667 - 64 Avant le mariage.

      Le garde me conduit dans une petite salle de bain. J’ai le ventre gonflé par tout le sperme que j’ai avalé. D’abord, je fais pipi abondamment, c’est le plus urgent. Ensuite, j’essaie de vomir dans les toilettes, mais je n’y arrive pas. Je suis épuisé, une fellation, c’est rien mais des dizaines, c’est épuisant et puis quelle horreur ! Je prends une douche et je me fais un shampoing, parce qu’il y a des clients qui se sont amusés à viser mon visage et mes cheveux, ce qui ne dérangeait pas du tout les suivants.
     Je n’arrive hélas pas à vomir, parce que le garde m’a fait avaler une pilule, je suis certain qu’il s’agissait de médicament anti-vomissement et sans doute anti-diarrhée, J’aimerais tellement tout expulser. Quand j’ai presque fini, le garde arrive et me dit :
     — Tu es propre ?
     — Oui Monsieur.
     — Allez, à genoux.
     Oh non, je vais lui couper la bite d’un coup de dent... ou alors, je suce et j’avale. Pauvre de moi. Quand j’ai tout absorbé, je me remets debout et il me caresse les fesses en disant :
     — Vivement qu’on puisse t’enculer !
     Je crois que ce serait un peu moins pire. Il me remet mon auréole et mes ailes et on retourne dans la grande salle. Quand je marche, j’entends mon estomac « glouglouter », c’est tout le sperme qui se balance en moi.
     Lisa me dit :
     — Pouah ! Tu es moche avec ce gros ventre.
     Les autres rient et sont d’accord. Monsieur ajoute :
     — Je suppose que personne n’a envie de se faire sucer par un ange rempli de sperme de clodos.
     C’était pas tous des clochards, mais je m’en fous qu’ils le croient. Fanny me dit :
     — Viens ici.
     Elle me donne une nouvelle pilule dans un emballage en plastique, en disant :
     — Prends ça quand vous serez arrivés, va chier et lave-toi bien. Maintenant, va dans la voiture.
     Je lui dis tous bas :
     — Merci beaucoup Mademoiselle. S’il vous plaît… bien lavé, est-ce que je peux dormir dans votre chambre, sur le petit matelas ?
      Je dois avoir l’air tellement humble, épuisé et dégoûté qu’elle rit et me dit :
     — Tu peux même prendre une de mes culottes comme « doudou », après tout ce que tu viens de sucer, ça te fera du bien. Maintenant file !
     Oh mon Dieu, le bonheur après l’enfer !
     Je salue les invités en m’inclinant péniblement à cause de mon gros ventre, mais personne ne fait attention à moi
****
     Ralph le chauffeur me voit arriver. Il me dit :
     — Sales moments, Cucul ?
     — Oh oui Monsieur. 
     Il ouvre le coffre et me dit :
     — Mets-toi sur ce plastique et si tu n’arrives vraiment pas à te retenir, gueule un bon coup.
     — Oui Monsieur.
     Je me couche dans le coffre. On roule… Je ne pense qu’à une chose, Fanny me laisse dormir par terre, dans sa chambre, avec une de ses culottes… Tout ce qui vient de se passer, je l’oublie pour toujours… Enfin, je vais essayer… Je prie, mais qui… disons « quelqu’un ». Je pense qu’une fois mariée, Fanny ne voudra plus que je sois puni par d’autres, sauf Lisa et sa famille. C’est idiot, rien ne va changer. Je dors avec elle cette nuit, c’est ce qui compte. Je rêve à elle depuis mon coffre… et un peu à me vider de tout le sperme qui distend mon ventre.
      C’est long de la gare Saint-Charles jusqu’aux Calanques. Quand on arrive enfin, Ralph me dit :
      — Je dois retourner là-bas à cause de toi, mais bon, je comprends qu’ils n’aient plus envie de te voir dans cet état. 
     Je lui dis :
     — Merci beaucoup Monsieur Ralph.
     Je vais sonner, les gardes sont déjà au courant, ils rient en voyant mon ventre.        
     L’un deux me dit :
     — Tu as bien mangé on dirait.
     — Oui Monsieur.
     Quel connard ! Je vais vite dans les toilettes et douches des domestiques, tout en haut. Il est tard et les servantes qui ne sont pas de garde dorment déjà. J’avale le cachet que m’a donné Fanny, puis je reprends une douche et je me lave soigneusement. Mon ventre se remet à gargouiller, ses cachets sont très efficaces. Je vais sur la toilette et je me libère de litres de saloperie qu’on m’a fait avaler. Je vois mon ventre diminuer de volume. Je n’ai rien mangé, mais je n’ai pas faim du tout, je crois que mon appareil digestif s’est débrouillé pour retirer les protéines de tout le sperme que j’ai avalé. Le sperme ne m’a pas encore trop dégoûté, le pire ce sont les sexes pas propres et même franchement sales. Il ne faut plus que j’y pense.
     En descendant les escaliers domestiques pour rejoindre la chambre de Fanny, je crois que je sais pourquoi Monsieur m’a infligé une heure dans le glory hole. Il m’est arrivé quelques fois de faire de minuscules remarques déguisées sur le manque d’hygiène des gens. Je ne parlerai plus jamais de ça.
     J’arrive dans la chambre et dans l’odeur de Fanny, le paradis. J’ai laissé mes vêtements dans la petite salle de bains des domestiques. Je choisis une de ses culottes sales… oui mais, comme le dit André Pieyre de Mandiargues dans « Le lys de mer », « empreint d’une odeur telle que le roi Salomon devait s’en mettre plein le nez aux aisselles de la Reine de Saba. » J’adore cette phrase, Fanny est la reine de Saba et j’ai une de ses culottes dont l’odeur balaie tout ce que j’ai vécu ce soir. Je m’endors…
     Je suis réveillé par le pied de Fanny sur mon visage. Je dis :
     — Pardon Mademoiselle, je ne vous ai pas entendue.
     Elle répond :
     — Tu t’es vidé ?
     — Oui Mademoiselle, je me suis vidé et très bien lavé… Bonne nuit Mademoiselle.
     Elle ne répond pas et s’endort, moi aussi, je suis épuisé.
***
     Le lendemain matin, je me réveille avant elle, je vois qu’elle bouge un peu, alors je vais vite faire son petit déjeuner chez Marthe. Je lui dis :
     — Bonjour Madame, je viens pour…
     — Oui, je sais, fais-le… 
     Elle rit et ajoute :
     — T’as bien joui hier avec le gros mec.
     — Oui Madame, je ne l’avais plus fait…
     — Change de disque Cucul, tu as joui, point final. Apprends à dire des choses qui plaisent à tes maîtres et à nous, tes supérieures. Allez, dépêche-toi…
     Je prépare tout et je monte le plateau. Je toque discrètement et j’attends… certainement 15 minutes. C’est long, j’ai un peu les bras qui tremblent. Je sais que c’est une façon de me faire sentir que je suis toujours son domestique… Enfin, elle dit :
     — Ouaaais !
     J’entre et je dis :
     — Bonjour Mademoiselle, votre petit déjeuner.     
     — Pose-le sur le lit.
     Je dépose le plateau et j’attends… Elle mange, puis elle me dit :
     — Je n’aime pas qu’un autre que moi te punisse, même mon père, mais ne crois pas que tu peux tout te permettre parce que j’ai abrégé ton temps dans le glory hole…
     — Oh non, Mademoiselle, je…
     — Mon père a tous les droits, mais deux heures, c’est un peu trop dur, les grains de maïs aussi, il aurait pu dire seulement des grains de riz. Je ne veux pas qu’on t’abîme.
     Elle regarde mes genoux, il y a toujours les marques des grains de maïs et ils sont encore douloureux. Elle ajoute :
     — Ce n’est pas parce que j’ai demandé à mon père de ramener ta punition à une heure qu’une fois marié, tu pourras oublier ta place dans la maison et auprès de moi, alors quand nous mangeons ici le midi tu serviras le repas avec tes parents…
     — Oui Mademoiselle.
     — Bien, file sous les draps et va dire bonjour à mes pieds.
     — Oui Mademoiselle.
     Bien sûr, je déteste le manque d’hygiène de ces gens riches… Mais j’aime Fanny et j’aime tout chez elle, ses odeurs et même sa main qui va me gifler. Lorsqu’il s’agit de Fanny, j’adore renifler ses pieds, ses aisselles, sa chatte et même son cul, pour appeler un chat un chat… Par contre, le glory hole, c’était l’enfer. Pendant que je passe ma langue entre ses orteils, Fanny me dit :
     — Ce midi, à la fin du repas, tu demanderas à mon père de t’excuser.
     Je ne sais plus très bien pourquoi, mais je le ferai. Je réponds :
     — Oui Mademoiselle.
     Elle mange et boit du café, puis elle met les restes dans un bol et crache quelquefois dedans. J’aime ça… Vous pas, je sais, mais est-ce que Roméo n’aimait pas la salive de Juliette ? Et oui, je sais que ce sont des personnages imaginaires.
***
     À midi, mes parents et moi, on se retrouve dans les cuisines. On se fait un signe de tête, car il est interdit aux domestiques de se parler ou de s’embrasser quand ils sont « en service ». Je sais qu’être domestique plutôt que se retrouver en prison leur convient parfaitement. Ils sont mieux traités que moi.    
     Fanny veut un esclave très obéissant et puis elle est comme Lisa, ma demi-sœur, elle aime humilier et punir les hommes. En ce qui concerne mes parents, tant qu’ils sont humbles et obéissants et qu’ils servent de « sex toy » à tous les domestiques qui sont tous leurs supérieurs, tout se passe bien pour eux. Ma mère est en uniforme, robe noire, tablier blanc, bas, chaussures plates. Elle est belle, je sais que les gardes la baisent ou se font sucer régulièrement. Mon père lèche les servantes qui en ont envie. 
     Mon père et moi, on a un pantalon noir et une chemise blanche. À table, il y a Monsieur et Madame, leurs parents respectifs, soit huit personnes. 
     On les sert avec force révérences en ce qui concerne ma mère et courbette style Extrême-Orient pour mon père et moi. On se fait un peu engueuler sans raison et quand ils mangent, on se tient contre un mur, bien droits, têtes baissées et mains croisées sur le pubis. Je ne sais pas quand je pourrai m’excuser auprès de Monsieur. Un moment, Fanny me fait un petit signe « non » avec la tête. Message reçu.
     Quand ils ont fini, Monsieur me dit :
     — Montre tes fesses, penche-toi et reste comme ça.
     Je ne cherche pas à comprendre, je baisse mon pantalon et lui montre mes fesses, penché en avant, et je reste comme ça.
     Qu’est-ce qu’il me veut encore, ce sale type… Non, c’est le père de Fanny. Quand je suis le dos cambré et les fesses à l’air, il dit :
     — Depuis la soirée, il y a eu des films et des photos qui ont circulé et un club très spécial réservé aux plus riches qui ont envie d’avoir Fanny et Cucul… pour jouer le rôle de « la Fanny ». 
     Ça fait rire les gens à table. Monsieur poursuit :
     — L’un de vous sera la récompense des vainqueurs de sports et de jeux divers.  Ils logent tous dans une propriété appartenant au club.
     Il regarde sa fille et ajoute :
     — Ils feront plus que vous embrasser le cul. Cucul fera ce qu’on lui dit. Les membres bisexuels le choisiront. Pas de sévices pour ma fille… Quant à Cucul, je ne veux pas qu’on l’abîme. Ils ont des gardes et des caméras partout. Si vous acceptez, vous aurez… ce que vous voulez.
     Fanny répond : 
     — D’accord papa chéri.
     Papa chéri ajoute :     
     — Ils sont aussi intéressés par Emma… Elle a plus de 40 ans mais c’est une belle grosse, c’est d’elle que Cucul tient son cul. Emma, montre ton cul.
      Ma mère sait ce que coûte une hésitation et elle se tourne immédiatement en se penchant, puis elle lève sa jupe et baisse sa culotte pour montrer son beau cul… comment le dire autrement ? 



     Un des pépés, le père de Madame, dit :
     — Je l’encule souvent, c’est très agréable. 
     Ça fait sourire la famille, pas moi. Ils sont aussi intéressés par ma mère, elle sera aussi bien là qu’ici. Son père dit à Fanny :
      — Tu as rendez-vous cet après-midi. Ralph a l’adresse. Va avec Cucul… Pour ta mère, j’hésite encore. Tu pourras discuter avec l’administrateur, ça pourrait être très intéressant pour Lisa et toi.
     De moi, on ne parle pas bien sûr. Ah si, hélas, Monsieur ajoute :
     — Il faudra que Cucul soit « accessible ». On fera venir l’adjoint au maire demain, vous vous mariez et après la nuit de noces, on pourra officiellement le sodomiser.
     Il me regarde et ajoute :
     — Un problème Cucul ?
     — Non Monsieur.
     Oh que si, je sens que ma nuit de noces va être spéciale… Bah… tant que je suis avec Fanny…

À suivre.

Dessin de Bruce Morgan.

Bruce vend plus de 1500 dessins originaux signés, qu’il a faits pour nos livres. Si vous êtes intéressé, voici son mail : brucemorgan@hotmail.fr
Vous pouvez voir les dessins sur nos blogs gratuits :
https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/
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Bruce et moi, nous cherchons un nouvel éditeur. Mille mercis à qui pourrait nous aider.


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