643 - 40 Rock.

 Merde, c’est Sakura... Tout est injuste depuis que les IA ont pris le pouvoir. Elle a des vêtements qu’elle a dû trouver dans un sex shop, un short dans un tissu complètement transparent et un corsage qui laisse voir le bout de ses seins. Elle nous dit :
— Comme on se retrouve, hein les filles ?
Atsuko répond :
— J’étais obligée de faire atterrir l’avion
— Je m’en fous, je vais vous acheter et on réglera ça quand vous travaillerez pour moi. 
Aïe ! Elle dit à la vendeuse :
— Je les prends.
— Certainement, Mademoiselle Sakura.
La vendeuse ouvre nos cages et on s’en extrait difficilement. Elle nous dit :
— Suivez-moi.
On sort de ce grand complexe de magasins, les gardes se sont rapprochés. Des gens la reconnaissent et lui demandent de faire une photo avec elle. Là, il y a le début d’un problème car des jeunes me reconnaissent également et viennent faire des photos avec moi aussi. Ils me plaignent et m’encouragent, ils adorent mes aventures. Ça énerve Sakura et elle parle à un de ses gardes du corps. Il dit aux jeunes :
— On doit partir, vous verrez la suite des aventures de Mademoiselle Sakura sur l’intranet.
Ils ont l’air de s’en foutre, depuis qu’ils m’ont reconnue, ils ne s’occupent que de moi. Le garde me met sur son épaule et on prend un ascenseur privé. Au sommet du complexe de magasins, il y a un hélicoptère. Sakura s’installe au poste de pilotage, nous derrière. Elle sait piloter, même pétée comme elle est. Elle ferait mieux de laisser le pilote automatique s’occuper de tout. On s’élève au-dessus des magasins. Je serre les fesses ! Elle dit :
— Jake, passe-moi une bouteille.
— Oui Mademoiselle.
Elle picole, on va y rester ! Je ferme les yeux et je... oui, j’avoue, je prie pour que tout se passe bien, le vol et la suite. Après avoir beaucoup prié, je me rends compte que j’ai également soif. Je pose la main sur le bras d’un des gardes du corps et je lui dis tout bas :
— J’ai soif, Monsieur.
Sakura a entendu et elle dit :
— Donne à boire à mes danseuses.
Atsuko lui dit :
— Merci Mademoiselle.
Ses danseuses, c’est nouveau ça ! Un des gardes nous donne une petite bouteille de boissons fortement alcoolisées et sucrées, ça me fait du bien. J’avais besoin de quelque chose, genre : alcool, pilule ou apparition d’un être supérieur pour ne pas me laisser aller comme une glace au soleil. Il faut avouer que j’ai vécu des choses particulièrement angoissantes. Comment ? Y a pire ! C’est toi qui me parles, lectrice imaginaire ? Mais il y a toujours pire !!! Dis, lâche mes baskets imaginaires et va acheter le dernier prix littéraire, l’auteur a su s’y prendre, lui, pour intéresser les gens... Moi pas, goûts trop bizarres sans doute ou nulle ou les deux et... Mila !!!
Oui, je continue...
      Quand j’ai fini la bouteille d’alcool, je pose doucement la main sur le bras du garde et il m’en donne une autre. On vole... longtemps, mais ça va, grâce à l’alcool. On finit par se poser sur toit d’un immeuble et on descend de l’hélicoptère. Je zigzague un peu. Sakura donne une gifle à son garde en disant :
— Fallait leur donner de l’eau, idiot.
Il se frotte la joue en disant :
— Pardon, je...
Quand elle ne le regarde pas, il me fait un clin d’œil. Ouf ! Il n’aura pas d’ennuis. On prend un ascenseur et on arrive dans un immense building qui surplombe la ville de « Jsaispascomment ». J’ai toujours les effets de l’alcool. Elle nous dit :
— Suivez-moi
On va dans une grande pièce séparée en deux, d’un côté il y a des filles nues qui dansent et de l’autre, des gens qui écrivent. On va dans la salle des danseuses et Sakura dit à la prof en me montrant du doigt :
— Celle-là, si elle te fait des problèmes, suspends-la au-dessus du vide, ça la calmera.
Mais j’ai rien fait !!! Une des danseuses dit :
— Oh oui, on aimerait voir ça.
Je regarde celle qui a dit ça et je lui souhaite... rien, parce que la prof me prend par les aisselles, tandis qu’un garde attrape mes chevilles. Je ferme les yeux et je prie toutes les divinités terrestres et extraterrestres. J’ai tellement peur que je vais faire pipi. La prof me dit :
— Tu vas obéir ?
— OUIIIII, je le jure madame, j’obéis toujours.
Et c’est vrai, je me donne à fond, je chante, je danse et je fais tout ce qu’ils me disent. On répète avec Sakura et je me méfie d’elle comme de la peste bubonique, je ne sais pas très bien ce que c’est mais ça a l’air méchant. On danse en costumes divers et sans costume aussi. 
Dès que je danse d’une façon qui lui plaît, Sakura me dit :
— Maintenant, tu vas apprendre à être un instrument de musique et faire partie des musiciens.
Je ne comprends pas comment on peut « être » un instrument de musique, mais je réponds :
— Oui, Mademoiselle.
— Tu comprends ce que ça veut dire ?
— Non, Mademoiselle.
— Mais tu es d’accord sans demander d’explication : saine attitude. Tu vas comprendre même si tu as le QI d’une huître.
Je suis d’accord avec elle, je dois être très, très bête pour me retrouver dans cette situation. On va dans une autre pièce. Sakura dit à un jeune homme :
— Voici ton nouveau drum, Johnny.
— Jolie... 
Puis il me dit :
— Enlève ton short et viens ici.
J’exécute l’enlèvement de short le plus rapide du monde. Il m’installe sur un support rembourré qui me fait lever les fesses en l’air. Là, je comprends et je pose la main sur la sienne avec l’air de la chienne qui demande sa pitance. Il me dit :
— Tu avais cet air quand tu as dû sauter de l’avion.
C’est dingue ça, tout le monde me regarde sur l’intranet ou un truc du genre. Il poursuit :
— Tu vas sentir les claques, mais on va amplifier le son. À toi de gémir et même de pleurer, mais pas trop fort.
— Oui Monsieur, je ferai tout ce que vous dites, vous êtes gentil.
— On répète.
Les musiciens jouent et le batteur aussi, mais sur mon cul. Il a dit la vérité, il ne frappe pas trop fort, mais le son est amplifié. Moi, je dois faire des mimiques genre « Aïe ! j’ai trop mal ». On répète pendant trois jours, la danse et la batterie sur mon cul et puis on passe dans différents clubs. Les gens adorent, surtout mes fans, hélas. Je dis hélas parce que je vois à la tête de Sakura qu’elle est très jalouse de l’intérêt que « ses » fans me portent.
Quand on a chanté, dansé et joué de la batterie sur mes fesses, je dois aller dans la salle avec un mini-short. Les fans de Sakura veulent des photos avec moi, pas avec elle. 
On va dans un grand club privé, je crois que dans le temps, on appelait ça un sex-club. J’ai des fans là aussi, ils m’entourent. Je suis en short et en tee-shirt transparent. Sakura n’aime pas ça du tout, elle trouve une petite vengeance qui ne fait qu’augmenter l’intérêt de mes fans. Elle leur dit :
— Vous voulez la voir toute nue ?
— Oooouuuuuiiiiiiii !
Un coup d’œil de Sakura et j’enlève mes quelques vêtements. Aussitôt, les uns après les autres, mes fans se photographient et se filment en me caressant les seins ou la chatte. Un      homme dit :
— On peut jouer de la batterie sur ses fesses ?
Sakura répond :
— Bien sûr, c’est un de mes instruments de musique.


Immédiatement, je prends des bonnes claques sur les fesses... tellement que je finis par pleurer. Aussitôt, des fans, surtout des femmes, m’entourent et me protègent. Ça tourne un peu à la bagarre et comme les filles sont plus nombreuses et que beaucoup on fait des sports de combat, les fans se battent vraiment. Je suppose que Sakura donne l’ordre à un garde de m’exfiltrer. Il vient me chercher et lui aussi me prend sur son épaule pour quitter le club. Sakura lui dit :
— Colle-la dans le coffre, je l’ai assez vue.
Je le savais, elle est de plus en plus jalouse de moi.
On va dans le garage d’un grand building du Centre. Elle a dû donner des instructions au garde, car il me reprend sur son épaule. On va dans l’ascenseur marqué « roof », c’est-à-dire toit. Il me remet sur mes pieds. Je lui dis :
— Vous allez me tuer ?
— Mais non petite, tu es en route pour une aventure.
On arrive sur le toit. Il y a un hélicoptère et un pilote dedans. Le garde ouvre la porte et il me met sur le siège à côté du pilote. C’est un Asiatique qui me regarde en souriant. Il me met une ceinture et me dit :
— Bienvenue à bord.
Je réponds :
— Merci... j’ai peur.
— Je sais, je t’ai vue dans l’avion. Tu étais très mignonne, tu l’es toujours. 
Comme il est gentil, je lui demande :
— On va où, Monsieur ?
— Je ne sais pas, je suis là au cas où il arriverait quelque chose au pilotage automatique, ce qui n’arrive jamais. Tu as soif ou faim ?
— Merci, mais j’ai trop peur, c’est le vertige.
— Tu veux une pilule ?
— Oh oui, merci Monsieur.
Dans le creux de sa main, il me tend une pilule en forme de X, une barre rouge et une barre noire. Je l’avale. Rapidement, je me sens beaucoup mieux. Je plane... je vois de beaux paysages, des filles et des garçons qui viennent se coller à moi... Le pilote me dit :
— Tu dois enlever tes vêtements.
— Bien sûr, je serai mieux toute nue. 
Il caresse mes seins en disant :
— Tu es belle.
Il continue de me caresser, je me sens de mieux en mieux. Je vois des paysages et des gens qui me plaisent. Le pilote me dit :
— On atterrit.
Je regarde par la fenêtre et je vois une île de forme arrondie, recouverte d’une végétation tropicale, bien sûr. L’hélicoptère se pose sur une plage de sable. Le pilote me dit :
— Tu dois descendre.
— Vous venez avec moi ?
— J’aimerais... mais, non. Vas-y.
D’accord, j’aime bien les plages. Je descends et je me couche sur le sable...
Il n’y a personne. Est-ce que Sakura, furieuse que j’aie plus de succès qu’elle, m’aurait envoyée sur une île déserte pour se débarrasser de moi ?  Je marche longtemps et je suis fatiguée d’avoir fait plusieurs kilomètres dans le sable mou. Le soir arrive. J’ai soif et j’ai faim. Mes aventures vont peut-être s’arrêter ici. Est-ce que je manquerais à quelqu’un ? Non... peut-être à Camille... et à quelques fans.
Il doit y avoir des prédateurs sur cette île... Je vais peut-être me faire dévorer cette nuit... et je me retrouverai peut-être devant Satan... Non, j’ai toujours essayé d’aider les gens et les animaux. Je serai devant Dieu ou Bouddha ou Allah.
Avant de partir vers l’au-delà, je voudrais remercier ceux qui achèteront mes livres, s’ils sont publiés. Et puis,  ma lectrice imaginaire pour sa patience... imaginaire. J’écris des histoires érotiques, mais je ne suis pas Georges Bataille ou Pierre Louys... Je veux aussi écrire des choses amusantes, mais je ne suis pas Frédéric Dard, non plus. Ma lectrice imaginaire pourra enfin acheter le dernier prix littéraire. Oh ! Comme elle va aimer une littérature bien formatée. Moi, jalouse ?? Oui.
Dans la pénombre, je vois arriver ma punition pour avoir critiqué les vrais écrivains... Il s’agit d’un félin, je pense.  Quelle est la formule ? Ah oui, « adieu monde cruel »... L’animal s’approche, qu’est-ce qu’il va dévorer en premier. ? Si je pouvais, je lui conseillerais mon cul, c’est la seule chose qui plaît aux hommes...
L’animal se couche contre moi. Je lui dis :
— Je crois que tu es censé me dévorer.

À suivre.

Un tout grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :

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