632 - 29 Mila et ses penchants.

 
Suki nous dit :
— C’est Mila qui va faire le service. 
Puis en s’adressant à moi :
— Tu aurais dû te lever avant nous. Mets des branches sur le feu et de l’eau dans la casserole.
— Oui Mademoiselle.
D’accord, je suis moins angoissée, mais elle est très directive. Je fais ce qu’elle dit et je fais bouillir de l’eau, puis je cherche le thé. Suki me dit :
— Tu es d’une lenteur... Sheng, aide-la.
On fait le thé à deux et j’apporte les gobelets à Camille, Suki et Sheng et... moi ? Je dis à Suki :
— Je peux m’en faire aussi Mademoiselle  ?
— Quand nous aurons fini, Mila. Vous n’aviez pas des bonnes dans ton ancienne vie ?
— Si, mais...
— Est-ce qu’elle mangeait avec vous ?
— Non, mais...
— Non et c’est tout. Camille, que veux-tu ?
Elle l’appelle par son prénom et le tutoie !! Il me dit :
— Du thé, deux bananes et des abricots.
Je le sers puis Suki et Sheng me disent ce qu’elles veulent. Camille me dit :
— Alors, tu as trouvé une Maîtresse ?
Je rougis et je réponds :
— Oui Monsieur. 
Il ajoute :
— Je sais que ça te rassure et tu es mignonne en servante au milieu de la jungle chinoise. 
Je reste debout et je leur apporte ce qu’ils demandent. J’ai honte de ces tendances, je suis là, juste vêtue de grosses chaussures, les mains croisées sur le pubis, les yeux baissés à attendre les ordres de Suki. Elle me dit :
— Tu vois que tu es une servante dans l’âme. J’adore te voir, attendant la permission de pouvoir boire et manger.
Camille répond :
— C’est vrai qu’elle est mignonne... Je me laisserais bien tenter par une fellation.
Suki me dit :
— Va sucer notre Tarzan... Cheetah !
Ils rient tous les trois, Cheetah, c’est le singe. Je réponds :
— Oui Mademoiselle.
Je vais me mettre à genoux entre ses jambes, pour lui faire une fellation, c’est normal, c’est lui le vrai chef de l’expédition. Il est gentil, et si je lui disais je ne veux plus être la servante de Suki, il s’arrangerait pour que je ne le sois plus.
Camille est nu lui aussi, c’est la nouvelle mode dans cette jungle tropicale. Oh ! J’ai une bonne surprise, Camille est propre. Son sexe est propre, même en Chine... mais lui vient d’Europe. Il a l’air tout ému que je le suce, contrairement aux autres pour qui je suis juste une esclave étrangère qu’ils peuvent tourmenter à leur guise. Camille me regarde gentiment et il me caresse doucement les cheveux. Il me dit même :
— Tu fais ça très bien, tu sais que tu n’es pas obligée d’avaler, tu peux dévier mon jet...
Je ne le remercie pas parce que j’ai la bouche pleine et qu’il a l’air d’être ravi de mes attentions. Évidemment, Suki a un autre rôle et elle lui dit :
— Ne la gâte pas trop Camille, elle suce et avale. Tu as déjà fait beaucoup en venant te faire sucer avec un sexe propre, Mila est chargée du nettoyage, elle t’aurait lavé.
Elle a raison. Pour mon fragile équilibre émotionnel, j’ai besoin que quelqu’un tienne ma laisse. Camille le comprend très bien et il me dit :
— Je crois que ta Maîtresse a raison, je vais tout lâcher dans ta bouche. D’accord ?
Je hoche la tête avec son sexe en bouche, c’est un mouvement qui lui plaît. J’ai fait tellement de fellation depuis que mon échelle sociale s’est transformée en toboggan ultra glissant que j’ai appris à sucer comme... une pute. Je le suce doucement pour faire durer, mais ma Maîtresse me dit :
— Accélère, Mila !
Je réponds :
— Mmmm mmhhh...



Ce qui veut dire « Oui Mademoiselle » quand on a la bouche pleine. Je caresse les couilles de Camille avec une main et son gland avec ma luette. Là, il décolle presque du sol tellement ça lui fait de l’effet et il m’envoie des saccades de sperme... amical et même affectueux. Je crée un proverbe « Sucer la bite d’un Monsieur gentil et il deviendra votre ami. »  Le fond y est, mais la forme n’est pas très belle. Il ne faut pas oublier que je viens de recevoir mes nouvelles fonctions de servante de Suki et que les servantes ne sont pas très... bonnes en proverbes. 
Passer d’esclave à servante, c’est une réelle promotion. Camille a joui dans ma bouche. Il me caresse la joue en disant :
— Tu es trop mignonne et tu fais ça très bien Mila.
Je baisse les yeux et réponds :
— Merci Monsieur.
Suki lui dit :
— Quel est le programme Camille ?
Il réfléchit et répond :
— Je vais chercher dans la forêt des fruits comestibles, vous pouvez venir m’aider.
Suki répond :
— Je viens avec Sheng.
Et moi ? Suki me regarde et ajoute :
— Toi, tu restes ici. Tu vas nettoyer le camp, enlever les cailloux et toutes les mauvaises herbes, puis aller chercher du bois.
Rester, ici, toute seule... Je vais lui dire que je refuse... mais je n’ai pas le temps, car elle me dit :
— Tu réponds, oui ?
Je baisse la tête et lui dis :
— Oui Mademoiselle.
— Et quand on revient, je ne veux pas voir une saleté sur le camp, mais un gros tas de bois morts. Tu as bien compris ?
Là, elle exagère, je vais lui dire... je vais lui dire... :
— Oui Mademoiselle.
Voilà, est-ce que c’est rassurant de faire strictement le travail qu’on vous a ordonné de faire plutôt que de penser à tout ce qui pourrait arriver ? Pour moi, oui. Ils partent dans la forêt, tandis que j’arrache les touffes d’herbes et les plantes diverses, parfois à deux mains tellement elles sont enracinées. J’enlève aussi les morceaux de riche  et les cailloux. Heureusement, le campement est sous un grand arbre et ça a deux avantages : d’abord je suis à l’ombre, ensuite l’arbre pompe beaucoup des nutriments qui sont dans la terre et il en laisse peu pour les autres végétaux. Bientôt je suis toute luisante de sueur, le casse-croûte idéal pour un alligator ou un léopard affamés. Camille et les filles ne m’auraient pas laissée seule à la merci des prédateurs. D’autant que je suis importante... parce que... je ne sais pas très bien pourquoi. Ah si, pour le moment pour balayer soigneusement notre campement désherbé. Je vais aussi chercher du bois, pas trop loin du campement.
Je ne m’arrête pas : ma nouvelle Maîtresse m’a dit ce que je devais faire et tant que je le fais, je suis rassurée. C’est long... J’ai soif et j’ai faim. Je balaie le sol quand ils reviennent enfin, tous les trois. Camille me dit :
— Bravo Mila, tu nous as fait un super campement.
Suki ne dit rien, normal : on ne dit pas à sa bonne « Félicitations, Marguerite, vous avez merveilleusement bien nettoyé ces escaliers ». On passe plutôt sans la regarder tandis qu’elle vous fait une révérence.
Ils vont s’asseoir en s’appuyant contre le tronc du grand arbre et Suki me dit :
— Viens ici Mila, assieds-toi devant moi.
Qu’est-ce que j’ai fait ? Je m’assieds, heureusement que j’ai enlevé toutes les pierres et les autres saletés. Elle ajoute :
— Enlève mes chaussures. 
Il y a des siècles, je pouvais dire ça aussi à mes bonnes. J’enlève ses chaussures. Elle n’a pas mis de chaussettes, ses pieds sentent fort la sueur et le vieux cuir. Elle me dit :
— L’odeur te plaît ?
Camille me regarde en souriant, il sait déjà ce que je vais répondre : 
— Oui Mademoiselle.
Elle pose ses pieds sur mes cuisses.  J’ai honte de mes penchants, j’ai tellement besoin de protection que je me suis mis en tête que seule ma Maîtresse pourrait me protéger, je suis son « bien ». Elle ajoute :
— Masse-moi les pieds.
Je n’ai plus 1000 pensées en tête, mais une seule « Je dois bien masser les pieds de ma Maîtresse, pour qu’elle soit satisfaite de mon travail ». Tandis que je masse son pied gauche, elle pose le pied droit sur mon épaule et elle me caresse la joue. Ils sentent fort, mais c’est l’odeur de ma Maîtresse et même si je suis gênée vis-à-vis des autres de me conduire d’une façon aussi... servile, son odeur me rassure. Qui est folle ? Moi ? C’est pas gentil !
Je masse soigneusement les deux pieds de ma nouvelle Maîtresse. J’entends Camille qui s’active derrière moi. Du coin de l’œil, j’essaie de voir ce qu’il fait, mais aussitôt Suki me donne un petit coup sur la joue avec le pied qu’elle a posé sur mon épaule, en disant :
— Pour le moment, la chose la plus importante au monde pour toi, c’est de me faire plaisir en me massant les pieds. Mes pieds et ma satisfaction sont les seules choses dont tu dois te préoccuper. D’accord ?
— Oui Mademoiselle.
Elle sait y faire, tellement bien que je sens mon sexe s’humidifier. Ne pense pas que je suis une salope, lecteur imaginaire, qui sait si ta femme ne suce pas le sexe du concierge de ton immeuble pour le moment... Euh... Les pieds de Suki, Mila ! Elle me dit :
— Arrête. La prochaine fois, concentre-toi sur ce que tu fais. Quand tu me masses les pieds, tu ne dois penser qu’à mes pieds. Compris ?
— Oui Mademoiselle.
— Va te laver les mains dans la rivière.
Je me relève et je vois sur le sac de Camille toute une série de fruits. Sheng et lui sont déjà occupés de les goûter. Je vais vite me laver les mains. La rivière va sentir les pieds de Suki jusqu’à la fin des temps. Je retourne au camp, elle me dit : 
— Va chercher des fruits différents, puis tu me les présenteras à genoux, les bras tendus.
Ça fait rire Sheng.

À suivre

Un tout grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :


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