646 - 43 Sauvée par Asya

Les jours suivants, je les vois quand je vais chercher des fruits. Asya me fait un petit signe de la main. Je saute sur elle et je la dévore… Non, c’est fini ce temps-là, je l’ignore.
    Je suis triste... Je pleure beaucoup.
    ***
    Ce matin, je me réveille et je me sens pas bien du tout. J’ai l’impression d’avoir de la fièvre et j’ai très mal à l’arrière de la cuisse. Je me traîne vers l’endroit où Heibao et sa nouvelle amie dorment enlacés, toutes les nuits. Ils sont réveillés et ils mangent des fruits. Je leur dis :
    — Je ne me sens pas bien.
Heibao vient aussitôt vers moi et il me dit :
    — Où as-tu mal ?
Je lui montre l’arrière de ma cuisse. Asya vient voir et elle dit :
    — C’est une araignée, ça peut être dangereux. Tu veux que je te soigne ?
    Là, je n’ai plus aucune fierté, je gémis :
    — Oui, s’il vous plaît, Mademoiselle.
    — Couche-toi sur le ventre.
    Elle ouvre une petite boite, il y a une série de seringues. Elle en choisit une et me fait une piqûre dans la fesse. Je déteste les piqûres, mais je déteste encore plus me sentir aussi mal. Ensuite, elle me donne deux cachets et un peu d’eau. Je les avale. Ça va peut-être m’envoyer dans l’au-delà… ou dans les bras de Morphée dans le meilleur des cas. Je... m’endors. 
***
    Je me réveille, c’est l’après-midi… Je me sens bien, mon ennemie... non, mon ex-ennemie m’a sauvé la vie. Je suis seule sur le haut de la plage. Je ferme les yeux et je ne pense à rien, ça, c’est exceptionnel. Je les entends arriver. Asya me dit :
    — Ça va mieux ?
    — Oui Mademoiselle et désolé d’avoir… euh…
    — C’est oublié, mais tu vas m’obéir.
    — Oui Mademoiselle.
    — Il paraît que tu lèches bien, viens entre mes cuisses
    Mon ennemie est devenue mon sauveur… je me glisse entre ses cuisses et je retrouve l’odeur et le goût d’une chatte… sauvage ! Si elle a des médicaments, elle n’a pas de savon.


J’aime les filles, surtout quand elles m’ont sauvé la vie. Je la lèche du clitoris à l’anus, je suce ses petites lèvres. Ma langue tourne autour de son clitoris. Son méat est juste en dessous et c’est là que se trouve l’odeur que je préfère. Je mouille en la léchant. Elle met du temps à réagir, mais quand je suce son clitoris, elle se tait et jouit en ayant plusieurs spasmes. Elle caresse ma tête et me dit :
     — C’est comme ça que je te veux, soumise et obéissante. À moins que tu ne préfères retourner dans la forêt et te faire dévorer par les araignées et les serpents ?
     — Je voudrais rester ici et je vous obérai.
     Je n’ai pas le choix : je ne suis plus une panthère et je risque ma vie en partageant ma cabane démolie avec des araignées et des serpents. Elle me dit :
     — Tu peux te reposer aujourd’hui, mais demain, tu seras à mon service. Réponds clairement.
     — Je vous remercie de m’avoir soignée, Mademoiselle, et je ferai ce que vous dites.
     Heibao regarde la scène en souriant, je ne l’aime plus... enfin si encore un peu.
     Je me repose toute la journée, je fais un gros effort pour chasser les dialogues avec l’IA, les araignées, les serpents et les idées noires de mon cerveau, toujours avide de m’angoisser !! Elle m’a donné des cachets qui me laissent toute molle.

     ***   

     Le lendemain matin, je me réveille parce qu’Asya crie :
     — Mila, aux pieds !
     C’est la réalité, ce n’est pas un mauvais rêve ou un IA qui joue avec moi.  
     Je ne vois personne. Je dis :
     — Où êtes-vous Mademoiselle ?
     — Ici, dans le buisson, dépêche-toi.
     Je vais à l’orée de la forêt et je vois Asya accroupie. Elle me dit :
     — Viens m’essuyer !
     — Euh... je n’ai pas de papier.
     Elle me montre un arbre en disant :
     — Prends les feuilles de cet arbre.
     Elle n’a honte de rien ! Je prends des feuilles et je vais près d’elle. Comme tout le monde, ce que font les autres et même moi, ça me dégoûte. 
      Pense qu’elle t’a sauvé la vie. Je frotte son cul, oh merde, j’en ai sur les mains !! Quand j’ai fini, je lui dis :
      — Voilà Mademoiselle, c’est fait.
       Elle me voit frotter deux doigts avec des feuilles. Elle sourit et me dit :
       — Ça te plaît de me torcher le cul ?
       Nooon ! ça me dégoûte, mais je réponds :
       — Je vous obéis, Mademoiselle.
       — C’est bien, tu pourras me torcher chaque fois que j’irai chier.
       — Oui, Mademoiselle.
       — Ce n’est pas la réponse que j’attends, crétine !
       — Je le ferai avec plaisir, Mademoiselle.
       Elle m’a peut-être sauvé la vie, je peux bien m’occuper de ça, même si c’est dégoûtant et humiliant. Elle me dit :
        — Ça m’a excitée de te sentir aussi obéissante. Je crois que je vais te demander un autre service... Tu vois quoi ?
        — Vous lécher la chatte, Mademoiselle ?
        — Exactement... Une vraie servante doit rendre ce service à sa maîtresse. En plus, tu es une bonne lécheuse.
        Je veux mon Heibao... Il n’est plus là, il a été remplacé par une chatte. Je la lèche. Asya a beaucoup de self-control, je lèche sa chatte, la suce, la mordille, je suis prêt d’avoir une crampe à la langue avant qu’elle jouisse enfin. Je reste le nez dans sa chatte. Elle finit par me dire :
        — Pas mal. Apporte-moi de l’eau et des fruits.
        — Oui Mademoiselle.
        Je lui apporte tout ça. J’ai l’odeur de sa chatte sur le visage... Ah, si j’étais encore une panthère, je sais ce que je prendrais comme petit déjeuner. En fait, non... Le fait de lui obéir m’apaise un peu. Je suis la servante de mon ex-amoureux et de mon ex-ennemie. Elle me dit :
        — Masse-moi les pieds pendant que je mange.
       J’ai un pressentiment : on a fait le tour de l’île. Je veux dire qu’on a fait tout ce qui était possible et impossible, y compris se transformer en panthère. Je sens que l’IA qui s’occupe si cruellement de moi va me faire vivre de nouvelles aventures. J’espère qu’elles ne seront pas trop pénibles. Je serais même prête à nettoyer le cul d’Asya, à lui masser les pieds et à les servir... Je lui dis :
       — Je crois qu’il va se passer quelque chose, Mademoiselle.
       — Oui.
       Ah, elle le sait. Tout le monde est au courant de ce qui va se passer, sauf moi. Normal, je suis sa servante, elle ne va pas me l’expliquer.
        Je les sers le midi, puis je vais près d’elle me mettre à genoux. Elle me nourrit un peu « à la main », puis elle met les restes dans une assiette par terre. Elle me dit :
      — Sans les mains.
      Je mange à quatre pattes comme une panthère, ça me rappelle de si bons moments. Quand ils ont fini, je me mets debout et je range tout. Asya crie :
     —  Mila !!       
     — Oui, Mademoiselle.
     Elle pointe le doigt vers la mer en disant :
     — Regarde.
   Oh, un superbe bateau navigue vers nous. Je lui demande :
     — Qu’est-ce qu’il vient faire, Mademoiselle ?
     — Tu devras les servir.
     Ah, si justement, c’est mes affaires, mais je n’ose pas le lui dire. 
     Six personnes descendent dans un grand bateau pneumatique, qui se dirige vers nous. Il accoste l’île. Il y a trois hommes et trois femmes, tous en maillot. Je trouve qu’une fille me ressemble très fort. C’est elle qui vient vers moi. Je suis toujours nue, je n’ai pas le droit d’être embarrassée par ma nudité étant donné le nombre de fois où j’ai été nue en public. N’empêche, je suis gênée. Elle m’embrasse sur la bouche et me dit :
      — Je suis ravie de te rencontrer, je suis la présidente de ton plus grand fan-club.
      Là, je suis un peu sur le cul, mais ce qui me préoccupe, c’est ce qui va se passer. Je lui dis :
      — Mademoiselle, s’il vous plaît, qu’est-ce qu’il va m’arriver ?
      — Ils vont en décider, mais... Aiiieeee !
      Un IA vient de lui balancer une méchante décharge dans le nerf sciatique. Je connais ça. Elle dit très vite :
      — Je n’ai rien dit.
      Elle doit avoir une réponse, car elle dit :
      — Oui... Viens, on doit retourner près des autres. Ils veulent que tu les serves.
      On va près de deux filles qui sont venues du bateau. Ce sont d’Asiatiques vêtues d’uniformes blancs. Ce sont certainement des servantes, sur le yacht. La présidente de mon soi-disant fan-club (!!!) me dit :
       — Ces deux demoiselles vont te dire quoi faire.
       Je vais près d’elles. Une des deux me dit :
       — On est ravies que tu sois à notre service, on te regarde souvent. Alors, on va te donner des assiettes, tu vas près de chaque personne et tu leur dis « Puis-je vous servir, Monsieur ou Madame ? ». S’ils disent « oui », tu déposes l’assiette devant eux et ensuite tu fais une révérence et tu reviens ici. N’oublie pas la révérence, d’accord ?
      — Oui, Mademoiselle.
      Elle me donne une assiette et je vais la proposer aux six personnes à tour de rôle, sans oublier la révérence, bien sûr. Ils me regardent tous attentivement, mais aucun d’eux ne me remercie. Depuis quand remercie-t-on une domestique ?
     La soi-disant présidente de mon fan-club, Heibao et Asya se baladent sur la plage, ils ne sont pas invités. Je préférerais de très loin être avec eux. La première assiette, c’était un hors-d’œuvre, je vais enlever l’assiette quand ils ont fini. Ensuite, je leur sers du homard. J’adore ça, je vais baver dans leur assiette. Ils mangent, j’attends qu’ils aient fini. Ils chipotent dans leurs homards, par exemple ils laissent le « corail » qui est délicieux. Une des femmes claque des doigts, en me regardant. Je vais vite voir ce qu’elle veut. Elle me montre le sol, ce qui signifie : mets-toi à genoux, ma ravissante amie. Ça, c’est moi qui l’imagine, ce n’est pas ce qu’elle dit.
      J’obéis, bien sûr. Elle me tend une assiette et montre le sol du doigt. Les pauvres, soit ils sont muets, soit ils ont fait vœu de silence. La seule chose qui compte, c’est qu’elle a à peine mordillé le corps du homard. Toujours à genoux, je m’incline et lui fais un grand sourire. Je mange à ses pieds, j’adore le homard. 
Je mange à genoux mais avec les mains. Plusieurs personnes me regardent manger comme une bête. Ce que j’étais il y a peu de temps et j’ai adoré ça... Une des servantes vient me dire tout bas :
      — Dépêche-toi.
      Je termine, puis je débarrasse. Je sers le dessert. La femme qui m’a donné le homard me parle. Donc, ils sont capables de parler ! Elle me dit :
      — Tu es très fatiguée, couche-toi.
      C’est vrai, je suis très fatiguée. Je me couche et je m’endors.

      À suivre

Un grand merci à Bruce Morgan pour ce super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search



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