654 - 51 Un ange... sexy.

     Madame mange quelques morceaux d’une salade de fruits. Les domestiques nous servent du vin blanc doux et fruité. Quand j’ai fini de manger, Madame me dit :
    — Une jeune femme spécialiste des questions de géopolitique va venir te parler et t’interroger.
    Elle se lève et quitte la pièce ! Je ne connais rien à la géopolitique ! Bah, on verra bien. Un domestique reste là, je lui dis :
    — Sers-moi du vin.
    Il s’incline et me répond :
    — Certainement Mademoiselle.
    Il me sert… j’adore ce vin. C’est pratique d’avoir du personnel, je l’avais oublié, depuis le temps… Hélas, il me dit :
    — Quelqu’un va arriver, je suis obligé de vous laisser Mademoiselle.
    Il s’incline et s’en va. Eh, oh, ça ne me plaît pas du tout ça. Une jeune et jolie Métisse entre dans la pièce. Elle est vêtue d’un short en jean, un tee-shirt et des baskets. Elle s’assied en face de moi et me dit :
    — Bonjour Mila, je m’appelle Eva.
    — Euh... bonjour Mademoiselle.
    — Alors comme ça tu es Française et ta famille était riche ?
    — Oui Mademoiselle… euh… Eva.
    — Je sais que lorsque l’IA a pris le pouvoir, tout ne s’est pas bien passé pour ta famille et toi.
    — Oh non. L’IA a décidé que les pauvres prendraient la place des riches… et… inversement. Ensuite, il nous a obligés de faire des choses ignobles comme l’inceste et la prostitution. On est devenus de vrais esclaves, sauf mon grand-père, sans que je comprenne pourquoi.
    Elle me dit :
    — Je vais me rapprocher de toi.
    Elle s’assied à côté de moi et il me semble qu’elle est plus jeune que je ne pensais… Je vois des auréoles de sueur sur son tee-shirt, en dessous des aisselles… Elle a une odeur de fille qui a eu chaud. Elle sent bon, son odeur naturelle me plaît… trop.
    Elle hoche la tête et dit :
    — Ton grand-père que tu surnommes pépé-porc ?
    — Ouiii… vous le connaissez ?
    — Oh non, je suis végétarienne.
    C’est bête… non, c’est marrant. Elle rit, moi aussi… Elle ajoute :
    — Ta famille traitait les servantes et les domestiques durement. Toi un peu aussi, non ?
    — Mais… tout le monde traitait les esclaves comme ça, je vous jure… Et, moi, c’était très rare.
    — C’est vrai.
    Je la regarde. J’ai bu trop de vin et puis son odeur vient chatouiller mes glandes de Bartholin qui vont bientôt mouiller ma culotte. Elle me dit :
    — C’est joli de te voir rougir, tu as un petit problème ?
    Je mets mon visage dans mes mains. Elle me caresse le bras en disant :
    — Toutes les filles mouillent, faut pas être gênée. 
    — Oui mais… vous me plaisez tellement et puis vous êtes belle et vous sentez trop bon…
    Elle rit et me dit :
    — Qu’est-ce que tu aurais fait à la place de l’IA… Réfléchis…
J’y ai déjà pensé, je réponds :
    — Au départ, on pourrait penser que la justice était enfin rendue… Tous ces ultrariches qui exploitaient… les pauvres gens.
    Oh ! Ses yeux sont devenus mauves ou violets, comment elle fait ça ? Elle me dit :
    — Continue, là il doit y avoir un « mais »…
    — Oui… mais… des pauvres ont pris le pouvoir dans de grosses sociétés. Il y avait des gens intelligents parmi eux, mais aussi beaucoup de gens… très… bêtes qui se sont retrouvés incapables de diriger des grosses sociétés, même avec l’aide des IA.
    Oh ! Elle a un petit nez maintenant, ses lèvres sont un peu plus épaisses et ses seins ont augmenté de volume sous son tee-shirt. Je lui dis :
    — Eva... si vous voulez vous transformer, soyez gentille, faites-le… en une fois. Sinon, vous voir vous transformer lentement, ça me trouble trop… et votre odeur…
    — Tu n’aimes pas ?
    — J’adore, mais…
    — Tu t’es bien transformée en panthère, toi. Allez, regarde ailleurs si je te trouble et termine ta phrase.
    D’accord, je baisse les yeux et je continue :
    — Les gens bêtes et sans instruction… il faut qu’ils soient soignés et nourris et qu’ils aient une belle maison, de quoi être heureux mais… ils ne peuvent pas être à la tête des grosses sociétés ou avoir des responsabilités… Il faut que tout le monde ait de quoi vivre, mais ce sont les gens les plus intelligents et les plus… inventifs qui doivent… décider des choses compliquées, en accord avec l’IA. 
    Elle me caresse la joue en disant :
    — Je suis d’accord avec toi.
    À nouveau, je suis devenue toute rouge quand elle m’a caressée. Elle dit :
    — Les Blanches rougissent, c’est trop mignon. Tu es timide ?
    — Non… si, mais vous êtes si belle et vous sentez si bon.
    — Tu trouves ?
    Elle lève le bras et elle renifle son aisselle et elle a des poils !! 


    
    Elle connaît tous mes goûts et elle se transforme. Plutôt que flirter avec moi, elle continue de parler :
    — Dis-moi, à peu près partout, les IA sont des hommes, tu ne trouves pas qu’il devrait y avoir des IA femelles ?
    Je réponds :
    — Oh si... Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’hommes brillants mais il y a aussi énormément de tyrans, de maris et de père brutaux… Ils sont comme leurs ancêtres sauvages. J’ai lu qu’en Angleterre, dans le passé, il y a eu une loi qui s’appelait « the rule of the thumb », un mari pouvait battre sa femme avec un bâton de moins d’un pouce. Ce sont des hommes qui chassent et ce sont eux à la base des guerres.
    Elle a l’air d’accord avec moi, elle me demande :
    — Et le matriarcat, tu en penses quoi ?
    C’est quoi encore ? Ah oui, c’est la mère qui a le pouvoir, et par extension, les hommes en général doivent obéir aux femmes. Je réponds :
    — Beaucoup d’hommes ont envie d’être soumis à une femme et puis, on peut 
peut-être renforcer ces tendances.
    — Exactement ! Je vais encore te poser une question… spéciale, réponds simplement ce que tu penses.
    — Oui, je vous le promets Eva.
    J’ai honte, mais son physique et son odeur me font mouiller ma culotte, pour une fois que j’en ai une. Elle rit, elle sait à quoi je pense, c’est quand même extraordinaire !
    — Dis-moi « qui suis-je ? »
    Sans réfléchir, je réponds :
    — Vous êtes un ange… tellement sexy… 
    Elle rit et me dit :
    — Toi tu es… belle et intelligente.
    Moi, intelligente ? L’ange se fout de moi, là. Elle ajoute :
    — Je ne me fous pas de toi, tu es intelligente, angoissée et courageuse. La question la plus difficile maintenant. Si tu réponds bien, on fera équipe. Quelle sera notre mission ?
    Je n’ai pas à réfléchir, il me semble que la seule raison est la suivante :
    — On va… euh… déconnecter les IA mâles pour que vous ou votre IA preniez le pouvoir sur les autres territoires.
    Elle me sourit et répond :
    — On fera équipe… 
    Je lui fais un grand sourire et elle ajoute :
    — Alors c’est vraiment mon physique, mais l’IA voulait voir tes réactions à mes changements, elle aime s’amuser.
    — Je peux aussi vous poser une question ?
    — J’ai une idée de ce que c’est mais vas-y.
    — L’IA est un programme, comment il peut…
    — Agir matériellement ?
    — Oui, c’est ça.
    — Il peut se transformer grâce à beaucoup d’alliés, par exemple des nanites.
    Elle met son doigt sous mon menton et referme ma bouche. J’étais un peu bouche ouverte en cherchant ce que peuvent être des nanites. Elle me dit :
    — Ce sont des robots microscopiques qui peuvent se regrouper et changer de formes. Bon, le plus important, c’est… 
    Elle lève la main, la paume vers moi en disant :
    — Check !
    Je « check », ça s’écrit comme ça ?
    — Tu vas rester un peu ici et obéir à Madame et aux femmes, mais pas aux hommes bien sûr.
    J’ai déjà les larmes aux yeux et je gémis :
    — Je veux partir avec vous.
    Elle me prend par la nuque et m’embrasse sur la bouche… Je fonds sous son baiser d’ange… Quand nos bouches se séparent, elle me dit :
    — Dans un mois,  je viens te chercher.
    J’ai à nouveau les larmes aux yeux.
    — Tu veux que je te fasse un petit cadeau ?
    En fait, je m’en fous de ses cadeaux, c’est avec elle que je veux rester. Elle enlève son tee-shirt et me le donne en disant :
    — Je le mets depuis une bonne semaine et mon odeur sera là, tout le mois. Ce n’est pas tout : personne ne pourra t’en parler ni te le prendre.
    Je mets mon nez dans son tee-shirt et je m’envole. Je lui dis :
    — Vous êtes un ange qui sent trop bon.
Elle rit encore… puis me dit :
    — Tu dois obéir aux femmes, mais tu n’auras jamais pire que quelques claques sur les fesses. Fais ce que Jessica te dit.
    — Et si…
    Elle ne me laisse pas finir et dit :
    — Je serai au courant de tout. Ah, une dernière chose. Dans un mois, on passera au moins deux semaines sur une île privée. On ne sera pas seules, mais en couple.
    Je suis un peu sonnée par toutes ces informations. Elle m’embrasse encore et je caresse ses seins qui sont vrais et fermes. Elle me dit :
    — Pas de nanites dedans. 
    Elle rit et ajoute :
    — Un mois, mais peut-être moins.
    Elle s’en va, je regarde, hypnotisée par ses fesses qui bougent au rythme de sa marche.

À suivre.

Un grand merci à Bruce Morgan pour le super dessin.

Notre nouveau livre s’appelle : « Lizy, soumise autour du monde », il y a 60 illustrations de Bruce Morgan et vous allez l’adorer. Il est ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search






Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Lizy 24 - En mer, à nouveau...

597 - 31 Une cure de soumission.

33 - On voyage.