670 - 67 Le Fort Chavaux

      Ensuite Fanny doit se pencher sur le bord du bateau, regarder la mer, se faire embrasser les fesses... et même plus, puisqu’ils les écartent.
     Moi, je dois m’appuyer sur le bord du bateau à côté de Fanny, les pêcheurs se marrent en caressant mon sexe. L’un d’eux me dit :
     — T’en fais pas, petit, c’est un alevin, mais il va grandir.
     Son voisin lui dit :
     — Suce l’alevin, il va peut-être devenir un vrai poisson.
     Qu’ils foutent la paix à mon alevin ! 
     L’ancien matelot de la marine marchande enlève ses prothèses dentaires en me disant :
     — Z’ai eu le scorbut.
     Ensuite il met mon sexe dans sa bouche. Honteusement, je dois reconnaître que c’est tout doux, on ne sent pas les dents… fatalement. Un des jeunes lui dit :
     — Bouge, ça m’excite, je vais lui mettre mon merlan dans le cul.
     Ils rient, humour de pêcheurs ! Fanny retire de sa bouche la bite qu’elle est en train de sucer et laver. Elle dit :
     — Vas-y, il adore ça.
     Là le patron se fait à nouveau remplacer, par… l’abstinent. Il dit :
     — Si tu es d’accord, Fanny, vous vous mettez tous les deux à quatre pattes. Comme ça, un de nous peut se faire sucer et l’autre vous baiser.
     Fanny répond :
     — Ça me plaît et toi, petit frère ?
     Je voudrais pouvoir leur dire « si vous touchez à ma femme, je vous balance par-dessus bord », mais je dis :
     — Oui ma sœur chérie.
     J’ai quand même pu lui dire chérie et le mot est bien en dessous de la vérité… On se retrouve tous les deux à quatre pattes, deux pêcheurs couchés sur le dos devant nous et deux derrière nous. Le mariage selon la famille de Fanny. Je crie :
     — Aaaaiiiieee ! Doucement Monsieur, s’il vous plaît.
     Celui qui vient de me violer le cul… me donne une claque sur une fesse en disant :
     — Bouge ton cul.



     L’autre, qui est en dessous de moi, me prend par le cou et me frotte sur son sexe et ses couilles, qui sentent le poisson oublié dans la cale. Il trouve ma bouche et y entre. Je vais et viens à cause du violeur de cul tandis que ma tête remue sur le sexe qui sent le poisson avancé.
     Le capitaine dit :
     — Les gars, on change de côté. 
     Mais non ! D’ailleurs, Fanny va leur dire :
     — Bonne idée mes chéris.
     Mes chéris !!! Elle s’en fout, Fanny, elle lèche le gars qui devait être dans sa chatte, mais moi je léchais le gars – pardon lectrice 100 % imaginaire – qui était dans mon cul et le goût est amer. On continue à se faire baiser de tous les côtés, Fanny aime. Elle ne peut pas le dire avec une bite en bouche, mais moi, je le sais… De mon côté, le goût amer a disparu. 
Le capitaine qui baise Fanny dit :
     — Dans cinq minutes, les gars, on arrive au port. Faut tout lâcher.
     Ils accélèrent tous. Le spectacle vu d’en haut doit être très marrant. D’ailleurs, j’entends les mouettes se marrer.
     Ils jouissent tous ou font semblant. Celui qui est dans ma bouche ne fait pas semblant et vous allez penser que c’est dans mon imagination, mais son sperme sent le poisson et j’aime pas ça du tout... On se rhabille tous, on a une odeur mi-sexe mi-poisson. Il y a mieux, comme le n° 5 de Chanel, le parfum de Marilyn, qui ne se lavait pas plus souvent que Fanny. L’odeur de Fanny parce que pour tout dire, on pue, même elle.
     On remercie les pêcheurs, on s’embrasse sur la bouche, même celui qui n’a rien fait avec nous. Bel effort, sans doute qu’il aime le poisson.  
     Impossible de mettre nos vêtements, on s’est un peu couchés dessus.
     Sur le quai, une jolie femme brune nous voit faire et crie :
     — Venez comme ça…
     On laisse nos vêtements sur le bateau. Un pêcheur installe une passerelle pour que nous puissions aller sur le quai. On fait au revoir de la main. 
     La jolie brune sur le quai nous dit :
     — Bienvenue au domaine du Cap Caveau.
     On la remercie et elle nous tend deux peignoirs avec des capuchons, en disant :
     — Mettez ces peignoirs, parce que franchement, vous puez. On va vous laver.
     Ça fait rire Fanny. On met les deux peignoirs et on se dissimule sous les capuchons. Je lève un peu la tête et le domaine m’apparaît dans toute sa beauté. Sur la colline, il y a un ancien fort qui devait être en ruine mais qui a été complètement rebâti. Il y a aussi un blockhaus, ce n’est pas glamour mais il entouré de bambous et de fleurs. Une petite voiture électrique est garée à la sortie du port. Jusqu’à présent, on n’a vu personne. On s’assied dans la voiture. Fanny dit à la brune :
     — On ne voit personne.
     Elle répond :
     — On a prévu des activités pour les tenir éloignés du port. Vous êtes une surprise… Quand vous serez lavés et habillés, vous serez présentés à Monsieur Shindi.
     Ça m’a l’air d’un nom hindou, ça…  
     Elle arrête la voiture devant une petite porte du fort sur laquelle il est écrit : « Entrée du personnel ». Eh ! On est des invités nous ! Enfin, surtout Fanny. Moi, je suis son boy avant d’être son mari. On ne croise personne. La fille nous dit :
     — Monsieur Shindy souhaite que vous ne croisiez personne dans votre état. Il faut au moins que vous soyez lavés. Il a suivi vos aventures via le drone.
     On va dans les douches « Personnel ». La fille brune nous dit :
     — Je m’appelle Jaya, mais pour vous ce sera Mademoiselle Jaya.     
     Elle regarde Fanny et ajoute :
     — Tu as compris Fanny ?
     — Oui Mademoiselle Jaya.
     Elle me regarde :
     — Tu as compris aussi, Cucul ?
     — Oui Mademoiselle Jaya.
     C’est un voyage de noces, ça ?
     On arrive dans une grande salle de douche. Mademoiselle Jaya nous surveille et elle dit :
     — Lave-toi soigneusement Fanny, la chatte aussi.
     — Oui Mademoiselle Jaya.
     Quand on s’est bien lavés et bien essuyés, elle nous donne des vêtements qui ressemblent vaguement à ce que les servantes et les domestiques devaient porter dans le passé, en Orient. Un pantalon en voile transparent qu’on ferme à la cheville, un chemisier avec des manches tout aussi transparent. « And last but not the least », des bracelets de chevilles avec des clochettes qui tintent à chaque pas. On est tous les deux habillés de la même façon et dès qu’on fait un pas, il y a véritable de concert de tintements. Donc, impossible d’avancer à pas de loups. Jaya nous dit :
     — Venez, vous allez rencontrer le Président.
     On répond :
     — Oui Mademoiselle.
     On la suit dans un concert de tintement de clochette : ding, ding, ding, ding. Le pire, c’est que Fanny a l’air d’aimer tout ça. Précédés par notre musique, on suit Jaya dans la partie des domestiques. Fanny souriante, moi les yeux collés à ses fesses pour ne pas me mettre à pleurer.
     On arrive dans la partie « Invités ». Ils nous entendent approcher, il y a beaucoup d’Indiens, des Chinois ou Asiatiques, des Arabes et enfin des Occidentaux. Quelques mains nous caressent les fesses, oui, même les miennes, ça promet.
     On arrive chez le Président, sa porte est gardée par deux grands mecs patibulaires. Un des deux dit à Jaya :
     — On doit les fouiller.
     — Je vous en prie.
     En fait, ils ne fouillent que Fanny ou plutôt ils caressent ma femme. Elle rit et fait tinter se clochettes sous leurs attouchements.
     C’est rien, c’est un rêve, enfin mi-rêve mi-cauchemar…
     — Aieeee !
     Un des gardes m’a donné une bonne claque sur les fesses en disant :
     — On t’a dit « entre ».
     Oui, oui… Dans le bureau, un grand Indien pelote déjà les fesses de Fanny, qui est toute souriante sous les caresses de Monsieur… ah oui, Shindy. Il dit à Jaya :
     — C’est très réussi, ma belle, elle va servir les invités nue, mais laisse-leur ces clochettes, c’est amusant…
     — Merci pour le compliment, Monsieur.
     Il me regarde et dit :
     — Quant à lui… qu’est-ce qu’on en fait ?
     Je ne serais pas avec Fanny, j’aurais déjà les larmes aux yeux et là ça déborde. Je pleure. Il me dit :
     — Tu aimerais rester avec ta maîtresse ?
     Je me jette carrément à ses pieds, dans un tintement de clochettes, et je garde les mains jointes en disant :
     — Oui, je vous en prie Monsieur le Président !
     Il répond :
     — Les gens connaissent surtout Fanny, mais ils t’ont aussi vu lui obéir.
     Il regarde Fanny et ajoute :
     — À propos, super ton enterrement de vie de jeune fille et la nuit de noces.
     Elle répond :
     — Merci Monsieur le Président.
     — Bon, je vais t’expliquer. Cucul, va dehors.
     Mais pourquoi ? Je veux savoir aussi… Le tout, c’est de la fermer, même si j’ai trop envie de savoir ce qui va nous arriver. Dix minutes plus tard, Fanny sort du bureau, souriante. Je suis à genoux occupé à sucer le sexe d’un des gardes. Celui-ci dit :
     — Montre-moi tes fesses, Fanny.
     Elle rit et elle se retourne et les montre. On est trois à penser « Quelle merveille ! » Le garde pousse un grognement et il jouit. J’avale ses saccades de sperme. Bienvenue au Fort Chavaux !!
     Quand j’ai tout avalé, on descend une volée d’escaliers. Je prends mon tout petit courage à deux mains pour lui demander :
     — Tout s’est bien passé, Mademoiselle ?
     Elle me dit :
     — Voilà que tu me poses des questions, maintenant !
     — C’est que…
     Elle me coupe la parole en disant d’un ton pleurnichard :
     — C’est que z’ai envie de passer une nuit dans zôles du fort.
     Les zôles, ça doit être les geôles. Ze… non, je réponds :
     — Je vous demande pardon, Mademoiselle.
     — Mouais… on va servir à table et faire la chambre, il y a certainement des résidents qui nous reconnaîtront et on leur obéira dans les draps défaits…
     C’est tellement rare qu’elle explique à ce point-là. Elle poursuit :
     — Je devrai me faire embrasser les fesses par tous les gagnants, puis le perdant. Enfin, par tous ceux qui veulent. Tu vois, c’est comme à Marseille, sauf que c’est l’inverse. Ensuite, on ira au bordel du fort…
     Elle se fout de moi, là ?? Non, je ne crois pas. Elle poursuit :
     — C’est la reconstitution d’un bordel fin 19ème siècle, moi en prostituée, toi… ben, en Cucul.
     C’est rare qu’elle m’explique aussi longuement les choses, sauf qu’elle termine en ajoutant :
     — Ensuite… il y aura une superbe surprise. Tu es content ?
     — Je suis toujours heureux quand je suis avec vous, Mademoiselle.
     — Même quand je ne dis pas la surprise qui nous attend ?     
     — Oui Mademoiselle.
     — Bien, maintenant on va… mais je n’ai pas besoin de te dire ce qu’on va faire. Tu dois juste obéir. Tu as la belle vie, toi.
     — Oui Mademoiselle.
     On dirait qu’elle a mémorisé le plateau du Fort. Parce qu’en plus d’être la femme le plus attirante du monde, elle est très intelligente. Je suis battu dans tous les domaines. Normal qu’elle soit la Maîtresse et moi son esclave. Je la suis à travers un dédale de couloirs et d’escaliers et on arrive… pas besoin de le dire, n’est-ce pas ma lectrice imaginaire ? On arrive...
     — Dans les cuisines ?
     Je veux lui répondre en pensée, mais….
     — Aaaieee ! Pardon Mademoiselle.
     Elle m’a tiré l’oreille, mais bien. Ensuite elle me dit :
     — À nouveau occupé de rêvasser ? Ce soir, dans le bordel, tu me rappelleras de te punir.
     — Oui, pardon Mademoiselle.
     Fanny toque à une porte et on entre dans les cuisines. Comme toujours, il y a la cuisinière assise et des servantes qui s’affairent autour d’elle. Fanny s’adresse à la cuisinière :
     — Est-ce que vous pourriez nous donner un peu à manger, Madame ? S’il vous plaît.
     La (fatalement) grosse cuisinière ouvre des grands yeux et répond :
     — Mais tu es Fanny, toi, avec ton petit esclave de mari !
     — Oui Madame, on travaillera ici pendant une quinzaine de jours.
     — Viens m’embrasser.
     Fanny l'embrasse.
     
À suivre.

Merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.

Vous pouvez voir les dessins sur nos blogs gratuits :
https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/
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Commentaires

  1. Bonjour Mia. En ce début d'année j'ai tenu à vous envoyer ce petit mot d'encouragement. Je vous lis depuis, probablement, le début de vos histoires. Vous avez une écriture très agréable de par son rythme, la structure des phrases et une qualité de description qui plonge le lecteur dans votre imaginaire. Je ne saurais vous encourager sans remercier Bruce pour ses dessins qui complètent toujours à merveille vos écris. Je ne peux malheureusement pas acheter vos livres pour des raisons évidentes de vie de famille, et je le regrette tant vous mériteriez cette reconnaissance. Et je n'ai ainsi plus accès à vos premières publications. Mais cela n'est pas important, le tout étant que vous continuiez. Au nom de tous les lecteurs silencieux, merci.

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    1. C'est très gentil, merci beaucoup. De plus les commentaires sont si rares que j'ai peur dans le building de la Mia Including :o) Je passe beaucoup de temps à écrire, parce que je relis et je change. C'est la rançon d'être angoissée Si vous n'avec pas encore lu "Le rêve de Mia" avec des dessins je peux vous l'envoyer gratuitement par mail ... mia.michael@hotmail.fr je vous envoie plein de bisous, mia

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