634 - 31 Te voir aussi humble.

Camille nous donne des petits appareils avec un cadran qui permettent d’indiquer précisément l’endroit où on a cueilli une plante. Il nous dit :
— Vous ne devez pas oublier de mettre un numéro sur le sac dans lequel se trouve la plante.
Quand quelque chose semble un peu compliqué à faire, mon cerveau me fait un bras d’honneur. Suki lui dit :
— Regardez l’air ahuri de Mila.
Il se met à rire, Sheng aussi. Il répond :
— Prends-la avec toi.
Ouf ! Bien joué Mila, parce que j’ai tout compris, mais disons, que  je n’ai pas envie de me retrouver seule dans cette forêt. Camille ajoute :
— Je vais prendre Sheng avec moi, on formera deux groupes.
On a chacune un sac avec de l’eau, un peu à manger, des documents et des appareils pour indiquer l’endroit de la trouvaille. Suki me donne son sac à porter en plus du mien ! Ils sont lourds alors je ne vais pas me gêner et lui dire :
— ... Euh... merci, Mademoiselle.
Elle sourit de ma soumission. On part dans la forêt juste vêtues de chaussures et de répulsif pour les insectes. Suki devant et moi chargée des sacs derrière elle. On marche une bonne heure, avant d’arriver dans un endroit qui lui plaît. Il s’agit d’un site mixte : il y a des bambous, d’autres arbres, une grande mare. Elle s’assied et je vais aussitôt me mettre à genoux devant ses pieds, prête à enlever ses bottines et lui masser les pieds comme elle me le demande généralement. Ici, elle me dit :
— Tu connais l’expression « la carotte et le bâton » ?
— Oui Mademoiselle.
— Tu vas chercher les plantes et bien indiquer leur position sur le petit boîtier. Si je suis satisfaite de tes trouvailles, tu pourras boire et manger. Ça, c’est la carotte. Si tu ne trouves rien, je me ferai un plaisir de te donner une fessée. Ça, c’est le bâton. 
Je réponds :
— Mais...
Elle me coupe aussitôt :
— Tu te tais, tu cherches... Ce « mais » te vaudra une fessée, de toute façon. Rappelle-le-moi si j’oublie.
Je vais vers le ruisseau, sachant que je serai punie de toute façon... Mais je connais la différence entre une fessée et une super fessée. Alors, je fais quelque chose de tout à fait inhabituel pour moi : je me concentre sur mon objectif : « Lycopodium et lichen », au lieu de penser à 1000 choses, généralement très déplaisantes. En mission pour ma maîtresse et avec la perspective d’une fessée si je rate ma mission.
Je constate quelque chose d’essentiel : se concentrer, c’est très important, parce que je trouve les saloperies de petites plantes qui se cachent, en ce qui concerne les lycopodiums, ou montent aux arbres pour les lichens. Il faut que je retienne cette leçon, dès que je paniquerai, je me concentrerai sur quelque chose comme... le sens de la vie. Merde, je me donne une bonne claque sur la fesse, parce que c’est ce que je dois éviter : penser à des trucs angoissants, comme le sens de la vie.
Je repère un Lycopodium, j’en prends quelques petites branches que je mets dans le sac n° 1, et je tape n° 1 sur le petit boîtier. Je suis une servante qui s’applique à bien faire son travail. Dès que je me concentre, je me mets à comprendre et à être efficace. Je trouve des... Lycopodiums et des lichens, il y a même des variétés différentes. Quand on connaît les plantes qu’on cherche et qu’on se concentre... et euh... qu’il y en a, ben, on en trouve beaucoup. Je prends un maximum de ces plantes, puis refais le chemin en sens inverse et je cherche l’endroit où se trouve ma maîtresse. 




Elle est assise, appuyée contre un arbre. Je crie :
— J’ai trouvé, Mademoiselle, j’ai...
Elle me coupe en disant :
— Viens te mettre à genoux devant moi et attends que je t’interroge. C’est comme ça que tu dois te comporter ?
C’est vrai, elle a raison. Avant que je puisse répondre, elle ajoute :
— Viens te mettre en travers de mes cuisses.
J’obéis aussitôt et elle pose la main sur mes fesses, en disant :
— Écarte les jambes... bien... Tu arrives en criant alors que je me reposais. De plus, tu ne peux pas parler sauf pour répondre ou s’il se passe quelque chose de grave, comme la forêt qui prend feu. Tu dois venir te mettre à genoux à mes pieds, les mains croisées sur les reins, les yeux baissés. Tu le sais, ça, non  ?
— Oui, Mademoiselle, pardon, je...
— Tais-toi ! Je sais que tu as trouvé. Si tu n’avais rien trouvé, j’aurais pris une branche bien souple pour te fouetter, mais...
Elle caresse mes fesses et continue :
— Je vais te donner une fessée parce que tu la mérites et que j’aime te claquer les fesses. Elles sont humides et élastiques, je n’ai pas de raison de me priver de quelque chose qui me fait plaisir. 
Elle rit et ajoute :
— Que doit faire une servante bien éduquée ?
Je réponds :
— J’ai mérité une fessée, Mademoiselle.
— Mais avec plaisir Mila... écarte un peu les jambes...
J’obéis... elle me tape légèrement sur les fesses en disant :
— Tu as un cul fait pour la fessée... C’est tellement agréable de sentir tes fesses s’aplatir sous la main... et puis tu viens les présenter avec tellement d’humilité que je me sens obligée de le faire. Prête ?
NON ! Mais je dis :
— Oui, Mademoi.... Aaiiiiirrrr !
CLAAAC, CLAAAC, CLAAAC, CLAAAC, CLAAAC,......
Ouch, ça fait mal ! Je gémis et en même temps, je fais plaisir à ma Maîtresse. Elle arrête et garde la main posée sur mes fesses en disant :
— Elles sont chaudes et rouges, je crois que tu as attrapé un coup de soleil.
Elle rit... puis me dit :
— Bouge.
J’ai honte d’écrire la suite ! Bah, lectrice imaginaire, tu vas sans doute rire de moi... ou pas, qui sait. Je vais me mettre à genoux à ses pieds en disant :
— Merci Mademoiselle.
— Pour quoi ?
— Pour la fessée et parce que grâce à vous, je n’ai plus peur de tout, mais uniquement de vous déplaire.
Elle rit à nouveau, puis elle dit :
— J’aime te fesser, mais ce qui m’excite le plus c’est ton humilité. Franchement, tu n’as pas honte ? Allez c’est bon, ne réponds pas, mais puisque tu as bien travaillé, je vais te récompenser... Mets-toi à genoux.
Elle écarte les lèvres roses de sa chatte. Elles brillent sous le soleil au milieu de sa courte fourrure noire. Je me glisse entre ses cuisses, pour embrasser ses lèvres humides avec la même passion que Roméo embrassait Juliette... non, ça finit tristement... avec la même passion que Mila embrasse les lèvres de sa Maîtresse. J’aime son sexe, son odeur, son goût et j’aime quand son pied vient me caresser le dos, ce qui signifie « J’aime quand tu me remercies de t’avoir fessée ». Elle jouit sous ma langue et sur mon visage. Vous faites la moue lectrice et lecteur imaginaires ? Ben franchement, j’m’en fous. Ma Maîtresse me dit :
— À genoux.
Elle renifle mon visage et me dit :
— L’odeur de ma chatte te va trop bien, non ?
— Si, je l’adore Maîtresse.
— On retourne au camp et tu n’es pas à l’abri d’une vraie fessée si tu as ramassé n’importe quoi. 
Elle se lève et je la suis, portant mon sac et le sien. 
Si je veux, je peux changer d’attitude, il suffit que je dise à Camille : « Je ne veux plus être la servante de Suki », il m’aime bien et il le lui dira. Mais dans ce cas, une horde de démons reviendra faire les cons dans mon cerveau... D’accord, je sens la chatte et j’ai les fesses douloureuses, mais je suis aussi calme qu’un jardin zen à Kyoto et l’odeur de la chatte de Suki embaume l’air autour de moi.
On retourne près du petit camp... Camille et Sheng ne sont pas encore revenus. Suki me dit :
— Montre-moi les petites merveilles que tu as trouvées. 
Je sors tous les petits sacs marqués d’un numéro et je les montre à Suki. Elle me dit :
— Tu n’es pas contente de ta récolte ?
— Si Mademoiselle, mais je... j’ai peur...
— Des animaux ?
— Oui et de ce qui peut arriver, de l’avenir, de...
Elle lève les yeux au ciel et dit :
— Une servante qui se pose des questions existentielles, on aura tout vu... Tu es censée t’occuper de quoi ?
— De... de...
— De m’obéir, de la marque que tu emploies pour laver mes vêtements quand j’en ai. De la meilleure poudre à récurer... Et plus simplement, je veux que ton unique préoccupation soit de me satisfaire. D’accord ?
Elle a raison, à quoi ça sert d’imaginer tout ce qui peut arriver ? Pour le moment, mon but c’est uniquement d’obéir à ma maîtresse. Elle met son index sur sa tempe et elle fait un mouvement circulaire. Je traduis ça par « Est-ce que tu comprends ? Est-ce que ça rentre dans ta petite tête d’esclave ? » Je réponds :
— Oui Mademoiselle, je ne dois penser qu’à vous satisfaire.
— Voilàààà... Je te veux humble, parce que ça m’excite et garde bien ton intelligence tout au fond de ta petite tête.
— Oui Mademoiselle.
Je ne dois penser qu’à lui obéir et à la satisfaire. Ce sont des pensées qui ne plaisent pas du tout aux démons qui grouillent dans ma tête. Ils s’enfuient par mes oreilles. Je sens que je vais avoir quelques minutes de paix.
Sheng et Camille arrivent. Il nous dit :
— Alors, cette récolte ?
Suki répond :
— J’ai trouvé des choses intéressantes... malgré Mila sans arrêt en train de pleurnicher pour une chose ou une autre. J’ai dû lui donner une fessée pour qu’elle se calme.
Ça les fait rire. Suki me dit :
— Montre ce que j’ai trouvé. 
 Je montre les petits sacs en polystyrène. Camille les prend et les examine. Il dit :
— Très intéressant, Suki. On va y aller, c’est là que j’ai une chance de trouver ce que je cherche.
Il me regarde et dit :
— Qu’est-ce que tu as ? Je vois bien que tu as reçu une fessée, mais ce n’est pas pour ça que tu fais une tête, genre « Toute la misère du monde m’est tombée sur les pieds. »
Suki répond :
— Tu peux imaginer une servante qui s’interroge sur le sens de la vie ! Je lui ai dit « Tu ne dois te préoccuper que de bien faire ma lessive, bien récurer ou encore, comment vais-je satisfaire ma patronne ».
Il me dit :
— Ta Maîtresse a raison, une servante n’a pas à réfléchir mais à obéir.
C’est vrai, ils ont raison tous les deux. Parfois, les actes valent mieux que les paroles. Je me mets à genoux devant ma maîtresse et j’embrasse ses pieds.
Le sens de la vie se résume à obéir et à embrasser ses pieds quand j’enlève ses chaussures.... C’est simple.

À suivre

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :

https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search



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