés, des dates et des figues, mais pas fraîches, sucrées. Il nous dit :
— Il faut du sucre, vous le brûlerez vite, ne pensez pas à vos fesses
Suki me dit :
— Tu as entendu Mila ? Pense pas à tes fesses.
On rit tous, moi, un peu. C’est vrai, je n’ai pas des fesses d’Asiatiques mais plutôt... d’Africaines. Mais je sais à quel point elles plaisent aux hommes... Je n’ose pas dire ça à Suki, parce que... elle est un peu le chef... même beaucoup. On mange, oui, même moi et mes fesses. Camille me dit :
— Elles plaisent aux hommes tes fesses, Mila.
Je lui souris. Ça me fait plaisir qu’il dise ça. Il est gentil, enfin lui, pas les crocodiles qui doivent être à l’affût dans la petite rivière. Je demande à Camille :
— Il peut y avoir les plantes que vous recherchez près de la rivière ?
Il hésite et répond :
— Je ne pense pas. Dans un premier temps, on va en chercher à un autre endroit, puis on rejoindra le groupe d’Asiatiques et d’Européens qui sont retournés à un mode de vie primitif depuis au moins un siècle. Mai m’a dit qu’ils avaient réuni une pharmacopée naturelle.
Comme on le regarde toutes les trois avec des grands yeux, il nous dit :
— Ils se soignent avec des plantes.
Ah d’accord. Il ajoute :
— Ils vont nous repérer avant qu’on les trouve.
Suki lui demande :
— Ils aiment les étrangers ?
— Pas vraiment, mais je sais qu’ils me connaissent pas certain de mes articles. On pourrait nous dire où ils sont, mais je préfère qu’ils viennent quand ils en auront envie. On va se faire une petite cabane.
Il sort une machette de son sac magique. On n’est pas loin d’un bosquet de bambous et il va en couper. Nous on les amène, d’accord c’est dur et on est fatiguées, mais il faut le faire. Ensuite on va chercher des fruits frais. Camille et les filles connaissent les fruits comestibles. On les mange sur place, je préfère les fruits confits et sucrés, mais on a besoin de fruits frais, pour ce que vous imaginez... lecteur imaginaire.
On mange, on se construit une cabane.... Le soir tombe, on a ramassé du bois et Camille fait un feu. Ce n’est pas vraiment nécessaire parce qu’il fait toujours très chaud mais c’est pour signaler notre présence et éloigner les bêtes. On a eu une journée très fatigante, et on va rapidement dans notre cabane. Nous sommes trois filles et comme ça arrive souvent, une des filles prend l’ascendant sur les autres. Dans notre cas, c’est Suki qui est devenue la chef. Sheng et moi, on fait ce qu’elle dit. Il n’y a que comme ça qu’un groupe peut fonctionner. Quand on est dans la cabane, non, dans notre abri précaire, Suki me dit :
— Tu plais à Camille, vas lui faire un câlin.
Sheng ajoute :
— C’est vrai.
Bon, moi depuis que l’IA m’a dépouillée de mes vêtements et de mon... honneur, j’ai pris l’habitude de faire ce qu’on me dit, d’autant plus que ma fonction est imprimée dans mes fesses : esclave. Camille s’est couché sur un tas de feuilles et il nous regarde chuchoter. Je vais près de lui et je lui dis :
— J’ai envie d’un câlin...
Il répond :
— C’est de ça que vous parliez ?
Je mens un peu en répondant,
— Je me demandais si je pouvais vous le dire comme ça, mais les filles m’ont dit que je vous plaisais...
— C’est vrai, regarde.
Il me montre la bosse dans son pantalon
La conversation le fait bander. Je comprends le langage des signes et bander, c’est un signe. Je m’assieds délicatement sur sa bite, jusqu’à ce qu’elle me pénètre entièrement. Je me penche et je l’embrasse tandis que mon bassin va et vient sur son sexe.
— Et les tigres, monsieur ?
Il sourit et répond :
— Les tigres sont regroupés dans une immense région le long de la frontière avec l’ex- Russie. Depuis la sévère baisse de natalité partout dans le monde, la nature a regagné de très grands territoires.
Il nous donne de bonnes chaussures de marche et nous dit :
— Le repellent n’éloigne pas les épines, donc soyez prudentes.
Il est plus âgé que nous, il doit avoir une cinquantaine d’années mais il est très costaud. Il porte un grand sac qui pèse une tonne, rempli de matériel divers. Les filles et moi, on a des petits sacs à dos qui sont déjà assez lourds. On transpire malgré qu’on soit nues. Il fait terriblement chaud dans cette région. On aperçoit des singes, des oiseaux, mais pas de bestioles qui pourraient nous dévorer. On marche certainement une demi-heure, on est luisantes de sueur et de l’humidité. On a toutes très soif. Je lui demande :
— On arrive bientôt, Monsieur ?
— Difficile à dire, les gens qu’on cherche nous trouveront. Vous avez soif ?
Toutes les trois on répond :
— Ouiiiii.
Il a repéré des lianes qui pendent des branches d’un grand arbre. Avec un coupe-coupe, il sectionne cinq morceaux d’un mètre environ et nous les donne à tour de rôle en bloquant le bas de la racine avec son pouce. Il nous dit :
— Bloquez le bas et mettez la liane au-dessus de votre bouche, enlevez le pouce et l’eau va s’écouler.
On met la liane au-dessus de nos bouches et de l’eau fraîche en coule... Elle a bon goût. Camille nous dit :
— Ce sont des lianes de la famille des Cissus, qui sont venues jusqu’ici grâce au réchauffement. Comme quoi, à quelque chose malheur est bon.
Oui... j’espère... Pour le moment on marche en évitant les épines et les tigres... Au bout d’un bon moment, j’ai à nouveau soif et faim, aussi. Je fais un geste aux filles, genre mon pouce va et vient dans ma bouche, ce qui ne veut pas dire « j’ai envie de sucer une bite » mais « putain, j’ai la dalle, les filles ! ». Elles me montrent leurs estomacs, ce qui est plus distingué et veut dire « nous aussi ». Camille nous dit :
— Je vous vois, les filles.
Oh, il a des yeux le dos ? Je réponds :
— On a trop faim Monsieur.
— On s’arrête dans un quart d’heure.
Bon... On marche et on transpire. Enfin, comme il l’a dit, on arrive au bord d’une petite rivière. Ouf ! Il choisit un endroit à l’ombre d’un grand arbre. Le repellent ça marche, tous les insectes se rappellent qu’ils ont un rendez-vous chez le coiffeur et ils se tirent fissa. C’est la fatigue qui me fait dire des bêtises. Camille nous dit :
— Vous avez des serviettes dans vos sacs, asseyez-vous dessus.
On rejoue une peinture très ancienne, « Le déjeuner sur l’herbe », à part qu’il y a une fille de trop et un homme qui manque. Camille sort de son sac un grand paquet d’abricots séchés, des dates et des figues, mais pas fraîches, sucrées. Il nous dit :
— Il faut du sucre, vous le brûlerez vite, ne pensez pas à vos fesses
Suki me dit :
— Tu as entendu Mila ? Pense pas à tes fesses.
On rit tous, moi, un peu. C’est vrai, je n’ai pas des fesses d’Asiatiques mais plutôt... d’Africaines. Mais je sais à quel point elles plaisent aux hommes... Je n’ose pas dire ça à Suki, parce que... elle est un peu le chef... même beaucoup. On mange, oui, même moi et mes fesses. Camille me dit :
— Elles plaisent aux hommes tes fesses, Mila.
Je lui souris. Ça me fait plaisir qu’il dise ça. Il est gentil, enfin lui, pas les crocodiles qui doivent être à l’affût dans la petite rivière. Je demande à Camille :
— Il peut y avoir les plantes que vous recherchez près de la rivière ?
Il hésite et répond :
— Je ne pense pas. Dans un premier temps, on va en chercher à un autre endroit, puis on rejoindra le groupe d’Asiatiques et d’Européens qui sont retournés à un mode de vie primitif depuis au moins un siècle. Mai m’a dit qu’ils avaient réuni une pharmacopée naturelle.
Comme on le regarde toutes les trois avec des grands yeux, il nous dit :
— Ils se soignent avec des plantes.
Ah d’accord. Il ajoute :
— Ils vont nous repérer avant qu’on les trouve.
Suki lui demande :
— Ils aiment les étrangers ?
— Pas vraiment, mais je sais qu’ils me connaissent pas certain de mes articles. On pourrait nous dire où ils sont, mais je préfère qu’ils viennent quand ils en auront envie. On va se faire une petite cabane.
Il sort une machette de son sac magique. On n’est pas loin d’un bosquet de bambous et il va en couper. Nous on les amène, d’accord c’est dur et on est fatiguées, mais il faut le faire. Ensuite on va chercher des fruits frais. Camille et les filles connaissent les fruits comestibles. On les mange sur place, je préfère les fruits confits et sucrés, mais on a besoin de fruits frais, pour ce que vous imaginez... lecteur imaginaire.
On mange, on se construit une cabane.... Le soir tombe, on a ramassé du bois et Camille fait un feu. Ce n’est pas vraiment nécessaire parce qu’il fait toujours très chaud mais c’est pour signaler notre présence et éloigner les bêtes. On a eu une journée très fatigante, et on va rapidement dans notre cabane. Nous sommes trois filles et comme ça arrive souvent, une des filles prend l’ascendant sur les autres. Dans notre cas, c’est Suki qui est devenue la chef. Sheng et moi, on fait ce qu’elle dit. Il n’y a que comme ça qu’un groupe peut fonctionner. Quand on est dans la cabane, non, dans notre abri précaire, Suki me dit :
— Tu plais à Camille, vas lui faire un câlin.
Sheng ajoute :
— C’est vrai.
Bon, moi depuis que l’IA m’a dépouillée de mes vêtements et de mon... honneur, j’ai pris l’habitude de faire ce qu’on me dit, d’autant plus que ma fonction est imprimée dans mes fesses : esclave. Camille s’est couché sur un tas de feuilles et il nous regarde chuchoter. Je vais près de lui et je lui dis :
— J’ai envie d’un câlin...
Il répond :
— C’est de ça que vous parliez ?
Je mens un peu en répondant,
— Je me demandais si je pouvais vous le dire comme ça, mais les filles m’ont dit que je vous plaisais...
— C’est vrai, regarde.
Il me montre la bosse dans son pantalon
La conversation le fait bander. Je comprends le langage des signes et bander, c’est un signe. Je m’assieds délicatement sur sa bite, jusqu’à ce qu’elle me pénètre entièrement. Je me penche et je l’embrasse tandis que mon bassin va et vient sur son sexe.
Il aime et... moi aussi. Ce n’est pas un viol ou si c’en est un, c’est moi qui le commets. Malgré ma fatigue, je vais et viens sur son sexe en gémissant... Je baise enfin un homme qui me plaît, ça ne m’était plus arrivé depuis... Juan, il y a un siècle. Ma chatte aime aussi et mes trompes de Fallope entament un petit air joyeux tandis que je mouille abondamment. Le sexe de Camille n’est pas indifférent à tout ce qui se passe dans mon vagin et bientôt, nos sexes se donnent le mot pour jouir ensemble.... Mhhh... c’est bon, mes organes envoient plein de messages de satisfaction à mon cerveau. Je décris bien l’acte sexuel, non ? Et pourtant on est épuisés par notre marche dans la chaleur et... je m’endors sur lui.
***
Je me réveille couchée sur un Monsieur. Je suis qui et ici c’est où ? Ah oui, tout me revient : je suis Mila, ex-fille de très bonne famille, maintenant esclave marquée au cul et je viens de m’endormir sur un gentil botaniste qui a eu son sexe en moi. Je lui dis :
— Pardon Monsieur Camille, c’est la fatigue.
Il répond :
— Pas de problème ma belle, tu ne t’es endormie qu'un moment et c’était très agréable. Tu peux m’appeler Camille.
Suki lui dit :
— Ne la gâtez pas trop, laissez-la dire Monsieur.
De quoi elle se mêle ? Je vais lui dire... rien. Je regarde Suki et Heng, collée l’une à l’autre. Bon, tout le monde a pris son pied dans la cabane, c’est cool. Camille et moi, nous dormons aussi côte à côte. Cette fois-ci, je m’endors « pour de vrai ».
***
Je me réveille en sursaut. Je suis seule dans la cabane, ils m’ont abandonnée... Non, j’entends des voix, ouf ! Je n’ai pas fait le petit déjeuner. Peut-être que la tribu revenue à une vie primitive nous a trouvés. À travers les tiges de bambous de notre cabane, j’entends Suki et Sheng qui parlent. Je sors de la cabane pour aller vers les filles. Avoir un ou une chef, ça me rassure. Oui, c’est bête. Suki a pris l’ascendant sur Sheng et surtout sur moi, même Camille la laisse nous donner des ordres. Je déteste être brutalisée, mais je lui obéis. Je sors de la cabane et je dis :
— Bonjour...
Je vais d’abord près de Camille qui m’embrasse gentiment en me caressant les fesses. Il me dit :
— Les filles veulent te parler, surtout Suki.
Je veux les embrasser, mais Suki me dit :
— C’est quoi ton rôle dans notre groupe ?
Je veux répondre, mais elle poursuit :
— On a décidé ce qui suit : Camille s’occupe de trouver des plantes et des fruits en attendant qu’on rejoigne le groupe. Sheng et moi on l’aide et toi... dis-moi ce que tu feras !
Je ne vais pas le dire... Si, je réponds :
— Je suis à votre service...
— Il manque un mot !
— Je suis à votre service, Mademoiselle.
Suki se tourne vers Camille et lui dit :
— Tu vois, c’est elle qui le dit...
Elle ajoute :
— Viens te mettre à genoux devant moi.
Elle est folle, le sol est dur et il y a des cailloux et... Je regarde Camille, il me dit :
— À toi de décider Mila.
Je me mets à genoux devant Suki, les yeux baissés. Inutile de lutter contre l’ordre des choses, je veux dire, obéir c’est une façon de lutter contre mes angoisses. Ce n’est plus moi qui décide, c’est elle. Elle me pince la joue en disant :
— Tu m’obéis et tout se passera bien.
— Oui... euh... je peux aller faire pipi d’abord, s’il vous plaît, Mademoiselle ?
Suki répond :
— Tu es censée être debout la première et faire notre déjeuner, non ?
— Ouiiii, pardon Mademoiselle. Je vous en prie, je dois aller... euh... Ce n’est pas que pipi, je vous en prie.
Elle fait un petit oui de la tête. Je vais derrière un arbre et je me soulage, enfin. Je vérifie que les feuilles de l’arbuste ne soient pas urticantes avant de m’essuyer. Je dois demander à ma maîtresse l’autorisation de faire mes besoins, comme la première chienne venue...
***
Je me réveille couchée sur un Monsieur. Je suis qui et ici c’est où ? Ah oui, tout me revient : je suis Mila, ex-fille de très bonne famille, maintenant esclave marquée au cul et je viens de m’endormir sur un gentil botaniste qui a eu son sexe en moi. Je lui dis :
— Pardon Monsieur Camille, c’est la fatigue.
Il répond :
— Pas de problème ma belle, tu ne t’es endormie qu'un moment et c’était très agréable. Tu peux m’appeler Camille.
Suki lui dit :
— Ne la gâtez pas trop, laissez-la dire Monsieur.
De quoi elle se mêle ? Je vais lui dire... rien. Je regarde Suki et Heng, collée l’une à l’autre. Bon, tout le monde a pris son pied dans la cabane, c’est cool. Camille et moi, nous dormons aussi côte à côte. Cette fois-ci, je m’endors « pour de vrai ».
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Je me réveille en sursaut. Je suis seule dans la cabane, ils m’ont abandonnée... Non, j’entends des voix, ouf ! Je n’ai pas fait le petit déjeuner. Peut-être que la tribu revenue à une vie primitive nous a trouvés. À travers les tiges de bambous de notre cabane, j’entends Suki et Sheng qui parlent. Je sors de la cabane pour aller vers les filles. Avoir un ou une chef, ça me rassure. Oui, c’est bête. Suki a pris l’ascendant sur Sheng et surtout sur moi, même Camille la laisse nous donner des ordres. Je déteste être brutalisée, mais je lui obéis. Je sors de la cabane et je dis :
— Bonjour...
Je vais d’abord près de Camille qui m’embrasse gentiment en me caressant les fesses. Il me dit :
— Les filles veulent te parler, surtout Suki.
Je veux les embrasser, mais Suki me dit :
— C’est quoi ton rôle dans notre groupe ?
Je veux répondre, mais elle poursuit :
— On a décidé ce qui suit : Camille s’occupe de trouver des plantes et des fruits en attendant qu’on rejoigne le groupe. Sheng et moi on l’aide et toi... dis-moi ce que tu feras !
Je ne vais pas le dire... Si, je réponds :
— Je suis à votre service...
— Il manque un mot !
— Je suis à votre service, Mademoiselle.
Suki se tourne vers Camille et lui dit :
— Tu vois, c’est elle qui le dit...
Elle ajoute :
— Viens te mettre à genoux devant moi.
Elle est folle, le sol est dur et il y a des cailloux et... Je regarde Camille, il me dit :
— À toi de décider Mila.
Je me mets à genoux devant Suki, les yeux baissés. Inutile de lutter contre l’ordre des choses, je veux dire, obéir c’est une façon de lutter contre mes angoisses. Ce n’est plus moi qui décide, c’est elle. Elle me pince la joue en disant :
— Tu m’obéis et tout se passera bien.
— Oui... euh... je peux aller faire pipi d’abord, s’il vous plaît, Mademoiselle ?
Suki répond :
— Tu es censée être debout la première et faire notre déjeuner, non ?
— Ouiiii, pardon Mademoiselle. Je vous en prie, je dois aller... euh... Ce n’est pas que pipi, je vous en prie.
Elle fait un petit oui de la tête. Je vais derrière un arbre et je me soulage, enfin. Je vérifie que les feuilles de l’arbuste ne soient pas urticantes avant de m’essuyer. Je dois demander à ma maîtresse l’autorisation de faire mes besoins, comme la première chienne venue...
À suivre
Un tout grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
PS : J'ai des problèmes avec hotmail, pour me joindre leslivresdemia@gmail.com
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