650 - 47 Les gardes.

 Avant de quitter la classe, la cheffe de notre groupe lève la main. La prof lui dit :
— Oui ?
— Est-ce que je peux punir une fille qui ne m’obéirait pas ?
— Bien sûr. Tu peux la fesser ou la faire mettre à genoux. Il y a aussi le savon dans la bouche si une des filles ne te parle pas assez poliment.
Elle aime parler de ça, je suis sûr qu’elle remouille un petit coup. Quant à la cheffe, elle a un grand sourire et elle dit :
— Merci beaucoup Madame. 
— Avec plaisir… il faut les traiter un peu durement.
Pourquoi « durement » ? Garce ! La prof ajoute :
— Je te fais confiance, tu es la plus intelligente.
Elles vont se marier ? Oui et partir en voyage. Hélas, l’avion va s’écraser… Non, je ne dois pas penser à ça ! Je dois absolument me faire bien voir et faire tout ce qu’elle demande… De toute façon, je n’ai pas le choix. 
La prof lui donne une oreillette et une bande de tissu rouge à mettre sur son bras. Quand elle a mis l’oreillette, elle sait comment aller dans le jardin. On la suit et on arrive dans un très grand jardin. Il y a des arbres et des fleurs, ça, c’est le côté positif, par contre il y a beaucoup de filles et de garçons… habillés de vêtements normaux, alors que nous avons des tenues d’écolière… sans culotte.
 Ils sont tous Métis, comme presque tous les habitants de la confédération d’Amérique du Sud. Une fille vient dire à la cheffe :
— Je m’appelle Juana. Vous venez d’où ?
Elle répond :
— On vient toutes de l’Union européenne. Moi plus précisément de Suisse et je m’appelle Oriane. 
— Vous avez eu cours avec Madame de Souza ?
— Oui, les filles ont reçu une bonne fessée. Elles l’ont demandée, puis elles ont compté les claques et remercié. Vous n’avez pas eu ça ? 
— Je ne peux pas t’en dire plus, sorry.
La fille embrasse Oriane sur la bouche et lui dit :
— Dis à tes filles de nous suivre. Des Occidentales fessées, ça va avoir du succès.
On les suit dans le grand jardin, au milieu des groupes de filles et de garçons. Ils rient en voyant nos uniformes d’écolières et surtout nos fesses rouges. Un garçon dit :
— Des écolières occidentales. Je suis sûr qu’elles ont été fessées. 
Ça fait rire. Un homme plus âgé, sans doute un garde, dit à Oriane :
— On peut voir ?
— Avec plaisir, Monsieur. 
Elle crie : 
— Les filles, relevez vos jupes et montrez vos fesses.
On obéit toutes, montrer nos fesses, on ne fait que ça. Sauf que cette fois-ci, elles sont bien rouges. Le garde me caresse les fesses doucement et en même temps, il parle à l’oreille d’Oriane. Elle répond :
— D’accord.
D’accord pour quoi ? Pour qu’on aille toutes passer le week-end dans un bel hôtel au bord de la mer ?
On va vers l’arrière du bâtiment. Des gardes arrivent aussi. On va dans… leur salle de repos. Il y a une grande table avec des écrans. Les gardes qui arrivent remercient celui qui nous a amenées ici. Celui qui doit être le chef remercie Oriane et la Métisse, Juana je crois.
Il s’adresse à nous :
— Allez vous pencher sur la table, les fesses offertes.
On a un garde derrière nous et il lève notre jupe. Il dit :
— Voilà l’intérêt de baiser des Blanches, on peut juger de notre travail.       
Oriane, qui est soi-disant passée « garde », leur dit :
— Je ne voudrais pas que vous baisiez mes filles avec des sexes pas propres…
Quoi ? Elle ose dire ça ? Oui, mais elle ajoute :
— Faites-vous sucer la queue d’abord. Les filles, toutes à genoux pour commencer.
Ça les fait tous bien rire. On obéit toutes, tandis qu’Oriane et la Métisse sont collées l’une à l’autre. On se met toutes à genoux et bientôt, on est face à un sexe plus ou moins propre. 



Nous ne sommes pas plus propres qu’eux. De plus, on a déjà toutes vécu ce genre de situation. Mon garde est plutôt séduisant et même s’il n’est pas lavé de ce matin, il est tout à fait faisable. J’embrasse ses couilles, puis je les lèche. Les autres filles font la même chose. Le mien bande tout de suite et je lui fais une petite toilette avec ma langue. Rapidement, il se retire et me dit :
— Va t’accouder sur la table, j’adore enculer des fesses blanches.
J’obéis bien sûr. Il relève ma jupe d’écolière et éclate de rire. Il dit :
— Elles ne sont pas blanches, mais rouges !
Les autres font la même chose que lui. Ils sont très excités par nos fesses rouges, une fessée se voit beaucoup moins sur les fesses d’une Métisse. On ne tarde pas à entendre les gémissements des filles qui se font enculer. 
D’autres gardes ont mis leur sexe dans la chatte ou la bouche d’une fille. Oriane doit avoir eu un message, car elle dit :
— Messieurs, ce fut un plaisir, mais nous devons nous rendre au réfectoire. 
Les hommes la remercient, il y en a même qui l’applaudissent, elle devrait faire de la politique...
On a droit à un baiser et une caresse sur les fesses. On sort de la pièce et Oriane nous dit :
— On va retourner dans la classe pour que vous puissiez remettre vos culottes et aller au réfectoire.
Dans la classe, toutes les culottes sont mélangées. Il y a des filles qui ont l’air dégoûté, moi je m’en fous, je mets une culotte et il n’y a qu’une chance sur sept que ce soit celle que je portais. Je suis surprise que ça ait l’air d’intéresser Oriane. Elle me dit :
— Ça ne te dérange pas de mettre la culotte d’une autre fille ?
— Non, pas du tout, Mademoiselle.
Quand on a toutes mis une culotte. Oriane a certainement des informations par son oreillette. On arrive dans un très grand réfectoire. On doit prendre un bol, ensuite une fille habillée de blanc nous colle une grande louche de nourriture dans ce bol. Elle plante une cuiller dedans et nous donne un gobelet. On passe devant un bassin plein d’eau et on remplit nos gobelets. Bonjour l’hygiène quand on va se resservir. Bah, c’est comme la culotte d’une autre, ça ne me dérange pas trop. On s’assied à une petite table sur laquelle il y a un écriteau « Blanco ». Les gens du peuple emploient encore l’espagnol.
On s’assied en faisant la grimace à cause des fessées et on mange la mixture qu’on a reçue. Ce doit être des patates, des légumes, des fruits et des protéines de synthèse. C’est pas bon, mais j’ai faim et puis j’ai avalé tellement de saloperies depuis que les IA ont pris le pouvoir que je mange tout. Certaines filles font des mines dégoûtées. Oriane n’a pas l’air d’aimer mais elle mange tout et dit aux trois filles qui laissent une partie de la bouillie dans leur bol :
— Vous trois, les petites difficiles, on va vous laisser ici jusqu’à ce que vous ayez tout mangé et vous serez punie, bien sûr.
Presque tous les autres filles et garçons ont déjà fini. Les trois filles qui n’ont pas facile à manger cette espèce de purée sans goût se dépêchent d’avaler. Oriane doit sans doute recevoir un message dans son oreillette. Elle nous dit :
— On va s’occuper de notre chambre.
Arrivées dans notre chambre, une fille lui demande :
— Est-ce qu’on peut donner des ordres à… Mila ?
 — Des ordres, oui, mais pas la punir, c’est moi qui m’en chargerai. Il faut aussi que vos ordres n’interfèrent pas avec les miens. Donc, passez systématiquement par moi. 
Je sais que l’IA n’a pas du tout aimé que j’essaie de lui échapper, il me le fait bien payer. Je suppose que la raison, c’est qu’on a presque réussi. 
Oriane nous dit :
— On va dans notre chambre.
On est dans un genre de manoir anglais du 18e ou 19e siècle. Il y a trois étages et un ascenseur. Les habitants n’ont pas l’intention de monter par le grand escalier. Je me rends compte qu’il y a deux parties dans ce manoir, la plus grande et la plus belle pour les « Maîtres », puis la partie des servantes et des domestiques hommes. Un escalier étroit permet d’accéder aux chambres des Maîtres et tout en haut aux chambres du personnel, sous les toits. Les élèves qu’on a vus dorment ailleurs, ils ne viennent ici que la journée.
       Les chambres de bonnes sont au quatrième niveau sous les toits. On n’a qu’une chambre pour nous... huit. Heureusement qu’il y a une fenêtre. À certains endroits, il faut faire attention de se baisser pour ne pas se prendre une poutre sur la tête. Oriane me dit : 
— Va au rez-de-chaussée, fais le tour par la droite, il y a des écuries. Juste après il y a un débarras, cherche des pots de chambre et remontes-en huit.
Des pots de chambre ???
— MILA !
— Pardon, Mademoiselle, j’y vais tout de suite. 
Je descends quatre étages par le petit escalier et je fais le tour du manoir. Je repère facilement les écuries à l’odeur. Les gens qui habitent ici ont choisi un mode de vie semblable à l’Angleterre du passé. Enfin, en partie. Il y a trois hommes et une femme qui discutent à l’extérieur. Un homme me dit :
— Qu’est-ce que tu viens faire ici, toi ?
— Euh… je...
— Tu essaies de t’enfuir ?
— Non, je vous jure… Notre… cheffe m’a demandé d’aller chercher… des pots de chambre. 
Ça les fait rire. La femme est une Métisse avec des cheveux longs. Elle est jolie mais elle a l’air coriace. Elle tend les bras vers moi en disant :
 — Il y a un droit de passages.
 Je vais contre elle, les larmes aux yeux. Elle me dit :
 — Tu as une raison de pleurer ?
 — Si je ne trouve pas huit… pots de chambre, la cheffe va sûrement me punir. 
Elle m’embrasse sur la bouche et, docilement, ma bouche s’ouvre pour accueillir sa langue. Les hommes adorent le spectacle. Quand nos lèvres se séparent, un homme dit :
— À moi, Kat.
— Non, elle est à moi. N’est-ce pas, petite ?
— Oui Mademoiselle… J’aimerais beaucoup.
Ça fait rire les hommes… L’un d’eux lui dit :
 — Elle est pour toi ma belle.
 Kat, puisque c’est son joli nom, me dit :
 — Viens, je vais te trouver tes pots.
 — Merci beaucoup Mademoiselle.
 À côté des écuries, il y a une grande pièce emplie de choses diverses, genre matériel de jardinage, outils divers. On cherche, je crie :
— Oh une araignée !       
Elle me dit :
— Tu as peur des araignées ?
— Ouuiiii, j’ai peur de tout, Mademoiselle.
— C’est rare pour une panthère.
— Oh ! Vous le savez ?
— Tout le monde le sait, ma belle…
— S’il vous plaît, je peux rester avec vous ?
— Non… mais…
 Je suis suspendue à ses lèvres, je ne pense même plus aux araignées. Elle poursuit :
 — Quand tu auras fini ton écolage, il se pourrait…
Elle écoute… et poursuit :
— C’est même sûr, on sera ensemble, c’est tout ce que je peux te dire… 
Je vais me coller à elle, comme une oreille de Vénus à son rocher. Elle sent bon la fille qui a eu chaud… J’embrasse son cou, son visage… Elle rit tandis que je lui dis :
— Je tiendrai le coup en pensant à vous.

À suivre

Un grand merci à Bruce Morgan pour ce super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :
       




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