641 - 38 Atsuko.

 — Et on peut... se faire lécher, Madame ? 
La gouvernante répond :
— Bien sûr. Vous leur faites faire ce que vous voulez, mais sans les abîmer.
On a beaucoup de chance ! Une autre fille demande :
— Elles vont travailler en haut aussi ?
— Oui, sous vos ordres. Elles sont à vous, les maîtres ne veulent pas les voir ou le moins possible.
      Une des filles s’appelle Shen et elle a l’air d’être plus ou moins la chef du sous-personnel, c’est-à-dire de celles qui sont en dessous du personnel d’en haut mais au-dessus de nous. Tu trouves ça trop compliqué et tu jettes ce livre imaginaire avec colère, lectrice imaginaire ? Reprends-le vite, il va se passer des choses qui vont te plaire. 
La gouvernante lui dit :
— Shen, tu t’occupes d’elles ?
— Certainement, Madame.
Elle nous regarde et dit :
— Entre 13 h et 16 h, les maîtres ne sont pas dans les chambres, vous viendrez avec nous nettoyer et faire les lits. Jusqu’à midi et demi, vous pouvez faire vos petits dessins et vos petits textes. Vous avez tout ce qu’il faut sous cette table. Allez, au travail !
— Oui Mademoiselle.
Il y a du papier et des crayons sur la table. Atsuko prend des feuilles et elle m’en donne quelques-unes avec un crayon, en disant :
— Écris.
De son côté, elle se met à dessiner. Qu’est-ce qu’elle dessine bien ! D’abord il s’agit d’une femme assise dans un fauteuil, mais très vite, je reconnais la gouvernante. Dans la vie, elle est quelconque, mais Atsuko en fait une femme très belle, tout en étant ressemblante. Je lui dis :
— Tu as vraiment du talent.
Elle me répond :
— Merci. Toi, écris.
Je pose la mine du crayon sur le papier et... rien... Atsuko pousse un gros soupir et me dit :
—  Une fille nommée Atsuko est née dans une famille intellectuelle et pauvre. Ayant échappé au déclassement des riches, elle fait de brillantes études et elle est admise à l’aérospatiale pour devenir pilote d’engin Alphafly.  
Elle ajoute :
— Maintenant, écris !
On parle tout bas pour ne pas déranger les sous-servantes, nos nouvelles maîtresses. Shen, qui est occupée à faire une pâtisserie, nous entend quand même et elle nous dit :
— Faites vos bêtises en silence.
Je regarde le dessin d’Atsuko et c’est tout sauf une bêtise. Je me souviens aussi de sa girafe en origami, elle était magnifique. Il faut que je débloque, je veux dire que je me débloque. 
J’écris : 
« Je m’appelle Atsuko et je suis née à Okinawa. Petite, mon rêve était de devenir pilote d’engins Alphafly. J’ai fait des études, avec des professeurs androïdes et à 22 ans, je suis devenue la plus jeune pilote de ce genre d’avion au Japon. »



Je cale, merde. Je regarde Atsuko, qui continue à dessiner. Elle a transformé la cuisine en une jolie clairière et les six servantes sont autour de la gouvernante. Elle sent que je la regarde et lève les yeux vers moi. Elle voit à mon air que j’ai un problème. Elle prend ma feuille et lit ce que j’ai écrit. Elle lève un peu les yeux au ciel, puis elle écrit sur ma feuille :
***
« Aujourd’hui, mes passagers sont un groupe postrock « Volcano Blast », il y a une chanteuse appelée Sakura Kazan, ses deux musiciens et deux gardes du corps. J’entends qu’ils font beaucoup de bruit. Ils ont la réputation de prendre des substances excitantes. À un moment, une des deux hôtesses entre dans la cabine de pilotage, elle est seins nus et elle a l’air affolé. Elle me dit : 
— Madame, ils veulent vous parler. Vous devez venir les calmer ou prévenir la tour de contrôle parce que...
Je réponds :
— C’est eux qui t’ont enlevé ton chemisier ?
Elle fait une grimace et répond :
— Oui, ils m’ont même pris ma culotte. Essayez de les calmer, vous êtes la Commandante de bord.
— Tu sais bien que je ne peux pas quitter la cabine de pilotage. Le steward est un costaud, il n’intervient pas ?
— Il a pris une bonne claque. »
***
Je pose la main sur celle d’Atsuko, ce qui veut dire : « Merci beaucoup, Mademoiselle Atsuko, je vais continuer. » Elle hoche la tête, en japonais, ça veut dire : « Tu vas y arriver, ma belle ». 
***
Le matin, elle dessine et j’écris. Ensuite on est les servantes des servantes. On se met en uniforme, une robe noire et un petit tablier blanc. Je ne sais pas s’il y a un mot pour appeler les... sous-servantes. On travaille toute la matinée et à midi, on sert le repas. On attend leurs ordres bien droites mais tête baissée, les mains sur la chatte. Genre, « Sers-moi de l’eau Mila ou ramasse mon couteau Atsuko ». Quand elles ont fini, on débarrasse et on fait la vaisselle.
L’après-midi, on fait les chambres des étages supérieurs. Si on croise un prétentieux qui murmure, on s’aplatit contre le mur, tête baissée. Je leur ferais bien un croche-patte au passage. On fait les lits et on nettoie sous les ordres des servantes. Elles aiment ça. Parfois, sans beaucoup de raison, on reçoit un coup de manche de plumeau sur les fesses. Ça fait mal, mais elles ne tapent pas trop fort. Ce qu’elles aiment, c’est nous faire mettre à genoux devant elle et demander pardon pour un pli dans un couvre-lit ou une trace dans une salle de bain. Atsuko et moi, on prend ça sans se plaindre, on a connu pire. 
Le soir on les sert à table, puis on mange leurs restes...
On n’a pas de chambres, donc pas de lit. Heureusement, les servantes accueillent leurs servantes dans leurs petits lits, à condition qu’on le leur demande assez humblement. Parfois, elles nous font embrasser et lécher leurs pieds et leurs chattes. Il faut aimer étant donné qu’elles ne peuvent se laver qu’une fois par semaine. Moi, ça ne me dérange pas trop de lécher une chatte poilue et collante, mais Atsuko n’aime pas ça. Celles qu’on a bien léchées nous en sont reconnaissantes la journée.  
On passe tous les matins à écrire et dessiner. Cela dure une petite semaine. Je suppose qu’il va se passer quelque chose, mais quoi et quand ?
C’est au matin du sixième ou du septième jour qu’une jolie Asiatique arrive dans la cuisine. On se lève aussitôt et on la salue, la gouvernante et les servantes aussi. On lui apporte une chaise et elle s’assied à notre table. Elle dit à la gouvernante :
— J’ai soif, apporte-nous quelque chose de bon.
— Oui Mademoiselle.
Elle vient personnellement mettre une bouteille et trois verres sur la table, puis elle nous sert. La fille doit vraiment être très importante. Elle lève son verre et nous dit :
— Ganbei !
Atsuko me dit tout bas :
— On répond la même chose et on fait « cul sec ».
D’accord... 
— Ganbei !
Je bois, c’est délicieux, ça doit être un alcool de fruit doux et sucré mais fort en alcool. La fille fait un geste et toutes les servantes quittent la cuisine, même la gouvernante. Elle nous dit :
— Des auteurs humains et non humains font des toiles merveilleuses et des histoires aussi... mais trop merveilleuses. Vous voyez ce que je veux dire ?
Et là, oui : je vois ! Je réponds :
— Il manque une certaine maladresse qui fait que les histoires ont l’air vraies.
— C’est bien petite. Tu es plus maligne que je ne le pensais.
— Euh merci... Mademoiselle, mais c’est Atsuko la plus intelligente.
— Je sais. On a donc décidé que vous alliez vivre l’histoire que vous avez imaginée à deux.
Là, on est... sciées. 
***
Le lendemain, on reçoit des vêtements, Atsuko est pilote et moi hôtesse de l’air. Je crois que je l’ai déjà dit, mais j’ai peur en avion ! En même temps, je n’ai pas le choix. J’essaie de me souvenir de tout ce qu’Atsuko m’avait écrit.
Les passagers sont des rockers néo-punks. La chanteuse-star du groupe s’appelle Sakura Kazan, il y a aussi deux musiciens et deux gardes du corps. Ils ont certainement pris des drogues excitantes, sans doute de l’apomorphine ou un truc du genre, car ils gueulent et font bien les cons. Sakura, la chanteuse, me caresse les fesses en disant :
— Tu as un beau cul, toi...
— Euh... merci Mademoiselle.
— Tu as une culotte ?
— Oui, mais...
Le plus gros des musiciens me dit :
— Donne-la-moi, j’ai envie de connaître l’odeur de ta chatte.
Il est fou ou complètement pété ou les deux. Je lui dis :
— Monsieur, soyez convenable, sinon j’avertirai... 
Ça les fait bien rire. Il me dit :
— Je vais te l’enlever, ta culotte, ma petite biche.
L’autre musicien me colle à lui en me prenant par les seins tandis que l’amateur de culotte met ses deux mains sous ma jupe et enlève ma culotte. Il la met sous son nez et respire un grand coup. Il me dit :
— Mmmmmhhh, ta culotte sent bon la pisse de fille. Va dire à la pilote de venir me donner la sienne, je vais comparer vos odeurs.
— Monsieur, je vous en prie, elle doit rester dans la cabine de pilotage et gardez ma culotte si vous voulez, mais maintenant, soyez correct...
Il me pousse et je tombe assise dans un fauteuil. Il ouvre la porte de la cabine de pilotage et entre. On entend Atsuko dire : 
— Sortez immédiatement, sinon... aïe !!
Il en ressort en tenant Atsuko par une oreille. Elle est pliée en deux. Elle dit à Sakura la chanteuse.
— Mademoiselle, je vous en prie, dites-lui de la lâcher !! Sinon, je préviendrai... 
Elle ne la laisse pas terminer sa phrase  :
— Ferme-la, pilote de mes fesses ! Tu pleurniches comme si tu avais 12 ans... On va te donner une fessée pour t’apprendre à être plus respectueuse avec les passagers.
— Mais... aïe !!
Le costaud lui a donné une super claque sur les fesses. La chanteuse dit :
— Tout le monde sait que ces engins se pilotent tous seuls. 
Atsuko crie :
— C’est faux, je dois... aaaaiiiieee !
Elle s’est pris une autre grosse claque sur les fesses. Le costaud lui dit :
— Réponds poliment à Mademoiselle Sakura.
Atsuko gémit :
— Je vous en prie, Mademoiselle...
— Mouais... tu es Japonaise, c’est ça ?
— Oui Mademoiselle.
— Il parait que vous êtes championnes pour sucer une bite ?
— Il n’y a que les esclaves qui font ça chez nous. Je... 
— Alors tu vas apprendre et la petite blonde avec un beau cul aussi.
Vous allez sucer la bite de mes musiciens, le rêve de toutes les groupies.

À suivre

Un grand merci à Bruce Morgan pour ce super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search




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